Catherine d'Overmeire: étudeMichel Lévy Frères, 1873 - 372 pages |
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... l'année 1840 , une maison éle- vait encore à Bruges son pignon découpé sur une rue large et plus solitaire que toutes les autres . Derrière elle , un jardin un peu allongé , planté de légumes et d'arbres à fruits , s'en allait , entre ...
... l'année 1840 , une maison éle- vait encore à Bruges son pignon découpé sur une rue large et plus solitaire que toutes les autres . Derrière elle , un jardin un peu allongé , planté de légumes et d'arbres à fruits , s'en allait , entre ...
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... l'amour de l'ordre et des habitudes . Le jour jaune passant à travers le vitrail s'étalait dou- cement comme un glacis sur le parquet brun et repo- sait l'œil . Des parfums de linge blanc , de paille de jonc , de vieux bois , de tabac à ...
... l'amour de l'ordre et des habitudes . Le jour jaune passant à travers le vitrail s'étalait dou- cement comme un glacis sur le parquet brun et repo- sait l'œil . Des parfums de linge blanc , de paille de jonc , de vieux bois , de tabac à ...
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... l'invasion française le surprit à Anvers , où il se pavanait sous l'uniforme blanc de l'Autriche . Il se battit comme un brave , fut blessé et renvoyé chez lui par Dumouriez avec l'invitation de se tenir tranquille . Mais la Flandre ...
... l'invasion française le surprit à Anvers , où il se pavanait sous l'uniforme blanc de l'Autriche . Il se battit comme un brave , fut blessé et renvoyé chez lui par Dumouriez avec l'invitation de se tenir tranquille . Mais la Flandre ...
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... à peine s'il avait le temps de respirer . Il était toujours en route , à cheval , le casque en tête , campant dans les faubourgs de toutes les capitales , et n'écrivant jamais à sa femme que pour se plaindre de l'incurie de ses chefs et ...
... à peine s'il avait le temps de respirer . Il était toujours en route , à cheval , le casque en tête , campant dans les faubourgs de toutes les capitales , et n'écrivant jamais à sa femme que pour se plaindre de l'incurie de ses chefs et ...
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... à manger le reste de son bien . La révolution belge n'émut que médiocre- ment ce vieux soudard qui en avait vu bien d'autres ! Cependant , espérant en tirer quelque profit , il la favo- risa de tout son pouvoir , porta l'un des premiers ...
... à manger le reste de son bien . La révolution belge n'émut que médiocre- ment ce vieux soudard qui en avait vu bien d'autres ! Cependant , espérant en tirer quelque profit , il la favo- risa de tout son pouvoir , porta l'un des premiers ...
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Expressions et termes fréquents
aban allait amant Anvers assise avez baissa Belgique blanc blonds bonne bonne femme bout bras Bruges Bruxelles Busterback C'était Cathe Catherine chère cheval cheveux chose cœur comte de Goyck comtesse consoler couvent couvre-pied d'elle demandait dentellières devant Dieu disait disait-il dit-il dominicain doucement duc de Lotharingie enfant enfin épaules ERNEST FEYDEAU eût faisait fenêtre fille Flamande front genoux Gertrude grand'maman grand'mère homme j'ai J'étais riche jamais jeune jour Juliette l'air l'avocat l'enfant laissa leva lèvres madame d'Overmeire madame de Meetkerke mademoiselle mains maintenant maison maîtresse malheur Marcel ment mère messeyait monde monsieur murs n'avait pâle parler paroles passé peintre pendant pensée père personne petite petite-fille Picarde pieds pleurait porte poussa pouvait prit promener regardait religieuses répondit reprit-il reste rien rine robe rouge s'écria sais sentait serra seule sorte soudain souf sourire tête therine Tonkin tremblant trouver vieille femme Virginie visage vitrail voix voulait yeux
Fréquemment cités
Page 310 - ... mauvais anges sont punis et tout finit bien. Le détail est admirablement rendu. Pourquoi y at-il tant de péripéties ? Signalons les confessions artistiques de Marcel, qui s'efforce d'être vrai, en peinture. Feydeau parle par sa bouche : « Eugène Delacroix, le plus grand peintre de notre siècle, fut traîné dans la boue pendant trente ans par des crétins dont je ne voudrais pas pour nettoyer ma palette... » Marcel parle alors d'un tableau présenté au salon : « Le public faisait cercle...
