Oeuvres complètes, Band 7Debarle, 1798 |
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... belles maximes de la philosophie , n'a pas , à beaucoup près , guéri tous ses maux , parce qu'ils sont incurables . VOTRE Ovide , cher Rufin , vous salue de tout son cœur ( 1 ) ; je dis votre Ovide , si cependant un malheureux comme moi ...
... belles maximes de la philosophie , n'a pas , à beaucoup près , guéri tous ses maux , parce qu'ils sont incurables . VOTRE Ovide , cher Rufin , vous salue de tout son cœur ( 1 ) ; je dis votre Ovide , si cependant un malheureux comme moi ...
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... belles maximes que vous répandez dans votre lettre . Mais à vous parler franchement , je crains fort que tous vos remèdes ne soient en pure perte , et que vous ne tentiez en vain de guérir un malade désespéré : ce n'est pas que je me ...
... belles maximes que vous répandez dans votre lettre . Mais à vous parler franchement , je crains fort que tous vos remèdes ne soient en pure perte , et que vous ne tentiez en vain de guérir un malade désespéré : ce n'est pas que je me ...
Seite 57
... belle source , d'où coule une eau si pure ( 11 ) qu'on voit serpenter dans la prairie . Mais enfin , infortuné Ovide , puisque les plai- sirs ... belles terres dont * : je jouissois autrefois ( 12 ) dans les fertiles D'OVIDE , L I V. I. 57.
... belle source , d'où coule une eau si pure ( 11 ) qu'on voit serpenter dans la prairie . Mais enfin , infortuné Ovide , puisque les plai- sirs ... belles terres dont * : je jouissois autrefois ( 12 ) dans les fertiles D'OVIDE , L I V. I. 57.
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... belles paroles n'abou- tissent à rien . • Celse m'assuroit encore qu'il viendroit me voir à Tomes , et que pour entreprendre ce voyage il ne prétendoit consulter que vous ; car cet ami ne faisoit rien sans vos conseils . Aussi ne ...
... belles paroles n'abou- tissent à rien . • Celse m'assuroit encore qu'il viendroit me voir à Tomes , et que pour entreprendre ce voyage il ne prétendoit consulter que vous ; car cet ami ne faisoit rien sans vos conseils . Aussi ne ...
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... belles couleurs répandues sur vos joues , que sont - elles devenues ? Hélas ! vous répondrois - je , le temps et mes douleurs les ont effacées ; mon corps flétri et desséché n'est plus qu'un squelète vivant . Certes , ce n'est pas l ...
... belles couleurs répandues sur vos joues , que sont - elles devenues ? Hélas ! vous répondrois - je , le temps et mes douleurs les ont effacées ; mon corps flétri et desséché n'est plus qu'un squelète vivant . Certes , ce n'est pas l ...
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Alcinous alloit amis amitié appelle assez Auguste autels avez avoient avoit beau Brutus c'est-à-dire c'étoit char cher Maxime chose Cicéron ciel cœur Colchide consul Cotta d'Auguste d'Ovide Danube déesse Dieu Dieux dire disgrace divinité doux Drusus eaux écrit enfin étoient étoit exil Fabius faisoit fameux femme Flaccus flêches fleuve fortune frère Germanicus Gètes gloire grace Grécin Grecs guerre guerre de Troye guste héros Homère homme illustre j'ai jamais Jason jour Jupiter l'amour l'exil larmes LETTRE livre des Tristes long-temps main maison malheureux maux Messalinus monde mort muse Ovide parle paroît passer patrie pays peine père peuple Pline poëme poésie poëte Pont Pont-Euxin pourroit pouvoit premier prières prince qu'Ovide qu'un rien Romains Rome Sarmates Scythes seroit seul Sexte Sexte Pompée Sicile siège de Troye Solanus souffre souhaite souvent Strabon Suétone Suillius temple terre Thrace Tibère triomphe de Tibère Troye Ulysse Virgile voie Appienne voit
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Seite 428 - ... non potes avelli. simul hinc, simul ibimus," inquit, „te sequar et coniunx exulis exul ero. et mihi facta via est et me capit ultima tellus; accedam profugae sarcina parva rati. 85 te iubet a patria discedere Caesaris ira, me pietas. pietas haec mihi Caesar erit.
