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tres plusieurs, estiez. J. le Picart (1). Jours. 2420.

Add. ch. 4355;

N° 12.1426, août, 25. Le Roi ordonne à ses généraux de payer à H. du Mesnil, bailli de Montferrand, la somme de cent livres tournois pour ses gages. Le receveur d'Auvergne refusait de la solder « sous umbre de certaine révocation et ordonnance par nous faitte ou mois de juing derrenier que noz officiers ordinaires ne prendroient aucun gaige pour ceste année, afin de vous en aidier en noz affaires touchant le fait de la guerre. » Le suppliant expose que pour avoir acquitté envers le roi sa loyauté, ses terres sont tombées au pouvoir des Anglais, et qu'il nepourrait vivre sans ses gages. Donné à Mehun. Présents : « le comte de Foix, l'arcevesque de Tholouse, l'abbé de St-Augustin (2), les sires de la Trimouille (3) et de Giac (4).

chart. 4358; Jours. 2420.

Fresnoy. Add.

-

N° 13. 1426, août, 29. Lettres d'où il résulte qu'Amaury de Severac (5) avait «< menacé le pays de Languedoc pour aucun argent qu'il disoit lui estre deub par le roy. 4359; Jours. 436.

Add. chart.

No 14.1429, avril, 21 après Pâques. Mandement de 2000 liv. payables au sire de la Roche (6), chevalier. Donné à Chinon

(1) Jean le Picart, ancien serviteur et commensal du dauphin, exerça les fonctions de notaire du grand conseil de 1423 à 1436 (Ord. des R. de Fr., t. XIII). En 1429, il était à Bourges, auprès du roi, le représentant des intérêts des habitants de Tours, auxquels sa famille se rattachait probablement par quelque lien de parenté ou d'origine (Bibl. de l'Éc. des ch., t. IV, p. 489). En 1443, s'il y a bien identité de personnage, nous le retrouvons «général conseiller sur le fait des finances » (Ord. des Rois de Fr., XIII, 388 et pass.). Il aurait continué de remplir ces fonctions jusqu'en 1452 (Voy. Ibid., t. XIX et Mss. de la Bibl. r., Suppl., fr. 1160, compte de dépenses de 1452). L'Histoire de la chancellerie de Tessereau, réimprimée en 1700, nous fait connaître plusieurs descendants de cette famille, qui se perpétua jusqu'au milieu du seizième siècle, sans interruption, dans les charges de secrétaire du roi; mais cet ouvrage n'est d'aucun secours pour le règne de Charles VII, qui fait lacune.

(2) Pierre de Montbrun, abbé de Saint-Augustin, près Limoges; évêque de Limoges en 1427.

(3) Jean de la Trimouille, premier ministre et grand chambellan, mort en 1446. (4) Pierre de Giac, conseiller, chambellan, et favori du roi, noyé en 1428 par suite d'une intrigue de cour.

(5) Sénéchal de Rouergue et de Quercy, maréchal de France; mort étranglé l'année suivante, 1427. Voy. Quicherat, Rodrigo de Villandrando, dans la Biblioth. de l'Éc. des ch., 2 série, t. I, p. 128.

(6) Philippe IV de Levis, vicomte de Lautrec, comte de Villars, seigneur de la Ro

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présens l'évesque de Seez (1), les sires de la Trimouille, ves (2), et autres.

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Add. ch. 4368. Jours; 2420.

Trè

N° 15.1429, septembre, 26. Mandement de 500 liv. t. données à Jehan Dolon (3) « pour les bons et grans services que nostre bien amé Jehan Dolon nous a faiz, fait chacun jour et esperons que encores face en temps advenir tant ou fait de noz guerres comme autrement, et pour lui aidier à maintenir son estat en nostre service. » A Sully, le sire de Cucé (4) présent. — J. Le Picart.

