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- Du consulat.

'la commune. Des justices royales et seigneuriales. Pouvoir judiciaire des communes.-Procédure.-Conflits de juridictions.Police. Finances. Force armée des communes. Organisation de la milice. Organisation du travail. Métiers. Jurandes fréries industrielles. Commerce. Taxes. Foires et marchés. Péages. Poids et mesures. Confréries et associations religieuses. Leur organisation. Leurs revenus. Mystères. Processions. Commune matérielle. Enceinte des villes. Fortifications. Portes. Topographie des villes du moyen âge.

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2o volume, 3o partie. Histoire de la législation. Formation et rédaction des coutumes et de celle de Limoges en particulier. — Le Limousin étaitil régi par le droit écrit? Arts, industrie, commerce. Orfèvres et émailleurs. Corporations ouvrières. — Architectes. Sculpteurs. - Bourse des marchands à Limoges. Littérature et instruction. Langue limousine. Troubadours. Leur influence. Enseignement. Ecoles, régents. Écoliers. Mœurs. Usages en Limousin. Lois somptuaires. Fêtes. Ameublement. Costumes. 4o partie. Formation de la bourgeoisie. Associations municipales. Lutte de la bourgeoisie avec la royauté, la noblesse et le clergé. Décadence des communes.

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Les pièces justificatives sont placées à la fin du premier volume. Elles renferment arrêt du parlement sur les contestations du chapitre et des habitants du Dorat, donné le 21 juillet 1490. Fondation première de l'esglise de M. Saint-Pierre du Dorat, faicte par Clovis; vidimus de l'année 1495. Transaction du 25 janvier 1556, entre les abbés et chanoines de Saint-Pierre de Dorat d'une part, et les habitants de la ville de l'autre. Contrat fait en 1269 entre le seigneur de Magnac et les habitants de la ville, relativement à leurs priviléges. - Règlement de l'an 1213 sur la monnaie de Limoges. Fragment des coutumes de Limoges. Coutumes judiciaires. - Pancarte des péages à Limoges en 1377. Réduction des mesures des grains du Limousin et autres lieux circonvoisins, à la mesure de Limoges. Inventaire fait en 1550 du mobilier de la confrérie du Saint-Sacrement. Noms des consuls de Limoges du treizième au dix-huitième siècle.

CURIOSITÉS BIOGRAPHIQUES, par l'auteur des Curiosités littéraires (M. Lud. Lalanne). Paris, Paulin, 1846. 1 vol. in-18 de 480 pages. (Prix, 3 fr.)

Ce volume fait partie d'une collection intéressante dont nous avons déjà parlé (1); c'est un recueil de faits qui, sous une forme peu grave, offre une lecture curieuse en même temps qu'instructive, et cache des recherches considérables. Voici sous quels titres sont rangées les matières qu'il contient: Particularités physiques relatives à quelques personnages célèbres. Bizarreries, habitudes et goûts singuliers de différents hommes illustres.Fécondité de quelques écrivains. - Surnoms historiques. Morts singu

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lières de personnes célèbres. Personnages célèbres morts de chagrin, de joie, de peur, etc. Personnages enterrés vivants. Personnages qui se sont fait passer pour morts. - Des morts prédites. - Des suicides. Des épitaphes. Personnages célèbres enfermés dans des cages de fer. Évasions singulières de quelques prisonniers célèbres. Des faux princes et de quelques imposteurs célèbres. Des personnages mystérieux. - Des rois auteurs, musiciens, peintres, serruriers, etc. Des eunuques. Des femmes guerrières. Rapprochements biographiques. - Erreurs populaires concernant quelques personnages célèbres.

Dans ce dernier et utile chapitre, l'auteur passe en revue nombre d'erreurs historiques encore accréditées, telles que le baptême des fils de Jacques d'Armagnac dans le sang de leur père; la résistance du vicomte d'Orthez et de l'évêque de Lisieux à l'ordre d'exécuter la Saint-Barthélemy; la vertu de Blanche de Castille et celle de Christine, fille de Henri IV; le cartel adressé par l'électeur palatin à Turenne, en 1674; l'emprisonnement de Galilée et celui du Tasse; la mort de Léonard de Vinci dans les bras de François Ier, etc.

CHRONIQUE.

Juillet-Août 1847.

Les examens des élèves de l'École des Chartes de première et de seconde année ont eu lieu les 10, 11 et 13 août, au palais des Archives du royaume.

La réouverture des cours est fixée au 16 novembre prochain.

L'administration de l'École prévient les jeunes gens qui désirent être admis pour l'année scolaire 1847-1848 à suivre les cours de première année, qu'ils doivent se faire inscrire au secrétariat de l'École, rue de Paradis au Marais, en présentant leur diplôme de bachelier ès lettres. Les registres d'inscription seront ouverts le 2 novembre et fermés le 15 du même mois. Voici la liste par rang de mérite des élèves de l'École des Chartes déclarés admissibles par le conseil de perfectionnement, à la suite des examens des 10, 11 et 13 août dernier.

