Oeuvres de Séneque le philosophe, Band 2chez Letourmi le jeune, 1794 |
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Seite 456 - II tronque son verger contre toute raison, Sans observer temps ni saison, Lunes ni vieilles ni nouvelles. Tout languit et tout meurt. Ce Scythe exprime bien Un indiscret stoïcien: Celui-ci retranche de l'âme Désirs et passions, le bon et le mauvais, Jusqu'aux plus innocents souhaits. Contre de telles gens, quant à moi, je réclame. Ils ôtent à nos cœurs le principal ressort, Ils font cesser de vivre avant que l'on soit mort.
Seite 267 - Une tête effilée , une croupe arrondie ; On voit sur son poitrail ses muscles se gonfler, Et ses nerfs tressaillir, et ses veines s'enfler. Que du clairon bruyant le son guerrier l'éveille , Je le vois s'agiter, trembler, dresser l'oreille; Son épine se double et frémit sur son dos; D'une épaisse crinière...
Seite 320 - N'approche pas, ô mort ; ô mort, retire-toi. Mécénas fut un galant homme : II a dit quelque part : Qu'on me rende impotent, Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme Je vive, c'est assez, je suis plus que content.
Seite 256 - OB empoignait l'instrument; et la languette, ligula, courbée en demicercle, creusée en façon de gouttière, et arrondie dans son extrémité la plus éloignée du manche; ce qui...
Seite 267 - Nec vanos horret strepitus. Illi ardua cervix , Argutumque caput , brevis alvus , obesaque terga , Luxuriatque toris animosum pectus.
Seite 49 - Nous sommes parvenus à un tel point « de délicatesse, que nos pieds ne veulent plus fouler que des « pierres précieuses. Dans le Bain de Scipion, on trouve des rayeres « plutôt que des fenêtres, pratiquées dans un mur de pierre pour « introduire la lumière sans nuire à sa solidité. Maintenant, on ap...
Seite 340 - Papirius; de la différence du style oratoire et du style philosophique ; de la mort de Sénécion ; de la célébrité dans les siècles à venir; des terreurs paniques. Dans celle-ci, il dit à Lucilius : « Que la philosophie vous corrige de vos vices, mais qu'elle n'attaque pas ceux des autres ; qu'elle se garde bien de se déclarer hautement contre les mœurs publiques...
Seite 267 - ... poitrail ses muscles se gonfler, Et ses nerfs tressaillir, et ses veines s'enfler. Que du clairon bruyant le son guerrier l'éveille, Je le vois s'agiter, trembler, dresser l'oreille ; Son épine se double, et frémit sur son dos : D'une épaisse crinière il fait bondir les flots ; De ses naseaux brûlans il respire la guerre ; Ses yeux roulent du feu, son pied creuse la terre.
Seite 259 - ET univers que vous voyez, qui comprend le ciel et la terre, n'est qu'un tout, un vaste corps dont nous sommes les membres. La nature, en nous formant des mêmes principes et pour la même fin, nous a rendus frères ; c'est elle qui nous a inspiré une bienveillance mutuelle, et qui nous a rendus sociables. C'est elle qui...
Seite 258 - Le premier hommage qu'on doit aux dieux, c'est de croire en eux ; le second de reconnaître leur majesté et surtout leur bonté, sans laquelle il n'ya pas de majesté ; de savoir qui...