Histoire de France pendant le XVIIIe siècle, Band 2

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Seite 253 - Par quel prodige avais-tu, à l'âge de vingt-cinq ans, la vraie philosophie et la vraie éloquence, sans autre étude que le secours de quelques bons livres ? Gomment avais-tu pris un essor si haut dans le siècle des petitesses? Et comment la simplicité d'un enfant timide couvrait-elle cette profondeur et cette force de génie ? Je sentirai longtemps avec amertume le prix de ton amitié ; à peine en ai-je goûté les charmes (i).
Seite 45 - Je vous prie, madame, et , s'il le faut , je vous t ordonne , defaire tout ce que l'évêque de Fréjus vous dira de ma part comme si c'était moi-même -, signé Louis.
Seite 351 - Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle.
Seite 250 - Quand Belle-Isle partit une nuit De Prague à petit bruit , • II dit , voyant la lune : Lumière de mes jours, Astre de ma fortune , Conduisez-moi toujours.
Seite 252 - ... depuis se développer : familiarisé avec le trépas, tu le sentis approcher avec cette indifférence que les philosophes s'efforçaient jadis ou d'acquérir ou de montrer: accablé de...
Seite 253 - ... cette indifférence que les philosophes s'efforçaient jadis ou d'acquérir ou de montrer: accablé de souffrances au dedans et au dehors, privé de la vue, perdant chaque jour une partie de toi-même, ce n'était que par un excès de vertu que tu n'étais point malheureux, et cette vertu ne te coûtait point d'effort.
Seite 83 - est indépendante de toute autre, et nul pouvoir ne peut donner « la moindre atteinte à son autorité. « 2° II n'appartient pas aux ministres de l'Église de fixer « les termes que Dieu a placés entre les deux puissances : les « canons de l'Église ne deviennent lois de l'État qu'autant « qu'ils sont revêtus de l'autorité du souverain. « 3° A la puissance temporelle seule appartient la juridic...
Seite 279 - Lorraine, et la détruire s'il était possible. Le maréchal de Schmettau avait été envoyé par le roi de Prusse auprès de Louis XV, tant pour rendre compte des mouvemens de l'armée française, que pour presser le roi de remplir ses engagemens, en poursuivant jusqu'en Bavière les troupes de la (i) 31 juillet.
Seite 279 - Prusse entrerait en campagne le 17 août, et qu'il emploierait cent mille hommes à la diversion qu'il allait faire en faveur de l'Alsace. Ce maréchal mit tout en usage pour donner aux armées françaises plus d'activité et de vigueur ; et peut-être y serait-il parvenu , si Louis XV ne fût pas tombé malade à Metz.
Seite 57 - On prétend qu'il aimait à ensanglanter ses débauches, et qu'il exerçait différentes sortes de barbaries sur les courtisanes qui lui étaient amenées. La tradition populaire , d'accord avec quelques mémoires, l'accuse de plusieurs homicides. Il commettait, dit-on, des meurtres sans intérêt , sans vengeance, sans colère. Il tirait sur des couvreurs, afin d'avoir le barbare plaisir de les...

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