ÉLÈVES DE SECONDE ANNÉE.

MM. Tardif (Adolphe), né à Coutances (Manche), en 1824.
Delisle (Léopold), né à Valognes (Manche), en 1826.

Schweighaueser (Alfred), né à Strasbourg (Bas-Rhin), en 1823.

Himly (L.-Auguste), né à Strasbourg (Bas-Rhin), en 1823.

Boisserand (D.-Claude), né à Châlon-sur-Saône, en 1824.

Fanjoux (Georges), né à Moulins (Allier), en 1822.
Duplès (Théodore Henri), né à Paris, en 1825.

De Bastard de Lestang (Léon), né à Paris, en 1822.
Huron (Édouard), né à Montoire (Loir-et-Cher), en 1823.
Marty-Laveaux (Ch.-Joseph), né à Paris, en 1823.
Saint-Maur-François (Eustache), né à Laon (Aisne), en 1825.
Gossin (Léon-Pierre), né à Paris, en 1822.

Guinard (Félix Charles), né à Paris, en 1824.
Héron de Villefosse (Étienne), né à Paris, en 1825.

ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE.

MM. Gréa (Adrien), né à Lons-le-Saulnier (Jura), en 1828.
Tardif (Jules), né à Coutances (Manche), en 1827.
Loiseau-Grandmaison (Ch.-Armand), né à Poitiers, en 1824.
Drigon de Magny (A.-Ludovic), né à Paris, en 1826.
Tranchant (L.-Charles), né à Paris, en 1826.

De Courde de Montaiglon (Anatole), né à Paris, en 1824.
Garnier (Ch.-Édouard), né à Lure (Haute-Saône), en 1823.
Lezurier (Ch.-Paul), né à Paris, en 1825.

Dupont (E.-Louis), né à Boulogne (Pas-de-Calais), en 1827.
Tardif (René), né à Metz (Moselle), en 1828.

Duvivier (Henri), né à Bourges (Cher), en 1828.

- Le ministère de l'instruction publique vient de faire paraître à la librairie de Paul Dupont une brochure contenant : le récit de la séance d'installation de l'École des Chartes aux Archives du royaume, les discours prononcés en cette circonstance par M. de Salvandy et M. Letronne, le mémoire lu par M. J. Quicherat sur le costume en France au quatorzième siècle, enfin celui que le temps ne permit pas à M. de Mas Lastrie de faire entendre et qui porte pour titre : Du style des monuments français existant dans l'île de Chypre.

Nous avons annoncé (ci-dessus, p. 462) que la commission chargée de préparer un projet d'amélioration pour le service de la bibliothèque de la Chambre des députés avait proposé diverses mesures destinées à hâter l'achèvement du catalogue, et à assurer à la Chambre la nomination de bibliothécaires instruits et zélés.-La Chambre a adopté, dans sa séance du 14 juillet, toutes les mesures proposées par sa commission.

- M. Reinaud, membre de l'Institut, nous adresse la note suivante en réponse à celle de M. Lud. Lalanne, insérée ci-dessus, p. 440. Par cette dernière, M. Lalanne déclarait son intention de ne pas prolonger cette polémique dans la Bibliothèque; c'est le Journal des armes spéciales (no du mois d'août) où l'on trouvera sa réplique aux observations de M. Reinaud. Quant à la note qui suit, il se borne, pour le premier des deux alinéas qu'elle contient, à renvoyer à l'opinion déjà citée de M. Chevreul,

et pour l'autre, à faire observer que la citation de texte faite par M. Reinaud manque d'exactitude en ce qu'elle est incomplète, comme on peut s'en assurer ci-dessus, page 440; il renvoie d'ailleurs à la page 71 de son mémoire, où est rapporté un autre texte qu'il croit ne laisser aucun doute sur le sens du mot fusée. Voici la note de M. Reinaud :

« Je ne puis laisser sans réponse une note de M. Lalanne qui a été mise à la suite de mon article (Bibliothèque de l'École des Chartes, page 440). M. Lalanne trouve mauvais que nous persistions, M. Favé et moi, à reconnaître quelque fondement dans l'opinion des peuples de l'antiquité et du moyen âge, sur l'efficacité du vinaigre pour éteindre un incendie. Le fait est pourtant facile à constater. La propriété que l'eau a de mouiller un corps, de manière à l'empêcher de s'enflammer, ne produit qu'un effet momentané, qui cesse avec la vaporisation; c'est ainsi qu'un papier mouillé n'oppose au feu qu'une faible résistance; de plus l'eau est absolument impuissante à adhérer aux corps gras. Le vinaigre n'a pas plus d'action que l'eau sur les substances que l'eau mouille; mais, à la différence de l'eau, il mouille les corps gras et en diminue l'inflammabilité; telle est la propriété qui appela de bonne heure l'attention des peuples de l'antiquité, et qui maintint l'usage du vinaigre pour prémunir contre les compositions incendiaires. La difficulté qui s'est élevée sur l'emploi du vinaigre à la guerre, est venue de ce qu'on ne s'était pas aperçu que le feu grégeois et les feux de guerre en général contenaient des matières grasses. Le seul tort que nous avons eu a été de dire que le vinaigre dissolvait les substances grasses. M. Chevreul a fait observer avec raison que le vinaigre ne dissout les résines qu'à l'état concentré, et qu'alors il est lui-même inflammable. »

