Catherine d'Overmeire: étudeMichel Lévy Frères, 1873 - 372 pages |
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... tenait à toutes mains . - Voyez , reprit alors madame de Meetkerke , vous qui me reprochez de l'élever mal , voyez ce que j'en` ai fait ! C'est moi qui chaque jour la lavais , l'habillais , et l'endormais en chantant dans son petit lit ...
... tenait à toutes mains . - Voyez , reprit alors madame de Meetkerke , vous qui me reprochez de l'élever mal , voyez ce que j'en` ai fait ! C'est moi qui chaque jour la lavais , l'habillais , et l'endormais en chantant dans son petit lit ...
Page 40
... tenait de son père , quelque chose qui ressem- blait de loin à de la pitié . Quand elle parvenait à en- gourdir sa pensée , et que tour à tour elle regardait les yeux si grands et si doux de Catherine , ses formes juvéniles , son teint ...
... tenait de son père , quelque chose qui ressem- blait de loin à de la pitié . Quand elle parvenait à en- gourdir sa pensée , et que tour à tour elle regardait les yeux si grands et si doux de Catherine , ses formes juvéniles , son teint ...
Page 47
... faisait peur à la petite fille , qui , n'osant avancer , se tenait debout , les mains pendantes . - Mon enfant , lui dit - elle d'un ton froid , demain on vous conduira dans une grande maison où il n'y a CATHERINE D'OVERMEIRE 47.
... faisait peur à la petite fille , qui , n'osant avancer , se tenait debout , les mains pendantes . - Mon enfant , lui dit - elle d'un ton froid , demain on vous conduira dans une grande maison où il n'y a CATHERINE D'OVERMEIRE 47.
Page 61
... tenait dans ses deux mains la maîtresse d'études , les élèves se précipitaient à genoux sur leurs bancs . L'une d'elles récitait la prière du matin , puis tout le monde se rendait à la chapelle pour assister à la messe , de là au ...
... tenait dans ses deux mains la maîtresse d'études , les élèves se précipitaient à genoux sur leurs bancs . L'une d'elles récitait la prière du matin , puis tout le monde se rendait à la chapelle pour assister à la messe , de là au ...
Page 84
... tenait très - droit en marchant , la tête haute et le regard scrutateur . Ses che- veux presque ras dessinaient trois pointes aiguës autour de son front ; ses yeux gris semblaient illuminer son vi- sage armé d'un nez en bec d'aigle ; et ...
... tenait très - droit en marchant , la tête haute et le regard scrutateur . Ses che- veux presque ras dessinaient trois pointes aiguës autour de son front ; ses yeux gris semblaient illuminer son vi- sage armé d'un nez en bec d'aigle ; et ...
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Expressions et termes fréquents
aban allait amant Anvers assise avez baissa Belgique blanc blonds bonne bonne femme bout bras Bruges Bruxelles Busterback C'était Cathe Catherine chère cheval cheveux chose cœur comte de Goyck comtesse consoler couvent couvre-pied d'elle demandait dentellières devant Dieu disait disait-il dit-il dominicain doucement duc de Lotharingie enfant enfin épaules ERNEST FEYDEAU eût faisait fenêtre fille Flamande front genoux Gertrude grand'maman grand'mère homme j'ai J'étais riche jamais jeune jour Juliette l'air l'avocat l'enfant laissa leva lèvres madame d'Overmeire madame de Meetkerke mademoiselle mains maintenant maison maîtresse malheur Marcel ment mère messeyait monde monsieur murs n'avait pâle parler paroles passé peintre pendant pensée père personne petite petite-fille Picarde pieds pleurait porte poussa pouvait prit promener regardait religieuses répondit reprit-il reste rien rine robe rouge s'écria sais sentait serra seule sorte soudain souf sourire tête therine Tonkin tremblant trouver vieille femme Virginie visage vitrail voix voulait yeux
Fréquemment cités
Page 310 - ... mauvais anges sont punis et tout finit bien. Le détail est admirablement rendu. Pourquoi y at-il tant de péripéties ? Signalons les confessions artistiques de Marcel, qui s'efforce d'être vrai, en peinture. Feydeau parle par sa bouche : « Eugène Delacroix, le plus grand peintre de notre siècle, fut traîné dans la boue pendant trente ans par des crétins dont je ne voudrais pas pour nettoyer ma palette... » Marcel parle alors d'un tableau présenté au salon : « Le public faisait cercle...
