DE LA LANGUE MATERNELLE DANS LES ÉCOLES ET LES FAMILLES, PAR GRÉGOIRE GIRARD, ANCIEN PRÉFET DE L'ÉCOLE FRANÇAISE DE FRIBOURG EN SUISSE Acad. des scienc. 'morales et polit.), Les mots pour les pensées, Les pensées pour le cœur et la vie. OUVRAGE COURONNÉ PAR L'ACADÉMIE FRANÇAISE. NOUVELLE ÉDITION, Publiée par la Société d'encouragement pour l'instruction élémentaire dans LIÉGE, CHEZ H. DESSAIN, IMPRIMEUR-LIBRAIRE, PLACE ST. LAMBERT. 1848. A L'ACADÉMIE FRANÇAISE, ET en particulier A SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL M. A. Villemain, PAIR DE FRANCE, ANCIEN MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE. Hommage de respect et de reconnaissance de la part de l'Auteur DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE SUR LE LIVRE DE L'ENSEIGNEMENT RÉGULIER DE LA LANGUE MATERNELLE. L'Académie Française, dans sa séance publique du 29 août 1844, a décerné à l'auteur de l'Enseignement régulier de la langue maternelle un prix extraordinaire de SIX MILLE FRANCS, sur les sommes léguées par le vénérable Montyon pour les ouvrages les plus utiles aux mœurs. M. Villemain, ministre de l'instruction publique et secrétaire perpétuel de l'Académie, a rendu compte de cet ouvrage dans le rapport suivant : RAPPORT FAIT AU NOM DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE PAR M. VILLEMAIN. « L'Académie se félicite, lorsqu'elle peut étendre le cercle de ses choix et attirer dans l'arène de ses concours quelque mérite nouveau ou trop peu célébré jusque-là. Il est également précieux pour elle, soit de révéler par le succès un talent ignoré, soit d'être l'interprète, même tardive, de l'estime publique envers des travaux lointains et presque étrangers. C'est ainsi qu'elle a renfermé dans notre littérature, et couronné comme utile aux mœurs, l'ouvrage de Mme Necker de Saussure, de Genève; c'est ainsi qu'aujourd'hui elle décerne le grand prix Montyon au récent écrit d'un religieux de Fribourg qui, longtemps occupé de l'éducation de l'enfance, vient de réunir les résultats de son expérience et de ses vues dans un livre qu'il a modestement intitulé: |