Seite 429 - Bientôt autour de moi je sens ses faibles bras : Non, cruel, non, ta perte entraînera la mienne. Penses-tu loin de toi que Rome me retienne? Compagne de tes pas comme de tes malheurs , Au bout de l'univers j'irai sécher tes pleurs. César t'a condamné , ton épouse est proscrite ; César veut ton exil , et l'amour veut ma fuite. Je te suis...
Seite 424 - Ut, quod vos scitis, poenae quoque sentiat auctor! 40 Placato possum non miser esse deo.' Hac prece adoravi superos ego, pluribus uxor, Singultu medios impediente sonos.
Seite 429 - Compagne de tes pas comme de tes malheurs, Au bout de l'univers j'irai sécher tes pleurs. César t'a condamné, ton épouse est proscrite ; César veut ton exil, et l'amour veut ma fuite. Je te suis. .Mais hélas ! malgré tous ses efforts, Un devoir rigoureux m'arrache à ses transports. Désolé, l'œil en pleurs, et la vue égarée, Entre les bras des siens je la laisse éplorée ; Elle tombe, et j'ai su qu'en ces affreux instans, Les ombres de la mort la couvrirent Jong-temps.
Seite 431 - L'instant de mon trépas , ou ma fille expirée , D'un plus vif désespoir ne l'eût pas pénétrée. Sa douleur mille fois aurait tranché ses jours ; L'espoir de m'être utile en prolongea le cours. Dieux, qui nous séparez, prenez soin d'une vie Qui conserve la mienne au fond de la Scythie. Mais le gardien de l'Ourse ensevelit ses feux Dans les Qots agités par son astre orageux.
Seite 433 - Du ciel rempli d'éclairs les voûtes allumées Semblent fondre en éclats dans les mers enflammées. Tremblant, désespéré , le chef des matelots Laisse le gouvernail à la merci des flots. Telle une main trop faible abandonne l'empire Du coursier indompté qu'elle ne peut conduire. Le rapide Aquilon , plus fort que mon devoir , Nous ramène aux climats que je ne dois plus voir. Loin des bords d'Illyrie , à travers les nuages , L'Italie à nos yeux découvre ses rivages. Vents , ne combattez...
Seite 433 - C'est assez contre moi des traits de Jupiter. Souffrez que, dans l'exil terminant ma carrière , Une tranquille mort me ferme la paupière , Du plus affreux trépas daignez me préserver.
Seite 423 - Jl or qui vis mes beaux jours s'éclipser dans tes ombres, Toi qui couvris mes pleurs de tes nuages sombres, O nuit! cruelle nuit témoin de mes adieux, Sans cesse ma douleur te retrace à mes yeux. -. Bientôt du haut des airs l'amante de Céphale Alloit de mon départ fixer l'heure fatale.
Seite 431 - Sont le jouet de ronde et succombent aux vents. Du ciel rempli d'éclairs les voûtes allumées Semblent fondre en éclats dans les mers enflammées. Tremblant, désespéré, le chef des matelots Laisse le gouvernail à la merci des flots. Telle une main trop foible abandonne l'empire Du coursier indompté qu'elle ne peut conduire. Le rapide aquilon, plus fort que mon devoir, Nous ramène aux climats que je ne dois plus voir. Loin des bords d'Illyrie, à travers les nuages, L'Italie à nos yeux découvre...
Seite 423 - L'usage de mes sens tout à coup suspendu Dérobe à mes apprêts le temps qui leur est dû. Mon cœur ne peut gémir, ordonner, ni résoudre. Semblable à ce mortel qui voit tomber la foudre, Et qui , frappé du bruit , environné d'éclairs , Doute encor de sa vie , et croit voir les enfers.