<< Ma réponse au second reproche de M. Lalanne sera encore plus simple. M. Lalanne cite comme une preuve de l'emploi de nos fusées de guerre au moyen âge, un récit du chapelain Blondel, où il est parié d'un jeune homme de la maison du comte de Saint-Paul qui, au siége de Pont-Audemer, en 1449, lança, à l'insu de ses chefs, une baguette enduite de soufre (fusum sulphure ignitum) sur quelques maisons de la ville couvertes en chaume, et y mit le feu. Est-ce bien sérieusement que M. Lalanne, sur la foi du mot fusum, voit dans un acte aussi simple une opération aussi compliquée que celle de nos fusées de guerre ? Aucun des passages cités par du Cange, au mot Fusum, dans son dictionnaire de la basse latinité, n'offre rien qui se rapporte à la fusée. Il s'agit évidemment ici d'un des moyens employés dans l'enfance de l'art, tels que la falarique et la malléole, dont parle AmmienMarcellin, et dont nous avons fait mention dans notre volume, page 205. Si on venait à découvrir que le mot latin fusum est rendu dans quelque écrit du temps par fusée, il resterait à prouver que le mot fusée avait alors le même sens qu'aujourd'hui. M. Lalanne n'ignore pas que, par exemple, les mots canon et fusil ont changé de signification. Enfin voici une observation qui me semble aller au-devant de toute nouvelle objection. En 1449, la poudre à canon et l'artillerie étaient mises, depuis plus d'un

siècle, en usage à peu près dans les mêmes conditions qu'à présent. Pour que le raisonnement de M. Lalanne fût tout à fait applicable, il conviendrait que le témoignage sur lequel il s'appuie fût 'antérieur au quatorzième siècle. (Voir, au surplus, le Journ. des arm. spéc., no de septemb.) »

Nous avons annoncé précédemment (page 462) la vente de la section des belles-lettres de la bibliothèque de M. Libri; cette vente, commencée le 28 juin et terminée seulement le 4 août, a produit une somme de cent seize mille francs. En comptant au même taux les quatre autres sections du catalogue (théologie, jurisprudence, sciences et arts, histoire), les livres imprimés de M. Libri pourront rapporter environ 550,000 francs, lesquels joints aux 200,000 qu'il a reçus en vendant aux Anglais les manuscrits précieux rassemblés par ses soins pendant ses voyages scientifiques dans nos départements et en Italie, formeront en total un chiffre dont la perspective est tout à fait propre à encourager chez nous le goût des vieux livres. La partie de la bibliothèque du duc de la Vallière, vendue aux enchères en 1783, qui fut la plus précieuse collection de manuscrits et d'éditions rares qu'un particulier ait jamais possédée, ne produisit qu'une somme de 464,677 livres. Le duc de la Vallière, malgré son opulence, avait mis près de cinquante ans à former sa collection; en quelques années M. Libri a été assez heureux pour réunir une bibliothèque d'une valeur beaucoup plus grande. Telle est la splendide hospitalité que donne la France, et les prodigieuses ressources qu'elle peut offrir en peu de temps aux savants étrangers qui viennent lui demander un abri.

-Un habitant de Reims a offert à l'académie de cette ville de fonder pour dix années consécutives un prix qui sera décerné chaque année, en séance publique, à l'auteur de la meilleure description d'une partie de la cathédrale de Reims. Pour se conformer aux intentions du fondateur, l'académie propose dès cette année la question suivante :

Décrire les parties accessoires de la cathédrale de Reims, comme les chapelles, les autels, les fonts baptismaux, le jubé, le labyrinthe, la rouelle, les bénitiers, les tombeaux. Les concurrents devront, 1o dire ce qu'étaient autrefois et ce que sont aujourd'hui les chapelles de la cathédrale, sous ⚫ quelles invocations elles étaient dédiées, comment elles étaient desservies; indiquer l'emplacement, la forme, le titre de celles qui n'existent plus; 2° rappeler la forme, la matière, l'ornementation des autels, des fonts baptismaux, des bénitiers qui ont été placés à différentes époques dans la cathédrale, la date de l'érection et de la destruction de ces divers monuments; 3° décrire le jubé, le labyrinthe, la rouelle; en rappeler l'origine et la suppression; 4° désigner les personnages qui ont été inhumés dans l'église, décrire les pierres tumulaires, relever les inscriptions, rechercher celles qui ont disparu; 5° donner les dessins exacts de toutes les parties qui pourront être dessinées.

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