Du Pape: suivi De l'Église Gallicane dans son rapport avec le Souverain Pontife

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Imprimerie de H. Goemaere, libraire-editeur, 1852
 

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Seite 46 - Pierre paraît le premier en toutes manières : le premier à confesser la foi, le premier dans l'obligation d'exercer l'amour, le premier de tous les apôtres qui vit...
Seite 47 - ... irrévocable, outre que la puissance donnée à plusieurs porte sa restriction dans son partage, au lieu que la puissance donnée à un seul et sur tous, et sans exception, emporte la plénitude ; et n'ayant à se partager avec aucun autre, elle n'a de bornes que celles que donne la règle.
Seite 218 - Ces premiers Pontifes, en ne se mêlant des querelles temporelles que pour les apaiser, en avertissant les rois et les peuples de leurs devoirs, en reprenant leurs crimes, en réservant les excommunications pour les grands attentats, auraient toujours été regardés comme des images de DIEU sur la terre.
Seite 47 - C'est cette chaire romaine tant célébrée par les Pères, où ils ont exalté, comme à l'envi, « la principauté de la chaire apostolique, la principauté principale, la source de l'unité, et dans la place de Pierre l'éminent degré de la chaire sacerdotale ; l'Église mère...
Seite 171 - Une loi invisible élevait le siége de Rome, et l'on peut dire que le Chef de l'Eglise universelle naquit souverain. De l'échafaud des martyrs, il monta sur un trône qu'on n'apercevait pas d'abord, mais qui se consolidait insensiblement comme toutes les grandes choses, et qui...
Seite 153 - Le corps ou l'individu qui en aurait la force serait souverain , puisqu'il serait plus fort que le souverain; de sorte que, par l'acte même de l'établissement, il le détrônerait. Si la loi constitutionnelle est une concession du souverain , la question recommence. Qui empêchera un de ses successeurs de la violer ? Il faut que le droit de résistance soit attribué à un corps ou à un individu; autrement il ne peut être exercé que par la révolte , remède terrible , pire que tous les maux....
Seite 214 - C'est un usage antique et sacré parmi nous, Quand la mort sur le trône étend ses rudes coups, Et que du sang des rois, si cher à la patrie, Dans ses derniers canaux la source s'est tarie. Le peuple au même instant rentre en ses premiers droits; II peut choisir un maître, Il peut changer ses lois. Les états assemblés, organes de la France, Nomment un souverain, limitent sa puissance. Ainsi de nos aïeux les augustes décrets Au rang de Charlemagne ont placé les Capets.
Seite 221 - ... qu'on puisse citer de la part des Papes agissant sur le pouvoir temporel , attaquaient toujours une souveraineté élective, c'est-à-dire une demi-souveraineté à laquelle on avait sans doute le droit de demander compte, et que même on pouvait déposer s'il lui arrivait de malverser à un certain point.
Seite 204 - C'est le nœud secret de toutes les querelles qu'il eut avec les Papes; il employa tour à tour la souplesse et la violence, et le Saint-Siège le combattit avec les mêmes armes.
Seite 172 - ... suprématie dont en effet la Providence n'avait point encore prononcé le nom. Dans Rome encore païenne , le Pontife romain gênait déjà les Césars. Il n'était que leur sujet; ils avaient tout pouvoir contre lui, il n'en avait pas le moindre contre eux : cependant ils ne pouvaient tenir à côté de lui.

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