Caractères et paysagesMame-Delaunay, 1833 - 417 Seiten |
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... haut qu'il semblait augmenter encore par son attitude raide et fière , marchant d'un pas ferme et lent , l'air solennel , la tête éle- vée , les lèvres contractées , et le front pensif ; dès que vous l'aviez vu , sa figure restait ...
... haut qu'il semblait augmenter encore par son attitude raide et fière , marchant d'un pas ferme et lent , l'air solennel , la tête éle- vée , les lèvres contractées , et le front pensif ; dès que vous l'aviez vu , sa figure restait ...
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... haut de la maison jusqu'en bas , pas un meuble d'acajou , pas une seule trace de ces métaux précieux et de ces ornemens gracieux ou éclatans dont l'ha- bitation de l'homme riche s'embellit . Partout le chêne bronzé et le noyer poli ; de ...
... haut de la maison jusqu'en bas , pas un meuble d'acajou , pas une seule trace de ces métaux précieux et de ces ornemens gracieux ou éclatans dont l'ha- bitation de l'homme riche s'embellit . Partout le chêne bronzé et le noyer poli ; de ...
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... Haut dans la bouche et sa courte épée dans la main , il balaya la tourbe imbécile et cauteleuse qui le gênait , mit les clefs du parlement dans sa poche , et se résigna , tout contrit , « with a deep awe and humble sorrow , à régner ...
... Haut dans la bouche et sa courte épée dans la main , il balaya la tourbe imbécile et cauteleuse qui le gênait , mit les clefs du parlement dans sa poche , et se résigna , tout contrit , « with a deep awe and humble sorrow , à régner ...
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... 'infortune , et Sibylla apprit que le jeune homme avait été tué à la Corogne . Depuis ce temps , on ne l'a jamais vue sourire ; sa tête s'égara ; elle parlait tout haut et toute seule ; elle était toujours 38 SCÈNES D'UN VILLAGE MARITIME.
... 'infortune , et Sibylla apprit que le jeune homme avait été tué à la Corogne . Depuis ce temps , on ne l'a jamais vue sourire ; sa tête s'égara ; elle parlait tout haut et toute seule ; elle était toujours 38 SCÈNES D'UN VILLAGE MARITIME.
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Philarète Chasles. parlait tout haut et toute seule ; elle était toujours douce , pensive , supportait patiemment la vie , priait encore ; mais ce n'était plus elle . Alors vint la faute du père , qui , voyant sa fille avancer en âge ...
Philarète Chasles. parlait tout haut et toute seule ; elle était toujours douce , pensive , supportait patiemment la vie , priait encore ; mais ce n'était plus elle . Alors vint la faute du père , qui , voyant sa fille avancer en âge ...
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Seite 250 - In me. thou see'st the twilight of such day As after sunset fadeth in the west ; Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest. In me thou see'st the glowing of such fire That on the ashes of his youth doth lie, As the death-bed whereon it must expire, Consumed with that which it was nourish'd by.
Seite 249 - Desiring this man's art and that man's scope, With what I most enjoy contented least; Yet in these thoughts myself almost despising, Haply I think on thee, and then my state, Like to the lark at break of day arising From sullen earth, sings hymns at heaven's gate; For thy sweet love remember'd such wealth brings That then I scorn to change my state with kings.
Seite 251 - In me thou see'st the glowing of such fire That on the ashes of his youth doth lie, As the death-bed whereon it must expire, Consumed with that which it was nourish'd by. This thou perceiv'st, which makes thy love more strong, To love that well which thou must leave ere long.
Seite 45 - ... et de fougue. Il tire à chaque instant du coffre ouvert à ses pieds de petits morceaux de papier , qu'il arrange et rattache bout à bout : •citations , rêveries , extraits , recherches d'érudition, rognures, recoupes , amalgame de toutes les études, fragmens de mille couleurs, arlequin ade savante , mystique , rêveuse , cynique , mélancolique.
Seite 44 - Les solives noires sillonnent le plafond jaune. Des pigeons domestiques voltigent çà et là , en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme, armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle , sans s'accorder...
Seite 46 - C'est un chaos de parenthèses, d'ellipses, de sous-entendus; un carnaval de la pensée et du langage ; une population de mots nouveaux qui viennent sous le bon plaisir de l'auteur , prendre droit de bourgeoisie dans le discours; des périodes de trois pages...
Seite 351 - Qu'ils sembleraient ridicules, ces sobriquets qu'on lui prodigue! Au lieu d'un génie monstrueux, on verrait un poète sceptique, 'Observateur calme et souvent cruel, frère de Montaigne, ému d'une pitié un peu ironique pour les hommes et d'un profond dédain pour les caprices du sort, qui les élèvent ou les écrasent.
Seite 219 - ... ces souverains, astres égaux, confondre leurs rayons par leur présence. Il n'y avait pas de langue calomniatrice qui osât remuer, pas d'œil qui ne fût ébloui de ces spectacles. Puis il fallait voir le tournoi et les hérauts d'armes, et les prouesses de chevalerie qui furent faites. La vieille histoire de nos romanciers a cessé d'être fabuleuse. Oui, je croirai désormais tout ce que les conteurs nous rapportent. » Ces lignes d'un poète immortel, je les...
Seite 44 - L'homme assis à cette petite table , c'est JeanPaul-Frédéric Richter, génie admirable , un Sterne si vous voulez , un Rabelais s'il vous plaît encore , quelque chose de plus ou de moins que tout cela , le plus original des écrivains modernes. Il est enveloppé d'une grosse redingote dont la boutonnière est ornée d'une fleur des champs. Observez ses traits, c'est une étude...