Chansonnier historique du XVIIIe siècle, Band 9

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Emile Raunié
A. Quantin, 1884

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Seite 230 - Œnone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais.
Seite 36 - Enfin , la poule au pot sera donc bientôt mise ; On doit du moins le présumer , Car depuis deux cents ans qu'on nous l'avait promise , On n'a cessé de la plumer.
Seite 35 - Fuyez, où je monte en chaire Et crie à l'impiété! — Vous me chassez ; mais j'espère Avoir mon tour, et j'attends : Car je suis fille du Temps, Et j'obtiens tout de mon père.
Seite 135 - Ce grand événement était attendu depuis longtemps avec impatience par les deux partis; on le croyait décisif, et il n'a rien décidé. Les Gluckistes et les Piccinistes conservent toujours les mêmes haines, les mêmes prétentions, la même fureur. Il faut convenir pourtant que l'effet de cette première représentation aurait eu de quoi effrayer des partisans moins zélés, moins enthousiastes, ou, si l'on veut, moins sûrs de leur doctrine que ne le sont les partisans de M. le chevalier Gluck....
Seite 71 - Biroii, tes glorieux travaux En dépit des Cabales, Te font passer pour un héros Sous les piliers des halles. De rue en rue, au petit trot, Tu chasses la famine. Général, digne de Turgot, Tu n'es qu'an Jean Farine.
Seite 136 - De cette science infinie, Que, malgré votre modestie, Vous étalez avec fracas, Sur le genre de l'harmonie Qui convient à nos opéras ; Mais tout cela n'empêche pas Que votre Armide ne m'ennuie. Armé d'une plume hardie, Quand vous traitez du haut en bas Le vengeur de la mélodie Vous avez l'air d'un fier-à-bras ; Et je trouve que vos débats Passent, ma foi, la raillerie. Mais tout cela n'empêche pas Que votre Armide ne m'ennuie.
Seite 61 - Bouillon est preux et vaillant, II aime la Guerre; A tout autre amusement Son cœur la préfère; Ma foi, vive un chambellan Qui toujours s'en va disant : Moi, j'aime la Guerre, ô gué, Moi, j'aime la Guerre.
Seite 5 - ... toutes mes obligations ; mais je n'ai que « vingt ans, et je n'ai pas toutes les connaissances qui me sont « nécessaires : de plus , je ne puis voir aucun ministre, tous ayant « vu le roi dans sa dernière maladie. La certitude que j'ai de « votre probité et de votre connaissance profonde des affaires « m'engage à vous prier de m'aider de vos conseils. Venez donc « le plus tôt qu'il vous sera possible, et vous me ferez grand
Seite 109 - Clos assisté d'un confrère. Soyez au guet, s'il quitte une minute. Au jeune clerc il faudra la donner Pour l'expédier et collationner, C'est là son fait : Clos garde la minute. Ce monsieur Clos est, dit-on...
Seite 112 - Des favoris de la muse française D'Angivilliers rend le sort assuré, Devant leur porte il a fait mettre un pré Où désormais ils pourront paître à l'aise.

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