Les quatre saisons du Parnasse, ou choix de poésies légeres depuis le commencement du XIXe siecle: avec des mélanges littéraires, et des notices sur les pieces nouvelles, Band 2 |
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Seite 115 - Mais si vous vous obstinez à rejeter mon secours, attendez-vous que je ne le dirai à personne. Si vous persistez à vous creuser l'esprit pour trouver de nouveaux malheurs, choisissez-les tels que vous voudrez : je suis Roi, je puis vous en procurer au gré de vos souhaits ; et, ce qui sûrement ne vous arrivera pas vis-à-vis de vos ennemis, je cesserai de vous persécuter, quand vous ces-serez de mettre votre gloire à l'être.
Seite 114 - Il faut à la fin être sage et heureux. Vous avez fait assez parler de vous par des singularités peu convenables à un véritable grand homme. Démontrez à vos ennemis que vous pouvez avoir quelquefois le sens commun : cela les fâchera, sans vous faire tort.
Seite 176 - Dans ses écrits, il ne sut jamais former un tout ensemble : cette première opération qui ordonne et met tout à sa place était pour lui trop lente et trop pénible. Il écrivait de verve avant d'avoir rien médité : aussi at-il écrit de belles pages comme il disait lui-même, mais il n'a jamais fait un livre. Or ce défaut d'ensemble disparaissait dans le cours libre et varié de la conversation.
Seite 116 - Il ya cette diltérence entre ces deux présens de la nature, que l'esprit, à quelque degré qu'on le suppose, est plus avide de concevoir et d'enfanter; le talent plus jaloux d'exprimer et d'orner. L'esprit s'occupe du fond qu'il creuse sans cesse; le talent s'attache à la forme qu'il...
Seite 117 - L'esprit qui trouve l'or en lingots ajoute aux richesses du genre humain; mais le talent façonne cet or en meubles et en statues qui ajoutent à nos jouissances, et sont à la fois, pour nous, sources de plaisirs et monuments de gloire. On peut rendre heureusement les pensées des philosophes : ils ne craignent pas la traduction qui tue le talent. L'homme qui n'aurait strictement que de l'esprit ne laisserait que ses idées; mais l'homme à talent ne peut rien céder de ce qu'il fait : il a, pour...
Seite 49 - L'art de plaire sans art, la douceur ingénue, « Ei la grâce plus belle encor que la beauté. « Pour plaire comme lui votre recette est sûre : Vous allez droit au cœur; et, pour les gagner tous, Votre secret est d'être vous. Vous n'imitez jamais, vous suivez la nature. Quel destin enchanteur que d'être votre époux ! Tous deux faut-il si tôt vous éloigner de nous ! Mais son bonheur le veut ; il vous est nécessaire.
Seite 114 - J'admire vos talents, je m'amuse de vos rêveries, qui, soit dit en passant, vous occupent trop et trop longtemps. Il faut, à la fin, être sage et heureux. Vous avez fait assez parler de vous par des singularités peu convenables à un véritable grand homme. Démontrez à vos ennemis que vous pouvez quelquefois avoir le sens commun ; cela les fâchera sans vous faire tort.
Seite 80 - A LA RIVIERE D'HIERE. Sur tes rives , charmante Hière , Vois sans trouble , ainsi que tes flots , Couler les jours d'un solitaire Qui te demande le repos. Que ce champ que ton eau féconde Soit pour moi les bornes du monde . Soit pour moi l'univers entier. Loin des mortels et du mensonge , Que mon esprit jamais ne songe Qu'à ce saule , à ce peuplier Qui couvre ton eau vagabonde ! Assez ton bord hospitalier De grâce et de fraîcheur abonde. Ah ! s'il se peut , prête à ton onde La vertu de faire...
Seite 8 - ... Qu'un peu d'aisance entre chez nous ; Que jamais la vertu n'en sorte. Mais n'en laissez point approcher Tout front qui devrait se cacher, Ces échappés de l'indigence, Que Plutus couvrit de ses dons, Si surpris de leur opulence , Si bas avec tant d'arrogance, Si petits dans leurs grands salons. Oh ! que...
Seite 20 - ... calme, éclaire les tombeaux Des peuples, dont tu vis s'élever les berceaux Qui pourrait s'égaler à ta vaste puissance ? Ta présence est le jour, la nuit est ton absence, La nature sans toi, c'est l'univers sans Dieu. Père de la lumière, et des vents et du feu, Renfermant dans les plis de ta robe éclatante Le rubis, l'émeraude et l'opale inconstante, D'une pluie à jets d'or inonde l'univers ; Et la décomposant dans le prisme des airs, Nuance des saisons la mobile ceinture; Suspends...