Mémoires de Madame de Rémusat 1802-1808, Band 3

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Seite 50 - N'y at-il pas des motifs particuliers qui doivent plus fortement nous attacher à Napoléon Ier, notre Empereur? R. — • Oui : car il est celui que Dieu a suscité dans les circonstances difficiles pour rétablir le culte public de la religion sainte de nos pères, et pour en être le protecteur. Il a ramené et conservé l'ordre public par sa sagesse profonde et active; il défend...
Seite 366 - Elle peut être certaine que, dans tous les cas, je me comporterai avec elle comme avec le roi son père. Qu'elle croie à mon désir de tout concilier, et de trouver des occasions de lui donner des preuves de mon affection et de ma parfaite estime. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde. NAPOLÉON.
Seite 364 - Altesse déchire par là ses droits. Qu'elle ferme l'oreille à des conseils faibles et perfides. Elle n'a pas le droit de juger le prince de la Paix ; ses crimes, si on lui en reproche, se perdent dans les droits du trône. J'ai souvent manifesté le désir que le prince de la Paix fût éloigné des affaires; l'amitié du roi Charles m'a porté souvent à me taire et à détourner les yeux des faiblesses de son attachement. Misérables hommes que nous sommes i Faiblesse et erreur, c'est notre devise!
Seite 364 - Mais tout cela peut se concilier. Que le prince de la Paix soit exilé d'Espagne, et je lui offre un refuge en France. Quant à l'abdication de Charles IV, elle a eu lieu dans un moment où mes armées couvraient les Espagnes, et aux yeux de l'Europe et de la postérité je paraîtrais n'avoir envoyé tant de troupes que pour précipiter du trône mon allié et mon ami. Comme souverain voisin, il m'est permis de vouloir connaître avant* de reconnaître cette abdication.
Seite 363 - ... de la conduite du prince de la Paix ; mais ce que je sais bien, c'est qu'il est dangereux pour les rois d'accoutumer les peuples à répandre du sang et à se faire justice euxmêmes ; je prie Dieu que...
Seite 94 - Son accent allait à l'âme ; elle me fit peine. Je lui dis : « Eh bien ! madame , jetez cette lettre au feu : je ne serai plus assez puissant pour faire condamner votre mari.
Seite 363 - Je ne suis point juge de ce qui s'est passé et de la conduite du prince de la Paix ; mais ce que je sais bien, c'est qu'il est dangereux pour les rois d'accoutumer les peuples à répandre du sang et à se faire justice...
Seite 108 - On se plaint que nous n'ayons pas de littérature ; c'est la faute du ministre de l'intérieur. Il est ridicule de commander une églogue à un poète, comme on commande une robe de mousseline.
Seite 49 - Napoléon, premier, notre empereur ? R. Les chrétiens doivent aux princes qui les gouvernent, et nous devons en particulier à Napoléon Ier, notre empereur, l'amour, le respect, l'obéissance, la fidélité, le service militaire, les tributs ordonnés pour la conservation et la défense de l'empire et de son trône ; nous lui devons encore des prières ferventes pour son salut et pour la prospérité spirituelle et temporelle de l'Élal.
Seite 363 - VAR n'en aura plus si jamais elle est malheureuse. Les peuples se vengent volontiers des hommages qu'ils nous rendent. Comment , d'ailleurs, pourrait-on faire le procès au prince de la Paix, sans le faire à la reine et au roi, votre père? Ce procès alimentera les haines et les passions factieuses ; le résultat en sera funeste pour votre couronne. VAR n'ya de droits que ceux que lui a transmis sa mère. Si le procès la déshonore, VAR déchire par là ses droits.

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