Des traités de 1815 et d'un nouveau droit européen

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Seite 294 - Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe , que les diverses nations doivent se faire dans la paix le plus de bien , et dans la guerre le moins de mal qu'il est possible , sans nuire à leurs véritables intérêts.
Seite 343 - Les souverains, en formant cette union auguste, ont regardé comme sa base fondamentale leur invariable résolution de ne jamais s'écarter, ni entre eux, ni dans leurs relations avec d'autres États, de l'observation la plus stricte des principes du droit des gens...
Seite 35 - Patrie désigne cette contrée déterminée, cette réunion spéciale d'hommes à laquelle chacun de ses habitants et chacun de ses membres se sent lié par tous les devoirs, les instincts, les droits, les espérances et les affections de la vie commune. De là vient l'obligation, comme aussi le privilége, de prendre part à tous ses biens et à tous ses maux, à toutes ses pertes et à tous ses avantages, à ses prospérités et à ses malheurs, aujourd'hui et toujours, à la vie et à la mort.
Seite 208 - Cependant plus d'une fois, dans ce même ouvrage, il a été soutenu que » les gouvernements sont faits pour les peuples, et non les peuples pour
Seite 295 - ... activement les progrès. Espérons , messieurs , que la Société ne restera pas au-dessous de la mission qu'elle s'est imposée. Continuons de poursuivre avec zèle le but qu'elle a proposé à nos efforts, et ne désespérons point, je ne dirai pas d'y atteindre , car ce qu'on a fait est toujours bien peu de chose en comparaison de ce qui reste à faire, mais de contribuer efficacement à faciliter pour d'autres la route ouverte par les sa vants illustres qui l'ont fondée et qui ne cessent...
Seite 156 - I*a première cause d'une guerre juste est donc une injure encore à venir. ...Mais on ne doit nullement admettre ce qu'enseignent quelques auteurs, que, selon le droit des gens, il est permis de prendre les armes pour affaiblir un prince ou un État dont la puissance croît de jour en jour ; de peur que, si on la laisse monter trop haut, elle ne le mette en état de nous nuire dans l'occasion.
Seite 34 - De même, et par les mêmes raisons, personne n'aura jamais le droit de séparer deux peuples qui, ayant le sentiment de leur liberté et de leur autonomie, auraient voulu confondre leur sort pour constituer un seul corps social et politique : comme si les Allemands forçaient aujourd'hui la Suisse allemande à entrer dans leur confédération.
Seite 353 - C'est là, nous osons l'affirmer, le vœu de tous les gens de bien et de tous les hommes éclairés, c'est l'intérêt de la religion et de la politique. Mander la religion à la barre de l'Assemblée pour la doter de la dépouille de ses ministres, et peut-être pour lui reprocher ce triste bienfait, c'est déjà lui faire acheter ce qu'on lui donne, et si elle doit encore comparaître à...
Seite 292 - Avant qu'un peuple prenne le parti extrême de déchirer un traité avec le fer elles révolutions, ilfaut qu'il ait acquis la conviction claire et absolue qu'il est blessé dans son droit ; il faut aussi qu'il ait provoqué le même sentiment chez les autres nations, au moins chez ceux de leurs citoyens qui sont les plus capables d'une opinion mûre et sérieuse.
Seite 292 - ... de persuasion. Il est vrai, du reste, que dans la plupart des cas, ces remontrances légales et amiables et ces expédients seront repoussés par cette même puissance prépondérante qui avait un jour signé l'odieux et onéreux traité. En ce cas le recours aux moyens violents de la guerre et...

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