Discours sur l'histoire universelle, [à Mgr.le Dauphin.]: Avec la continuation jusqu'à l'an 1700, Volume 1

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[Impr.librairie de Veuve C.] Deis, 1850

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Fréquemment cités

Page 250 - Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! Voici, votre demeure va devenir déserte.
Page 237 - ... profondeur des trésors de la sagesse et de la science de Dieu! que ses jugements sont incompréhensibles , et que ses voies sont impénétrables ! Car qui a connu les desseins de Dieu , ou qui est entré dans ses conseils ? Qui lui a...
Page 134 - Depuis ce temps , l'ambition s'est jouée , sans aucune borne , de la vie des hommes ; ils en sont venus à ce point de s'entre-tuer sans se haïr : le comble de la gloire , et le plus beau de tous les arts , a été de se tuer les uns les autres3.
Page 149 - ... sur la terre où on n'ait servi de ces tristes et affreuses divinités, dont la haine implacable pour le genre humain exigeait de telles victimes.
Page 211 - A ce mot, tout change dans le monde : la loi cesse, ses figures passent , ses sacrifices sont abolis par une oblation plus parfaite. Cela fait , Jésus-Christ expire avec un grand cri ; toute la nature s'émeut ; le centurion qui le gardoit, étonné d'une telle mort, s'écrie qu'il est vraiment le Fils de Dieu ; et les spectateurs s'en retournent frappant leur poitrine. Au troisième jour, il ressuscite ; il parott aux siens qui l'avoient abandonné, et qui s'obstinoient à ne pas croire à sa résurrection.
Page 202 - ... qu'il ne faut jamais rien changer dans la religion qu'on trouve établie, et que c'est avoir perdu le sens que d'y penser. » Des philosophes si graves , et qui ont dit de si belles choses sur la nature divine , n'ont osé s'opposer à l'erreur publique , et ont désespéré de la pouvoir vaincre.
Page 215 - aimons cette parole intérieure et l'esprit où elle naît; « et en l'aimant, nous sentons en nous quelque chose « qui ne nous est pas moins précieux que notre esprit et « notre pensée, qui est le fruit de l'un et de l'autre, qui « les unit, qui s'unit à eux, et ne fait avec eux qu'une
Page 333 - Jésus-Christ prince des apôtres : d'où , en reprenant les pontifes qui ont servi sous la loi, on va jusqu'à Aaron et jusqu'à Moïse ; de là jusqu'aux patriarches , et jusqu'à l'origine du monde! Quelle suite, quelle tradition, quel enchaînement merveilleux ! Si notre esprit naturellement incertain , et devenu par ses incertitudes le jouet de ses propres raisonnements , a besoin , dans les questions où il y va du salut , d'être fixé et déterminé par quelque autorité certaine; quelle...
Page 263 - Juifs commençaient à s'attrouper autour de lui : nous les avons vus en Italie, en Hollande, en Allemagne, et à Metz, se préparer à tout vendre et à tout quitter pour le suivre. Ils...
Page 218 - Durant les temps d'ignorance, c'est-à-dire durant les temps qui ont précédé Jésus-Christ, ce que l'âme connaissait de sa dignité et de son immortalité l'induisait le plus souvent à erreur. Le culte des hommes morts faisait presque tout le fond de l'idolâtrie : presque tous les hommes sacrifiaient aux mânes, c'est-à-dire aux.

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