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ils se prosternaient devant lui en criant: Vous êtes le Fils de Dieu; mais il leur défendait, avec menaces, de le découvrir. Que peut-on demander encore, et comment Jésus eut-il pu se manifester avec plus d'éclat? Des foules nombreuses le suivaient, une multitude de gens étaient guéris. Les miracles qu'il opérait étaient d'un ordre particulier, ils avaient un caractère spécial. Ce n'étaient pas des signes du ciel, tels que les Juifs le demandaient. Il les faisait presque tous pour guérir des malades, pour consoler des affligés: sa bonté rayonnait plus que sa puissance dans toutes ces guérisons. Ces hommes en étaient émerveillés, mais encore plus touchés. Les démons eux-mêmes reconnaissaient sa vertu ; ils se prosternaient à ses pieds, ils criaient qu'il était le Fils de Dieu; il se montre le maître de toutes les créatures.

у 13. Il monta ensuite sur une montagne et il appela à lui ceux que lui-même voulut, et ils vinrent à lui. Il en établit douze pour être avec lui et pour les envoyer prêcher; à qui il donna la puissance de guérir les maladies et de chasser les démons, savoir: Simon, à qui il donna le nom de Pierre, puis Jacques, etc... Saint Marc intercale l'élection des douze apôtres au milieu de cette mission, la plus suivie de toutes. Il se choisit douze apôtres, ceux qu'il voulut... le texte grec est précis, pour nous montrer une volonté expresse

de Jésus il choisit ses apôtres sans aucun mérite de la part de ceux qu'il appelait. Il en établit douze... c'est un nombre consacré, arrêté dans la pensée de Dieu. Aussi nous voyons saint Pierre, dès le lendemain de l'Ascension, avant même le jour de la Pentecôte, faire élire saint Matthias à la place de Judas le traître, afin de conserver ce nombre prédestiné.

Les douze reçoivent l'ordre de préparer le peuple à la venue de Jésus-Christ : ils ont pouvoir sur les malades et les démons.

Saint Marc ne suit pas le même ordre que saint Matthieu dans la liste des douze; mais, comme les autres, il nomme le premier Simon à qui Jésus donne le nom de Pierre. Quand il nomme Jacques et son frère Jean, il dit que Jésus les appela Boanergès, c'est-à-dire fils du tonnerre. Il les nomme ainsi, dit saint Chrysostome, parce qu'ils devaient répandre par toute la terre les oracles éclatants de sa divinité. Judas arrive le dernier avec sa note infamante, le traître. Malgré le crime qui devait le rendre si tristement célèbre, il n'est pas moins choisi que les autres, il reçoit les mêmes pouvoirs, partage les mêmes grâces : mais il fut infidèle! Saint Marc a dit : Jésus appela ceux qu'il voulut, et ils vinrent à lui... librement, volontairement. La Providence de Dieu et la liberté humaine s'unissent dans l'éLES ÉVANGILES.

II.

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ils se prosternaient devant lui en criant: Vous êtes le Fils de Dieu; mais il leur défendait, avec menaces, de le découvrir. Que peut-on demander encore, et comment Jésus eut-il pu se manifester avec plus d'éclat? Des foules nombreuses le suivaient, une multitude de gens étaient guéris. Les miracles qu'il opérait étaient d'un ordre particulier, ils avaient un caractère spécial. Ce n'étaient pas des signes du ciel, tels que les Juifs le demandaient. Il les faisait presque tous pour guérir des malades, pour consoler des affligés: sa bonté rayonnait plus que sa puissance dans toutes ces guérisons. Ces hommes en étaient émerveillés, mais encore plus touchés. Les démons eux-mêmes reconnaissaient sa vertu; ils se prosternaient à ses pieds, ils criaient qu'il était le Fils de Dieu; il se montre le maître de toutes les créatures.

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13. Il monta ensuite sur une montagne et il appela à lui ceux que lui-même voulut, et ils vinrent à lui. Il en établit douze pour être avec lui et pour les envoyer prêcher; à qui il donna la puissance de guérir les maladies et de chasser les démons, savoir: Simon, à qui il donna le nom de Pierre, puis Jacques, etc... Saint Marc intercale l'élection des douze apôtres au milieu de cette mission, la plus suivie de toutes. Il se choisit douze apôtres, ceux qu'il voulut... le texte grec est précis, pour nous montrer une volonté expresse

de Jésus il choisit ses apôtres sans aucun mérite de la part de ceux qu'il appelait. Il en établit douze... c'est un nombre consacré, arrêté dans la pensée de Dieu. Aussi nous voyons saint Pierre, dès le lendemain de l'Ascension, avant même le jour de la Pentecôte, faire élire saint Matthias à la place de Judas le traître, afin de conserver ce nombre prédestiné.

Les douze reçoivent l'ordre de préparer le peuple à la venue de Jésus-Christ: ils ont pouvoir sur les malades et les démons.

Saint Marc ne suit pas le même ordre que saint Matthieu dans la liste des douze; mais, comme les autres, il nomme le premier Simon à qui Jésus donne le nom de Pierre. Quand il nomme Jacques et son frère Jean, il dit que Jésus les appela Boanergès, c'est-à-dire fils du tonnerre. Il les nomme ainsi, dit saint Chrysostome, parce qu'ils devaient répandre par toute la terre les oracles éclatants de sa divinité. Judas arrive le dernier avec sa note infamante, le traître. Malgré le crime qui devait le rendre si tristement célèbre, il n'est pas moins choisi que les autres, il reçoit les mêmes pouvoirs, partage les mêmes grâces: mais il fut infidèle! Saint Marc a dit : Jésus appela ceux qu'il voulut, et ils vinrent à lui... librement, volontairement. La Providence de Dieu et la liberté humaine s'unissent dans l'éLES ÉVANGILES.

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lection des apòtres par des liens mystérieux que personne ne peut dénouer. « Nous apprenons ici que Dieu ne rejette personne, en prévision de sa méchanceté future; mais qu'il l'honore, au contraire, par égard pour sa vertu présente. » (Théophilacte.)

† 20. Et étant venus en la maison, le peuple s'y assembla. Saint Marc reprend son récit, et nous montre la multitude assiégeant la maison où le Seigneur s'était réfugié. La presse était si grande qu'ils n'avaient pas même le temps de manger leur pain, c'est-à-dire de prendre leur repas; les pauvres gens parlent de la sorte le vivre de Jésus et des apôtres était plus que modeste.

† 21. Ce que ses proches ayant appris, ils vinrent pour se saisir de lui, car ils disaient qu'il avait perdu l'esprit. Ce verset a fort occupé les commentateurs l'explication la plus simple est la plus vraie. Ses proches... le mot est vague, il désigne des parents même éloignés la famille d'un Juif s'étendait loin. Quand il y aurait eu dans les proches de Jésus quelques membres qui auraient refusé de croire à la divinité de sa mission, quoi d'étonnant? Jésus n'a-t-il pas dit « que nul n'est prophète dans son pays, dans sa maison, dans sa famille ». Nazareth n'est-il pas un des lieux où il a été le plus mal reçu? Il est donc fort possible qu'en entendant le bruit qui se

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