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On trouve aux mêmes adresses l'Ouvrage suivant, publié par le même Auteur.

Œuvres complettes de Louis de Saint-Simon, pour servir à l'histoire des Cours de Louis XIV, de la Régence du duc d'Orléans et de Louis XV; avec des notes, des explications et des additions, à la fin de chaque volume, extraites des correspondances et des porte-feuilles de l'auteur et de plusieurs princes et seigneurs ses contemporains; 13 vol. in-8.° avec le portrait de l'auteur. 1791. 39 fr. pour Paris, et 56 fr. francs de port par toute la république. — Le même ouvrage sur papier commun. 24 fr. Paris et 33 fr. franc de port.

pour

Les divers extraits des manuscrits du duc de Saint-Simon, que l'ancien gouvernement a successivement permis de publier sous les titres de: Pièces intéressantes et peu connues; Galerie de Pancienne Cour; Mémoires de Saint-Simon, et Supplément auxdits Mémoires, n'ont offert au public que des pièces informes sur lesquelles la censure avait exercé toute sa rigueur. C'est à la liberté de la presse qu'on doit la publication des Euvres complettes du duc de Saint-Simon. Cette édition renferme non-seulement les véritables Mémoires de Saint-Simon dans toute leur intégrité, mais encore d'autres pièces originales qui éclairent le tableau singulièrement piquant et vrai que l'auteur a fait des cours de Louis XIV, de la régence et de Louis XV.

HISTORIQUES ET POLITIQUES

DU REGNE

DE LOUIS XVI,

DEPUIS SON MARIAGE JUSQU'A SA MORT.

Ouvrage composé sur des pièces authentiques
fournies à l'auteur, avant la révolution, par
plusieurs ministres et hommes d'état; et sur les
pièces justificatives recueillies, après le 10 août,
dans les cabinets de Louis XVI, à Versailles,
et au château des Tuileries.

Par JEAN-LOUIS SOULAVIE (l'aîné), correspon-
dant de l'ancienne Académie des Inscriptions et de celles
des Antiquités de Hesse-Cassel et Pétersbourg. Ancien
associé de celles de Nismes, Toulouse, Bordeaux,
Marseille, Pau, Dijon, Orléans, Montauban, Angers,
Arras, Metz, Larochelle, Châlons-sur-Marne, etc.

TOME

TROISIÈME.

A PARIS,

Chez TREUTTEL et WÜRTz, libraires, Quai Voltaire,
1o. 2; et à STRASBOURG, Grand'Rue, no. 15.

AN X. (1801.)

J'ai vu naître soudain dans tous les cœurs, une soif insatiable des richesses. J'ai vu se former en un moment, une détestable conjuration de s'enrichir, non par un honnéte travail et une industrie généreuse, mais par la ruine du prince, de l'état et de ses concitoyens.

MONTESQUIEU, 146. Lettre Persanne.

HISTORIQUES

E T

POLITIQUES.

CHAPITRE PREMIER. Continuation du ministère de M. Turgot. Il propose d'échanger la formule du serment du sacre et de transférer la cérémonie à Paris. Ses opinions antireligieuses. Allarmes du clergé. Portrait du clergé de France à l'avènement du roi à la couronne. - Portrait de sa masse. - Portrait de sa minorité incrédule. Portrait d'une autre minorité dévote et zélée pour les intérêts de la religion. Portraits de Dillon, de Cicé, de Boisgelin, de Loménie, de Colbert et autres de la première minorité. Portrait de Jarente, ministre de la feuille sous M. de Choiseul. Histoire des remontrances de la première assemblée. des évêques de France, tenue sous le règne

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Tom. III.

A

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de Louis XVI en 1775. Le clergé choisit dans son sein des prélats philosophes et mécréans pour parler au roi contre l'incrédulité et contre la philosophie. - Tableau des mœurs des français au commencement du règne de Louis XVI, présenté à ce monarque par les évêques de son royaume. Prédictions de la

chûte du trône et des autels par la même catastrophe. La chute du trône arrivera

quand il n'y aura plus de vertu en France,
suivant les évêques assemblés en 1775.
Le clergé unit ses griefs contre les pro-
testans à ceux contre la philosophie.
Réponse de Louis XVI.

LE

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E sacre du roi fut une occasion remarquable où M. Turgot commença à faire connaître ses principes sur la monarchie. Il proposa de faire la cérémonie à Paris, d'abord par économie et pour détruire aussi la dévotion locale, pour affaiblir de grands souvenirs religieux, celui du baptême de Clovis, et pour détruire la fable déjà rejetée des critiques, de l'huile de la sainte ampoule apportée du ciel par une colombe. M. Turgot essaya encore de changer la formule du sacre; il trouvait le serment du roi trop favorable au clergé, et trop peu favo

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