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DE

L'ACADÉMIE DE MACON,

SOCIÉTÉ DES ARTS, SCIENCES, BELLES-LETTRES

ET D'AGRICULTURE, one-et-Loire

de

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Bates

Nijhoff

7-23-26

13492

AVERTISSEMENT.

Nous commençons ce second volume des Annales de l'Académie de Mâcon par une Notice historique sur l'abbaye de St.-Rigaud, dans l'ancien diocèse de Mâcon; ce travail est dû à la plume savante et exercée de M. l'abbé Cucherat, auteur d'un remarquable ouvrage couronné et édité par cette académie CLUNY AU XI. SIÈCLE.

Au mois de novembre 1851, M. l'abbé Cucherat, qui était alors vicaire à Marcigny, adressa à l'Académie de Mâcon cette Notice comme un hommage de sa reconnaissance. Le Secrétaire perpétuel, organe de ce don, accompagna le dépôt du manuscrit d'une appréciation élogieuse qui fut accueillie avec d'autant plus de confiance que l'auteur possédait plus de droits à l'estime de l'assemblée. Un membre, M. Ragut, fit observer seulement qu'il existait dans les archives de la préfecture de Saône-et-Loire un certain nombre de chartes relatives à l'abbaye de St.-Rigaud. Ces chartes presque inconnues, et probablement igno

rées de M. l'abbé Cucherat lui-même, pourraient, peut-être, lui offrir de nouveaux et précieux documents pour compléter et perfectionner son œuvre; M. Ragut émettait donc l'avis que l'existence de ces chartes fût annoncée à M. Cucherat.

Tout en agréant la proposition de M. Ragut, l'Académie décida que, quoi qu'il arrivât, la Notice sur l'abbaye de St.-Rigaud serait insérée aux Annales.

M. l'abbé Cucherat ne laissa point improductive la mine qui lui avait été signalée. Récemment promu à la cure de St.-Martin-du-Lac, il vint explorer les archives de la préfecture de Mâcon et y trouva de riches matériaux, propres à agrandir son œuvre et à lui donner un plus haut caractère d'authenticité.

C'est dans le cours du mois de mai 1853 que l'ouvrage, ainsi revu et fortifié, fut de nouveau offert à l'Académie de Màcon, par l'entremise du Secrétaire perpétuel, qui rappela toutes les circonstances relatives à cet intéressant sujet. Il ajouta que l'auteur avait entièrement refondu son travail, en utilisant fructueusement les documents inédits trouvés dans les archives préfectorales, et que la Notice était devenue à la fois plus concise et plus substantielle. Le Secrétaire perpétuel termina en déclarant avec conviction que le nouvel ouvrage de M. Cucherat, réunissant toutes les conditions propres à ajouter encore à la légitime

réputation de l'auteur, lui paraissait mériter, de la part de l'Académie, une distinction spéciale.

Adhérant aux observations de son Secrétaire perpétuel, cette Société décida que la Notice sur l'abbaye de Saint-Rigaud serait imprimée en tête du deuxième volume des Annales, bien que l'ordre chronologique de l'envoi définitif dût régulièrement en faire retarder la publication. En effet, le premier volume des Annales se terminant par le procès-verbal de la séance extraordinaire du 12 décembre 1852, l'insertion de la Notice ne serait venue naturellement qu'après celle des procèsverbaux subséquents, jusqu'à la séance mensuelle de mai.

En votant cette interversion, l'Académie a entendu donner à son lauréat une nouvelle marque de considération, et elle a décidé que, dans le procès-verbal de la séance du jour, il serait mentionné que la place attribuée dans les Annales à la Notice sur l'abbaye de Saint-Rigaud est « une place d'honneur. »

Nos collègues, nos correspondants, nos lecteurs applaudiront comme nous à ce nouveau travail de l'écrivain érudit et élégant qu'ils ont déjà appris à honorer. Depuis qu'il a écrit les dernières lignes de sa Notice, M. l'abbé Cucherat a dû quitter sa petite et pittoresque paroisse du Lac, pour aller, à Paray-le-Monial, succéder dans le poste d'aumônier de l'hôpital à son excellent frère, que vient

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