Caractères et paysagesMame-Delaunay, 1833 - 417 Seiten |
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... mieux lui prouver ma reconnaissance qu'en me conformant , autant qu'il était en moi , à la règle qu'elle ne prétendait pas m'imposer . On se levait à cinq heures dans toutes les saisons . Une heure se passait à prier , et ( ce dont mon ...
... mieux lui prouver ma reconnaissance qu'en me conformant , autant qu'il était en moi , à la règle qu'elle ne prétendait pas m'imposer . On se levait à cinq heures dans toutes les saisons . Une heure se passait à prier , et ( ce dont mon ...
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... mieux que moi ; car elle l'a vue , elle la redit tous les jours , et elle pleure en la racontant . » Je le suivis chez Rachel Blount , la même do- mestique qui m'avait ouvert le soir de mon arri- vée . Elle me reconnut , et , après les ...
... mieux que moi ; car elle l'a vue , elle la redit tous les jours , et elle pleure en la racontant . » Je le suivis chez Rachel Blount , la même do- mestique qui m'avait ouvert le soir de mon arri- vée . Elle me reconnut , et , après les ...
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... mieux sur la nature de l'homme , que les spéculations les plus hautes . En effet , les généralités nous abusent , leur vaste horizon efface les contours et confond les objets ; en étendant la portée de l'esprit , elles l'empêchent d ...
... mieux sur la nature de l'homme , que les spéculations les plus hautes . En effet , les généralités nous abusent , leur vaste horizon efface les contours et confond les objets ; en étendant la portée de l'esprit , elles l'empêchent d ...
Seite 58
... mieux cent fois vivre sous la brume obscure de la superstition que dans cette atmos- phère raréfiée par un scepticisme qui dessèche tout ? Là on ne respire plus : on expire ; et , dans ses convulsives inquiétudes , l'âme s'agite en vain ...
... mieux cent fois vivre sous la brume obscure de la superstition que dans cette atmos- phère raréfiée par un scepticisme qui dessèche tout ? Là on ne respire plus : on expire ; et , dans ses convulsives inquiétudes , l'âme s'agite en vain ...
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... mieux que du sang , et cette tête charmante réclame des rêves plus gracieux et plus heureux que ceux qui naissent sur l'oreiller domestique . » Tu ignores , aimable fille , que cette fleur de ta jeunesse odorante va devenir un grossier ...
... mieux que du sang , et cette tête charmante réclame des rêves plus gracieux et plus heureux que ceux qui naissent sur l'oreiller domestique . » Tu ignores , aimable fille , que cette fleur de ta jeunesse odorante va devenir un grossier ...
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Seite 250 - In me. thou see'st the twilight of such day As after sunset fadeth in the west ; Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest. In me thou see'st the glowing of such fire That on the ashes of his youth doth lie, As the death-bed whereon it must expire, Consumed with that which it was nourish'd by.
Seite 249 - Desiring this man's art and that man's scope, With what I most enjoy contented least; Yet in these thoughts myself almost despising, Haply I think on thee, and then my state, Like to the lark at break of day arising From sullen earth, sings hymns at heaven's gate; For thy sweet love remember'd such wealth brings That then I scorn to change my state with kings.
Seite 251 - In me thou see'st the glowing of such fire That on the ashes of his youth doth lie, As the death-bed whereon it must expire, Consumed with that which it was nourish'd by. This thou perceiv'st, which makes thy love more strong, To love that well which thou must leave ere long.
Seite 45 - ... et de fougue. Il tire à chaque instant du coffre ouvert à ses pieds de petits morceaux de papier , qu'il arrange et rattache bout à bout : •citations , rêveries , extraits , recherches d'érudition, rognures, recoupes , amalgame de toutes les études, fragmens de mille couleurs, arlequin ade savante , mystique , rêveuse , cynique , mélancolique.
Seite 44 - Les solives noires sillonnent le plafond jaune. Des pigeons domestiques voltigent çà et là , en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme, armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle , sans s'accorder...
Seite 46 - C'est un chaos de parenthèses, d'ellipses, de sous-entendus; un carnaval de la pensée et du langage ; une population de mots nouveaux qui viennent sous le bon plaisir de l'auteur , prendre droit de bourgeoisie dans le discours; des périodes de trois pages...
Seite 351 - Qu'ils sembleraient ridicules, ces sobriquets qu'on lui prodigue! Au lieu d'un génie monstrueux, on verrait un poète sceptique, 'Observateur calme et souvent cruel, frère de Montaigne, ému d'une pitié un peu ironique pour les hommes et d'un profond dédain pour les caprices du sort, qui les élèvent ou les écrasent.
Seite 219 - ... ces souverains, astres égaux, confondre leurs rayons par leur présence. Il n'y avait pas de langue calomniatrice qui osât remuer, pas d'œil qui ne fût ébloui de ces spectacles. Puis il fallait voir le tournoi et les hérauts d'armes, et les prouesses de chevalerie qui furent faites. La vieille histoire de nos romanciers a cessé d'être fabuleuse. Oui, je croirai désormais tout ce que les conteurs nous rapportent. » Ces lignes d'un poète immortel, je les...
Seite 44 - L'homme assis à cette petite table , c'est JeanPaul-Frédéric Richter, génie admirable , un Sterne si vous voulez , un Rabelais s'il vous plaît encore , quelque chose de plus ou de moins que tout cela , le plus original des écrivains modernes. Il est enveloppé d'une grosse redingote dont la boutonnière est ornée d'une fleur des champs. Observez ses traits, c'est une étude...