Gesammelte Schriften, Band 3

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E. Luft, P. Bickler & Company, 1858
 

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Seite 122 - Et vous, peuples si fiers du trépas de nos braves, Vous, les témoins de notre deuil, Ne croyez pas, dans votre orgueil, Que, pour être vaincus, les Français soient esclaves. Gardez-vous d'irriter nos vengeurs à venir ; Peut-être que le ciel, lassé de nous punir, Seconderait notre courage, Et qu'un autre Germanicus Irait demander compte aux Germains d'un autre âge De la défaite de Varus.
Seite 124 - Dieu du jour, dieu des vers , ils brisent ton image. C'en est fait : la victoire et la divinité Ne couronnent plus ton visage D'une double immortalité. C'en est fait : loin de toi jette un arc inutile. Non , tu n'inspiras point le vieux chantre d'Achille ; Non , tu n'es pas le dieu qui vengea les neuf Sœurs Des fureurs d'un monstre sauvage , Toi qui n'as pas un trait pour venger ton outrage Et terrasser tes ravisseurs.
Seite 153 - Qui ne s'ordonne pas à sa patrie , sa patrie au genre humain , et le genre humain à Dieu , n'a pas plus connu les lois de la politique que celui qui, se faisant une physique pour lui seul, et séparant ses relations personnelles d'avec les éléments , la terre et le soleil, n'aurait connu les lois de la nature.
Seite 99 - S'attachent aux longs crins des errantes cavales , Ou prêtent à la nuit des rayons imposteurs. Voilant de tous ses pas les rians artifices , Le monstre , au bord des précipices , Marche , sans les courber , sur la cime des fleurs . Et de sa robe aux sept couleurs II a déployé les caprices. A l'enfant qu'il attire il ouvre un frais chemin, Fait briller sa couronne et sourit ; dans sa main Flotte le blanc troène et les nénuphars jaunes. • Mon père , dit l'enfant , vois-tu le roi des aulnes...
Seite 99 - Le soir , près des foyers , racontent les nourrices. 11 croit voir. .. il a vu , sous le bois nébuleux , Un de ces vains esprits , de ces antiques gnomes , Qui , railleurs et cruels , doux et flatteurs fantômes , Se plaisent à troubler le songe des pasteurs : Soit qu'ils poussent leur rire à de courts intervalles , S'attachent aux longs crins des errantes cavales , Ou prêtent à la nuit des rayons imposteurs.
Seite 99 - Voila les hautes tours et la porte propice. Le pont mouvant s'abaisse; il entre; et la nourrice Apporte sur le seuil un vacillant flambeau. Le père avec tendresse écarte son manteau. Soyez donc plus discrète, il m'a durant la route, saure, entretenu des esprits qu'il redoute; [1 criait dans mes bras, mais maintenant il dort; Reprenez votre enfant — Oh! dit-elle, il est mort!
Seite 123 - Léon les chefs-d'œuvre divins Sous un ciel sans clarté suivront les froids Germains; Les vaisseaux d'Albion attendent nos statues. Des profanateurs inhumains Vont-ils anéantir tant de veilles savantes? Porteront-ils le fer sur les toiles vivantes Que Raphaël anima de ses mains? Dieu du jour, dieu des vers, ils brisent ton image. C'en est fait: la victoire et la divinité Ne couronnent plus ton visage D'une double immortalité.
Seite 99 - Le pont mouvant s'abaisse , il entre , et la nourrice Apporte sur le seuil un vacillant flambeau. Le père avec tendresse écarte son manteau : — Soyez donc plus discrète; il m'a durant la route . Isaure , entretenu des Esprits qu'il redoute ; II criait dans...
Seite 122 - L'étranger, qui nous trompe, écrase impunément La justice et la foi par la force étouffées; Il ternit pour jamais sa splendeur d'un moment. Il triomphe en barbare et brise nos trophées. Que cet orgueil est misérable et vain ! Croit-il anéantir tous nos titres de gloire?
Seite 277 - Bénis ton sort. Par toi la poésie A d'un grand peuple ému les derniers rangs. Le chant qui vole à l'oreille saisie Souffla tes vers même aux plus ignorants. Vos orateurs parlent à qui sait lire; Toi, conspirant tout haut contre les rois, Tu marias, pour ameuter les Voix, Des airs de vielle aux accents de la lyre.

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