Théâtre complet de J. Racine

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Firmin-Didot, 1853 - 663 Seiten
Donacion de la Biblioteca de Zea. Con retrato del Autor.
 

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Seite 541 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux; Le ciel . tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Seite 110 - Oui , puisque je retrouve un ami si fidèle , Ma fortune va prendre une face nouvelle; Et déjà son courroux semble s'être adouci Depuis qu'elle a pris soin de nous rejoindre ici.
Seite 142 - Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle. Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage.
Seite 313 - Seigneur, songez-vous en vous-même Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ? Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ? Que le jour recommence et que le jour finisse, Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice, Sans que de tout le jour je puisse voir Titus...
Seite 613 - O mont de Sinaï, conserve la mémoire De ce jour à jamais auguste et renommé, Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire. Dis-nous, pourquoi ces feux et ces éclairs, Ces torrents de fumée, et ce bruit dans les airs, Ces trompettes et ce tonnerre ? Venait-il renverser l'ordre des éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre ? UNE AUTRE.
Seite 565 - Pour moi , que tu retiens parmi ces infidèles, Tu sais combien je hais leurs fêtes criminelles , Et que je mets au rang des profanations Leur table , leurs festins et leurs...
Seite 640 - En tes serments jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi...
Seite 606 - L'impie Achab détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce champ fatal Jézabel immolée, Sous les pieds des chevaux cette reine foulée, Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps hideux les membres déchirés...
Seite 518 - Portant partout le trait dont je suis déchiré, Contre vous, contre moi, vainement je m'éprouve : Présente, je vous fuis ; absente, je vous trouve ' ; Dans le fond des forêts votre image me suit ; La lumière du jour, les ombres de la nuit, Tout retrace à mes yeux les charmes que j'évite ; Tout vous livre à l'en vi le rebelle Hippolyte. Moi-même , pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche , et ne me trouve plus ; Mon arc, mes javelots , mon char, tout m'importune...
Seite 479 - D'un œil aussi content, d'un cœur aussi soumis Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis, Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, • Tendre au fer de Calchas une tête innocente ; Et respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m'avez donné.

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