Revue des documents historiques: suite de pièces curieuses et inédites, publiées avec des notes et des commentaires, Band 1

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Étienne Charavay
A. Lemerre, 1874 - 197 Seiten
 

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Seite 112 - J'ai reçu, monsieur, votre lettre; je vous remercie des choses honnêtes que vous m'y dites. Vous ne devez pas souhaiter votre retour en France; il vous faudrait marcher sur cent mille cadavres. Sacrifiez votre intérêt au repos et au bonheur de la France... L'histoire vous en tiendra compte. Je ne suis pas insensible aux malheurs de votre famille... Je contribuerai avec plaisir à la douceur et à la tranquillité de votre retraite 7.
Seite 111 - Vous avez accepté une place éminente, et je vous en sais gré. Mieux que personne vous savez ce qu'il faut de force et de puissance pour faire le bonheur d'une grande nation. Sauvez la France de ses propres fureurs, Vous aurez rempli le premier vœu de mon cœur; rendez-lui son roi , et les générations futures béniront votre mémoire. Vous serez toujours trop nécessaire à l'état pour que je puisse acquitter par des places importantes la dette de mon aïeul et la mienne.
Seite 88 - Non, non, ce n'est pas en fuyant sa patrie parce qu'elle est malheureuse qu'on peut atteindre un but glorieux. Malheur à celui qui abandonne avec mépris la terre qui l'a vu naître, qui renie ses frères comme indignes de lui! Quant à moi, j'y suis décidé, jamais je ne séparerai mon sort de celui des Piémontais. Heureuse ou malheureuse, ma patrie aura toute ma vie ; je ne lui serai jamais infidèle, quand même je serais sûr de trouver ailleurs de brillantes destinées.
Seite 122 - C'est M . de Fontanes, j'aime à le redire, qui encouragea mes premiers essais ; c'est lui qui annonça le Génie du Christianisme; c'est sa muse qui, pleine d'un dévouement étonné, dirigea la mienne dans les voies nouvelles où elle s'était précipitée; il m'apprit à dissimuler la difformité des objets par la manière de les éclairer; à mettre, autant qu'il était en moi, la langue classique dans la bouche de mes personnages romantiques.
Seite 111 - Castiglione, d'Arcole, le conquérant de l'Italie et de l'Egypte, ne peut pas préférer à la gloire une vaine célébrité. Cependant vous perdez un temps précieux. Nous pouvons assurer la gloire de la France. Je dis nous , parce que j'ai besoin de Bonaparte pour cela, et qu'il ne le pourrait sans moi. Général, l'Europe vous observe, la gloire vous attend, et je suis impatient de rendre la paix à mon peuple. Louis.
Seite 173 - J'entrais avec cet air vif, ardent et fou que j'avais ; et je lui disais : Mademoiselle, les Contes de La Fontaine, un Pétrone, s'il vous plaît. — Monsieur, les voilà; ne vous faut-il point d'autres livres? — Pardonnez-moi, mademoiselle; mais.... — Dites toujours. — La Religieuse en chemise. — Fi donc! monsieur; est-ce qu'on a , est-ce qu'on lit ces vilenies-là? — Ah ! ah ! ce sont des vilenies, mademoiselle ; moi, je n'en savais rien....
Seite 148 - Loys, fllz de roy de France, duc d'Orliens, conte de Valoiz et de Beaumont, à nostre amé et féal trésorier, Jehan Poulain, salut et dilection.
Seite 166 - Bourbon, par la grâce de Dieu, Roi très chrétien de France et de Navarre, et souverain seigneur de plusieurs autres terres.
Seite 10 - Fontaine d'une place de l'Académie, à cause de ses Contes, et il la lui rendit six mois après, à cause de ses Fables : il voulut même qu'il fût reçu avant Despréaux, qui s'était présenté depuis lui.
Seite 10 - Piron est assez puni pour les mauvais vers qu'on dit qu'il a faits; d'un autre côté, il en a fait de très bons. Il est aveugle, infirme, pauvre, marié, vieux.

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