Page 321 - Peuh ! le public est devenu bien hypocrite. Même en peinture, maintenant, il n'aime que les périphrases. Le mot propre lui fait peur. Pour un petit bout de gorge qu'on lui montre , il pousse des cris de paon. On dirait qu'on l'assassine !
Page 219 - Malheur à vous! scribes et pharisiens hypocrites, qui purifiez le dehors de la coupe et du vase, pendant qu'au dedans vous êtes pleins de rapines et de souillures.
Page 312 - Homme qui se brûle lu cervelle. « Je trouvais, dit-il, dans cet acte un certain agencement de lignes fort régalant: la tête extravasée dans la fumée, les pieds rejetés en avant, le buste ployé sur les reins, la main tendue, toute frémissante, une pose originale enfin... » Vous voyez que le peintre Marcel abonde à son tour dans la théorie de Gœthe, que nous citions tout à l'heure; il lui faut le régal, non l'émotion véritable, la nature toute crue, hideuse ou basse, au lieu de cette...
Page 311 - ... s'efforce d'être vrai, en peinture. Feydeau parle par sa bouche : « Eugène Delacroix, le plus grand peintre de notre siècle, fut traîné dans la boue pendant trente ans par des crétins dont je ne voudrais pas pour nettoyer ma palette... » Marcel parle alors d'un tableau présenté au salon : « Le public faisait cercle autour de mon œuvre, à l'exposition ; ils ont invectivé le public, ils ont dit que j'étais un peintre d'une immoralité révoltante. Enfin, ils m'ont appelé réaliste....
Page 312 - ... dont je ne voudrais pas pour nettoyer ma palette... » Marcel parle alors d'un tableau présenté au salon : « Le public faisait cercle autour de mon œuvre, à l'exposition ; ils ont invectivé le public, ils ont dit que j'étais un peintre d'une immoralité révoltante. Enfin, ils m'ont appelé réaliste. Réaliste, grand Dieu ! je vous avouerai que je voudrais bien l'être ! mais il me manque tant de qualités pour cela ! je n'en ai jamais connu qu'un seul : celui qui, tenez, vous pouvez...
Page 310 - ... oreilles prudes. M. Feydeau nous le dit lui-même , ou du moins nous le fait dire par son peintre Marcel : « Un tas de vieux farceurs qui se sont faits ermites à l'âge où les désirs ne sont plus servis par la force , plus jaloux de l'argent que de la réputation gagnée par les autres, éreintent, pardon du mot, mais il est consacré, tous ceux qui ont leur franc-parler dans l'art et ne s'abaissent pas à des hypocrisies d'expression faites. pour des Tartufes qui veulent cacher leur jeu....
Page 228 - Depuis bien des « années je vous exhorte inutilement avec douceur, en « vous prêchant , en priant et en pleurant ; mais , selon « le proverbe de mon pays , là où la bénédiction ne « peut rien, le bâton peut quelque chose. Voilà que « nous exciterons contre vous les princes et les prélats , « qui , hélas ! armeront contre cette terre les nations et « les royaumes , et beaucoup périront par le glaive ; les « terres seront ravagées , les murs renversés , et vous « tous , ô douleur...
Page 109 - L'institution a pour objet d'« inspirer aux jeunes personnes, avec la simplicité des mœurs, le respect et l'amour de la religion, former leur cœur à la vertu, et orner leur esprit par l'étude des sciences utiles...
Page 201 - ... plus besoin de personne; et alors, comme tu es toujours belle, ta maison devient le rendez-vous de la meilleure compagnie. Les étrangers de distinction se font mener chez toi, heureux de mettre à tes pieds leurs hommages. Ah! être fille, et une belle fille! et blonde! et avoir dix-huit ans ! et rester libre ! Mais c'est le rêve de tous les êtres intelligents! Et tu es tout cela, et tu te plains!... » / Voyons, soyons juste. M. Sainte-Beuve, citant une théorie de Gœthe, insinue que l'idée...