che ou de Roche en Rainier, château situé sur les confins du Vivarais et du Velay, séchaussée de Beaucaire; conseiller, chambellan du roi, gouverneur de Montargis, etc., naquit vers 1380. En 1418, il fut associé à Renaud de Chartres pour la défense et le gouvernement du Languedoc. Le 1er septembre 1425, il reçut du roi une première somme à compte sur 3,500 liv. dont le roi le gratifia pour «< certains services » non spécifiés, mais qui se confondent vraisemblablement avec ceux qui lui valurent la nouvelle rémunération dont il s'agit ici. La Bibliothèque royale possède en original la quittance de ce seigneur, scellée de son sceau et signée Philippus, sous la date du 2 mai suivant (1429), pour la somme ordonnancée par notre mandement. Nous apprenons, par un autre titre du même jour, 21 avril 1429, que cette indemnité lui avait été accordée « pour avoir remis en la main du roy, quelques places du seigneur de SaintRemesi en Vivarais, le quel y avoit mis des gens qui tenoient le parti des ennemis et désoloient tout le pays. » Il mourut en 1440. (P. Anselme, Hist. généal., IV, 27 et 28. Hist. du Lang., IV, passìm. Cab. des titres.)

(1) Robert de Rouvres, évêque de Séez en 1422 et de Magalonne en 1433, fut un de ces prélats politiques qui, sous Charles VII, ne connurent leurs siéges que de nom et par les revenus qu'ils en tiraient. Il mourut vers 1446, ayant été conseiller du grand conseil, ambassadeur et chancelier de France. En 1429, il remplit au sacré, par représentation, les fonctions de pair ecclésiastique. (Gall. chr.., vetus.)

(2) Robert le Masson, seigneur de Trèves en Anjou, anobli en 1410 par Charles VI, dont il fut maître des requêtes. En 1418, il sauva la vie du dauphin, qui le fit son chancelier. Robert quitta les sceaux en 1422 et néanmoins resta membre du grand conseil. Il assista en 1429, comme chef de guerre, au sacre du roi, qu'il servit jusqu'à sa mort, arrivée en 1442. (Voy. Blanchard, Maîtres des requêtes, p. 89. P. Anselme, IV, 396. Delort, Essai sur Charles VII, p. 175.)

(3) Jean Dolon ou d'Olon. Ce fut lui que Charles VII, au rapport du bâtard de Dunois, commit à la garde de la Pucelle, comme étant le plus probe chevalier qu'il eût à sa cour. Il mourut, après 1454, maître d'hôtel du roi et sénéchal de Beaucaire. Cette date du 26 septembre 1429 correspond au retour du roi en Berry après l'affaire de la porte Saint-Honoré, qui marqua la fin de la première période militaire de la Pucelle. Le même jour, le roi fit donner à Jeanne Darc la somme de 500 écus d'or. (Voy. Le Brun de Charmettes, Hist. de Jeanne d'Arc, t. II, p. 430.)

(4) Nous trouvons dans le P. Anselme, t. IV, p. 334, D : « OElips de Vendat, veuve d'Agne de la Tour, épousa en troisièmes noces Henri de Langheac, seigneur de Cussé, avec lequel elle assista le 22 janvier 1431 au mariage d'une fille de son deuxième lit. >> Mais nous n'oserions répondre de l'identité de ces deux homonymes. En 1445, le

N° 16.1429, octobre, 15. Le roi délègue 600 liv. sur les gabelles de Languedoc à Hugues de Noer (1) son maitre d'hotel, pour ses dépenses à la campagne du sacre et pour un cheval rouan donné au seign. de la Trimouille par ordre du roi. A Loches, présent ce même La Trimouille. Signé Maillière (2). Add. ch. 4371; Jours. 48 2. Le Roi était à Loches le10. (Add. ch. 4372; Jours. 2420.)

N° 17. — 143, avril, 7, avant Pâques. « Charles par la grace de Dieu roy de France, dauphin de Viennois, etc. » Il fait don de 200 liv. t. à Jean de Torchefelon (3) « nostre chambellan et mareschal de nostre ost. Donné à Selles en Berry. Par le roy dalphin. La Trimouille, Gaucourt,»- De Caulers (4). — Add.

ch. 4377 Jours. 436.

N° 18.1434, mai 18. Délégation de 200 florins sur les recettes de Dauphiné à Jehan de Torchefelon (5), chevalier, chambellan, et de 100 florins à Guimet de Cavaillon (6), escuier, que

sire de Cucé, trésorier d'Anjou, ambassadeur envoyé par le roi de Sicile, arrive le 5 juillet à Cantorbéry, et se joint à l'ambassade de Charles VII auprès du roi d'Angleterre. (Ms. du roi 9037, 7, fol. 45.)

