Revue d'Auvergne, Band 15Société des amis de l'Université de Clermont, 1898 |
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Seite 53 - En vous parlant peut-être pour la dernière fois , je vous déclare que ma conscience ne me reproche rien , et que mes défenseurs ne vous ont dit que la vérité. > Je n'ai jamais craint que ma conduite fût examinée publiquement ; mais mon cœur est déchiré de trouver dans l'acte d'accusation l'imputation d'avoir voulu faire répandre le sang du peuple...
Seite 128 - Ne savais-tu donc pas, comédienne imprudente, Que ces cris insensés qui te sortaient du cœur, De ta joue amaigrie augmentaient la pâleur? Ne savais-tu donc pas que sur ta tempe ardente Ta main de jour en jour se posait plus tremblante, Et que c'est tenter Dieu que d'aimer la douleur?
Seite 129 - Oui, oui, tu le savais, qu'au sortir du théâtre, Un soir dans ton linceul il faudrait te coucher. Lorsqu'on te rapportait plus froide que l'albâtre, Lorsque le médecin, de ta veine bleuâtre, Regardait goutte à goutte un sang noir s'épancher, Tu savais quelle main venait de te toucher. XXVI Oui, oui, tu le savais, et que, dans cette vie, Rien n'est bon que d'aimer, n'est vrai que de souffrir.
Seite 128 - Ah! tu vivrais encor sans cette âme indomptable. Ce fut là ton seul mal, et le secret fardeau Sous lequel ton beau corps plia comme un roseau. Il en soutint longtemps la lutte inexorable. C'est le Dieu tout-puissant, c'est la Muse implacable Qui dans ses bras en feu t'a portée au tombeau.
Seite 129 - Meurs donc! ta mort est douce et ta tâche est remplie. Ce que l'homme ici-bas appelle le génie, C'est le besoin d'aimer; hors de là tout est vain. Et, puisque tôt ou tard l'amour humain s'oublie, II est d'une grande âme et d'un heureux destin D'expirer comme toi pour un amour divin ! Octobre i8J6.
Seite 128 - Connaissais-tu si peu l'ingratitude humaine? Quel rêve as-tu donc fait de te tuer pour eux ! Quelques bouquets de fleurs te rendaient-ils si vaine, Pour venir nous verser de vrais pleurs sur la scène, S Lorsque tant d'histrions et d'artistes fameux, Couronnés mille fois, n'en ont pas dans les yeux?
Seite 128 - Que ne détournais-tu la tête pour sourire, Comme on en use ici quand on feint d'être ému? Hélas! on t'aimait tant, qu'on n'en aurait rien vu. Quand tu chantais le Saule, au lieu de ce délire, Que ne t'occupais-tu de bien porter ta lyre? La Pasta fait ainsi : que ne l'imitais-tu?
Seite 128 - Ce qu'il nous faut pleurer sur ta tombe hâtive, Ce n'est pas l'art divin, ni ses savants secrets : Quelque autre étudiera cet art que tu créais; C'est ton âme, Ninette, et ta grandeur naïve, C'est cette voix du cœur qui seule au cœur arrive, Que nul autre, après toi, ne nous rendra jamais.
Seite 49 - ... de quelques conventions que la royauté s'enveloppe, elle est un crime éternel, contre lequel tout homme a le droit de s'élever et de s'armer; elle est un de ces attentats que l'aveuglement même de tout un peuple ne saurait justifier.
Seite 128 - C'est le Dieu tout-puissant, c'est la Muse implacable Qui dans ses bras en feu t'a portée au tombeau. xx Que ne l'étouffais-tu, cette flamme brûlante Que ton sein palpitant ne pouvait contenir! Tu vivrais, tu verrais te suivre et t'applaudir De ce public blasé la foule indifférente, Qui prodigue aujourd'hui sa faveur inconstante A des gens dont pas un, certes, n'en doit mourir. XXI Connaissais-tu si peu l'ingratitude humaine? Quel rêve as-tu donc fait de te tuer pour eux?