Page 321 - Peuh ! le public est devenu bien hypocrite. Même en peinture, maintenant, il n'aime que les périphrases. Le mot propre lui fait peur. Pour un petit bout de gorge qu'on lui montre , il pousse des cris de paon. On dirait qu'on l'assassine !
Page 219 - Malheur à vous! scribes et pharisiens hypocrites, qui purifiez le dehors de la coupe et du vase, pendant qu'au dedans vous êtes pleins de rapines et de souillures.
Page 312 - Homme qui se brûle lu cervelle. « Je trouvais, dit-il, dans cet acte un certain agencement de lignes fort régalant: la tête extravasée dans la fumée, les pieds rejetés en avant, le buste ployé sur les reins, la main tendue, toute frémissante, une pose originale enfin... » Vous voyez que le peintre Marcel abonde à son tour dans la théorie de Gœthe, que nous citions tout à l'heure; il lui faut le régal, non l'émotion véritable, la nature toute crue, hideuse ou basse, au lieu de cette...
Page 311 - ... s'efforce d'être vrai, en peinture. Feydeau parle par sa bouche : « Eugène Delacroix, le plus grand peintre de notre siècle, fut traîné dans la boue pendant trente ans par des crétins dont je ne voudrais pas pour nettoyer ma palette... » Marcel parle alors d'un tableau présenté au salon : « Le public faisait cercle autour de mon œuvre, à l'exposition ; ils ont invectivé le public, ils ont dit que j'étais un peintre d'une immoralité révoltante. Enfin, ils m'ont appelé réaliste....
Page 312 - ... dont je ne voudrais pas pour nettoyer ma palette... » Marcel parle alors d'un tableau présenté au salon : « Le public faisait cercle autour de mon œuvre, à l'exposition ; ils ont invectivé le public, ils ont dit que j'étais un peintre d'une immoralité révoltante. Enfin, ils m'ont appelé réaliste. Réaliste, grand Dieu ! je vous avouerai que je voudrais bien l'être ! mais il me manque tant de qualités pour cela ! je n'en ai jamais connu qu'un seul : celui qui, tenez, vous pouvez...
Page 310 - ... oreilles prudes. M. Feydeau nous le dit lui-même , ou du moins nous le fait dire par son peintre Marcel : « Un tas de vieux farceurs qui se sont faits ermites à l'âge où les désirs ne sont plus servis par la force , plus jaloux de l'argent que de la réputation gagnée par les autres, éreintent, pardon du mot, mais il est consacré, tous ceux qui ont leur franc-parler dans l'art et ne s'abaissent pas à des hypocrisies d'expression faites. pour des Tartufes qui veulent cacher leur jeu....
Page 228 - Depuis bien des « années je vous exhorte inutilement avec douceur, en « vous prêchant , en priant et en pleurant ; mais , selon « le proverbe de mon pays , là où la bénédiction ne « peut rien, le bâton peut quelque chose. Voilà que « nous exciterons contre vous les princes et les prélats , « qui , hélas ! armeront contre cette terre les nations et « les royaumes , et beaucoup périront par le glaive ; les « terres seront ravagées , les murs renversés , et vous « tous , ô douleur...
Page 109 - L'institution a pour objet d'« inspirer aux jeunes personnes, avec la simplicité des mœurs, le respect et l'amour de la religion, former leur cœur à la vertu, et orner leur esprit par l'étude des sciences utiles...
Page 201 - ... plus besoin de personne; et alors, comme tu es toujours belle, ta maison devient le rendez-vous de la meilleure compagnie. Les étrangers de distinction se font mener chez toi, heureux de mettre à tes pieds leurs hommages. Ah! être fille, et une belle fille! et blonde! et avoir dix-huit ans ! et rester libre ! Mais c'est le rêve de tous les êtres intelligents! Et tu es tout cela, et tu te plains!... » / Voyons, soyons juste. M. Sainte-Beuve, citant une théorie de Gœthe, insinue que l'idée...