(1) Ou Noé, chevalier, premier écuyer du dauphin dès 1417; à la date de cette pièce il était visiteur général des gabelles de Languedoc. Cette quittance même paraît avoir été connue du P. Anselme. Voy. t. VIII, p. 472. Hugues vivait encore en 1447.

(2) Robert Maillière ou Marlière, secrétaire du roi de 1426 à 1441; ambassadeur de Charles VII au congrès de 1435; député par le roi en 1440 avec le titre de maître des comptes pour traiter à Calais de l'élargissement du duc d'Orléans; garde du trésor des chartes vers cette époque; mort le 14 août 1449. (Rymer, X, 757; Breq., vol. 81; Journal anglais d'Arras; Dessalles, Trés. des Ch., p. 77 du tirage à part.)

(3) Voy. ci-après no 18, note 5. Le 2 août suivant 1432, Jehan de Torchefelon donna quittance de 100 florins (monnoye delphinal) à compte sur cette délégation. Il y dit que cette somme lui a été donnée... de grace especial, tant pour moy aidier à supporter les fraiz et missions qu'il m'a convenu faire en venant du pays de Dauphiné par devers le roy en la ville de Chinon, comme pour certaines aultres causes et considérations contenues en ses lettres.... Signé : Torchefelon. » (Cabinet des titres.)

(4) Probablement le même que J. de Caulers, secrétaire du roi en 1442. (Ord. des rois de France, t. XIII, p. 361.) — Jacques de Caulers était contrôleur de l'argenterie du roi en 1456 et années suivantes. (Arc. du Roy. K. Reg. 51, fol. 84.)

(5) Jean de Torchefelon, d'une famille ancienne et considérable du Dauphiné, fut maréchal de la province vers 1440. Voy. Chorier, Histoire du Dauphiné, t. 1, p. 852, et Nobiliaire du Dauphiné, 1697, 4 vol. in-12, t. III, p. 561.

(6) On a de lui deux quittances ou certificats de montre, pour ses gages et ceux de neuf autres écuyers; la première, en date du 24 juin 1424,« pour avoir accompagné de Dauphiné en France » le gouverneur de la province; la seconde, du 15 octobre, même année, reçue à la côte Saint-André. (Cabinet des titres.)

III. (Deuxième série.)

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le roi envoye en ambassade près du marquis de Ferrare « pour affaires touchant grandement le bien de nostre seigueurie (1). Donné à la côte St-Andrieu. Par le [roi] dauphin de Viennois, l'évêque de Magalonne. Christophle de Harcourt, Gaucourt. J. le Picart. Add. ch. 4385; Jours. 436.

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N° 19. 1434, septembre, 19. Marie d'Anjou délègue sur le grenetier de Pezenas la somme de 200 moutons d'or en faveur de Jehanne de Proprières, femme de Guillot d'Estaing (2) chambellan du roi pour don. Tours. Par la royne, le sire de Gamaches (3) présent. Erlant (4).

No 20. 1437, avril, 22, après Pâques. Don de 1000 liv. à Po

(1) L'insuffisance des documents historiques de cette époque ne permet pas de déterminer précisément l'objet de cette ambassade, qui, comme toutes les affaires, resta ignorée, ou du moins laissa muets les chroniqueurs des deux pays. La grande préoccupation de Charles VII en ce moment était, à n'en pas douter, le différend des ducs de Bourbon et de Bourgogne, dont la pacification, obtenue à la fin de l'année, dans l'entrevue de Nevers, devait servir de prélude au célèbre traité d'Arras. Charles favorisait le duc de Bourbon, et le duc de Bourgogne avait pour allié Amédée de Savoie, qui ravageait le Dauphiné. Or le roi de France songeait sans doute à se conserver les bonnes graces de Nicolas III, marquis de Ferrare, voisin et entretemps le confédéré d'Amédée. Déjà, en 1432, il lui avait courtoisement accordé de joindre les armes de France à l'aigle blanc de Ferrare *, et les lettres patentes qu'il lui envoya pour cet objet en guise d'étrennes, datées du 1er jour de janvier, portaient que le marquis serait « tenu, luy et ses successeurs, de servir le roi de France toutes fois qu'ils en seroient requis. » Nous ajouterons enfin qu'au mois de juin suivant, Nicolas d'Est franchissait les monts et venait rejoindre Charles VII en Dauphiné. (Muratori, Dell' antichita Estensi, t. II, p. 195 et 197.)

(2) En 1421, lors du siége de Béziers, Guillot ou Guillaume d'Estaing fut un des ambassadeurs envoyés au nom du roi pour traiter avec le comte de Foix au sujet de la rébellion. En 1437, il était sénéchal de Rouergue (Histoire du Languedoc, t. IV, p. 456 et 487); il testa en 1471. (Voy. Moreri.)

(3) Jean de Gamaches, seigneur de Rosemont, maître d'hôtel du roi, de la reine et du Dauphin, mort en 1443.

(4) Nous trouvons Nicolas Erland, Nicolaus Erlandi, trésorier du conseil delphinal, de 1436 (Ord. des R. de Fr, XIII, 225) à 1458 (Delort, Ess. s. Ch. VII, p. 248), et en 1465, Antoine Erland, conseiller du roi, général des aides depuis 1464 (Quicherat, Mélanges, p. 254). La pièce est munie d'un sceau rond de cire verte aux armes de la reine, savoir, parti de France et d'Anjou-Sicile, surmonté d'une couronne ouverte et accompagné des quatre emblèmes des évangélistes, placés dans les lobes d'un trèfle gothique, au-dessus, au-dessous et aux côtés de l'écu. Ce sceau, d'une forme et d'une recherche remarquables, pourrait bien être l'ouvrage du roi René, frère de la

(*) Il y a lieu de croire que cette concession fut accueillie et mise à profit avec empressement. Voyez la belle médaille du Pisan, gravée dans Barotti, Memorie ... di... Ferraresi, 1777, in-fol., p. 7, et l'exemplaire original en bronze que possède le Cabinet du roi.

ton de Saintrailles. Montpellier. Chr. de Harcourt. Dubeuf (1). - Ad. ch. 4402; Jours. 437.

No 21. 1437, mai, 1, à Pezenas. autre don de 4200 liv. au même pour l'aider à payer sa rançon. Add. ch. 3804; Jours. 3400. Le 14 janvier 1441, le roi est à Blois (Ad. ch. 4435; Jours. 2998), et le 8 avril suivant à Chinon (4438-482).

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N° 22. 1444, juillet, 5. Lettres de Jean le Fuzelier, trésorier du duc d'Orléans, portant délégation de finance à << Me Pierre des Caves, secretaire de Monsig. le duc pour aler de Blois partant le xxviije jour de juing derrenier passé, par devers Mons. le conte de Dunois au lieu de Tours et d'ilec à Angiers par devers le roy de Secille (2). » Add. ch. 3980; Jours. .3408.

N° 23. 1449, févr., 28 (1450). Quittance signée de Pierre de Brézé (3) conseiller, chambellan du roi et sénéchal du Poitou de 323 liv. t. sur plus forte somme (3000 liv.) à prendre sur les confiscations de Normandie, pour le payer de ses services dans la présente campagne de Normandie : P. Breszé. Add. ch. 4063; J. 3413.

N° 24. 1451, septembre, 12. Autre quittance du même, capitaine de Rouen, de 600 liv. t. employées à la capitulation de Harcourt. Signée de même. Add. ch. 4068; Jours. 3413.

reine. Il manque à la riche collection des Archives du Royaume, et nous avons lieu de le croire inédit.

(1) A. du Bœuf, au bas d'autres lettres du 23 septembre de la même année, Ord. des R. de Fr., XIII, 240. André du Beuf ou de Beuf, secrétaire du roi, fut, en 1440, un des commissaires accrédités par Charles VII, pour traiter à Calais de l'élargissement du duc d'Orléans. (Bréq., 81; Rymer. X, 757.)

(2) On voit par là que René d'Anjou se trouvait à Angers du 28 juin au 5 juillet 1444. Ce synchronisme, moins clairement établi dans l'Histoire de René d'Anjou, t. I p. 346, peut servir à la discussion d'un point littéraire fort controversé : Quel est l'auteur du drame de la Passion représenté à Angers devant le roi de Sicile? Voy. Bibl. de l'École des Ch, t. III, p. 473.

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