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M. G.-W. Taylor, membre du roxburghe-club, a fait imprimer à un très petit nombre d'exempl.: Poems written in english by Charles, duke of Orléans, etc., Londres, 1827, in-4.

CHARLES, duc de Bourbon. CLERMONT.

CHARLES 1er, roi d'Espagne. empereur.

impériaux, après avoir couru lui-même quelques dangers. Cette campagne terminée, Charles con| tinua de gouverner paisiblement le roy. de Naples pendant 15 années au bout de ce temps, appelé V. BOURBON et au trône d'Espagne par la mort de son frère Ferdinand VI, il laissa la couronne de Naples à Ferdin. V. CHARLES V, son 3e fils. Peu de temps après son avénement, Charles conclut avec Louis XV le pacte de famille (1761), qui assurait les droits et réunissait toutes les forces de la maison de Bourbon. Il se joignit à la France dans les deux guerres qu'elle eut à soutenir contre l'Angleterre, en 1762 et 1778, et plus. expéditions partirent d'Espagne, soit pour reconquérir d'anciennes possessions dans l'AmériqueSeptentrionale et dans la Méditerranée, soit pour punir l'insolence des pirates algériens. Charles retira son royaume de la léthargie où il languissait depuis Philippe III, et l'Espagne lui doit tout ce qu'elle peut montrer au voyageur en fait d'établissements utiles et de monum. publics. Ce prince mourut à Madrid le 14 décembre 1788. Doué d'un bon jugement, d'une fermeté sage, et, par-dessus tout, homme de bien, il n'avait point reçu de la nature ces qualités brillantes qui caractérisent un héros; mais il sut mériter l'amour de ses peuples. On rapporte qu'il disait souv. : « Mes sujets sont comme des enfants qui pleurent quand on les nettoie; » et lorsqu'on lui rendait compte de quelque discussion de famille, sa prem. question était : « Quel moine y a-t-il dans cette affaire? »

CHARLES II, roi d'Espagne et des Indes, né en 1661, fils de Philippe IV, fut proclamé en 1665, sous la tutelle d'Anne d'Autriche, sa mère, et, lorsqu'il eut atteint sa 15e année, se jeta dans les bras de don Juan d'Autriche, båtard ambitieux, qui se montra le digne continuateur de l'administration embarrassée de la reine-mère. L'alliance du jeune roi avec la princesse Louise d'Orléans, nièce de Louis XIV, en assurant la paix de Nimègue, paraissait devoir relever la fortune de l'Espagne; mais, élevé dans la plus crasse ignorance, Charles II n'en voulut point sortir; et tandis qu'il passait sa vie au fond de son palais, la cour était agitée par les intrigues bientôt, la jeune reine étant morte, des ministres inhabiles entraînèrent le faible monarque dans la ligue que l'Europe forma contre la France. Louis XIV, vainqueur, châtia l'Espagne; mais il lui accorda un traité avantageux, concevant dès-lors l'espoir de placer un jour dans sa maison cette vieille monarchie chancelante. La santé de Charles s'affaiblissait chaque jour désespérant d'avoir désormais des enfants, il s'occupa du soin de se donner un successeur. Par un testam. fait en 1698, illégua son trône au prince de Bavière, neveu de sa femme; mais celui-ci étant mort, le faible roi dicta, le 1er octobre 1700, après de longues répugnances, un nouveau testament par lequel il institua héritier de toute la monarchie espagnole Philippe de France, duc d'Anjou. Charles languit encore un mois, et mourut le 1er novembre. Avec ce prince superstitieux et stupide, mais plein de douceur et de bonté, finit la branche aînée de la maison d'Autriche, qui régnait depuis deux siècles sur l'Espagne : il est moins célèbre dans l'histoire par son règne languissant et malheureux, que par son testam. qui causa tant de troubles en Europe. CHARLES III, roi d'Espagne et des Indes, fils de Philippe V et d'Élisabeth Farnèse, né en 1716, fut appelé à la succession de Toscane par la mort d'Antoine Farnèse, dernier rejeton de la célèbre maison de Médicis, et s'empara de ses états en 1731, malgré l'empereur d'Autriche. Quatre ans après il fut élu roi de Naples, battit les impériaux à Parme; puis, ayant assuré son autorité dans toutes les provinces napolitaines, passa en Sicile, et soumit cette ile en moins d'une année. Reconnu en qualité de roi des Deux-Siciles par Louis XV, don Carlos, digne de sa fortune, fut confirmé dans la possession de son trône en 1738, par la paix de Vienne. Il ne déploya pas moins de bravoure et d'activité lorsque la guerre se ralluma l'Italie se trouvant foulée par les armées françaises, espagn., autrichiennes et piémontaises, il joignit ses forces à celles de son père, et contribua à la défaite des

CHARLES IV, fils et successeur du précéd., né à Naples le 11 nov. 1748, fut proclamé prince des Asturies lorsque son père monta sur le trône d'Espagne, et épousa le 4 sept. 1765, Marie-Louise, infante de Parme. Le jeune don Carlos, dont le caractère était d'une excessive vivacité, poursuivit un jour, l'épée à la main, le marquis d'Esquilache, à l'influence duquel il attribuait la détermination du roi son père, qui lui avait enjoint formellem. de ne prendre aucune part aux affaires publiques. Depuis, le prince des Asturies, dont la force musculaire était prodigieuse, ne s'occupa plus que d'exercices violents, où il brillait par sa supériorité. Mais à la mort de son père en 1788, son caractère parut totalement changé. A ses emportements succéda un calme imperturbable, et malheureusement pour lui et pour ses sujets, il devint bon jusqu'à la faiblesse ; toutefois la cause même de cette faiblesse fait honneur au caractère de ce prince, qui ne put jamais, sans frémir, apposer sa signature aux arrêts de mort émanés de la justice répressive. Charles IV fut de bonne heure subjugué par sa femme, et ce fut sur la présentation et par la faveur de la jeune reine que don Manuel Godoï, connu depuis sous le nom de prince de la Paix, obtint l'entière confiance du monarque, qui le créa son 1er ministre, à l'époque où la révolut. franç. devenait menaçante pour tous les trônes (1792). Mais ni les conseils de ce puissant favori, ni les sollicitations des autres cours, ne purent déterminer le roi d'Espagne à entrer dans la coalition formée contre la France. Cependant à la nouvelle

du danger que courait Louis XVI, ce prince, le seul dant un voyage 'qu'il fit à Naples auprès de son allié qui restât à la France, s'empressa d'aviser | frère Ferdinand IV, il mourut le 21 janvier 1816, aux moyens de rendre sa médiat. utile dans cette par suite du chagrin que lui causa la nouvelle du affaire. Charles IV fit remettre à la convention, décès de la reine sa femme. par son ministre à Paris, une lettre dans laquelle CHARLES Jer D'ANJOU, roi de Naples, né en il exprimait beauc. d'estime pour la nation franç., 1220, fils de Louis VIII, roi de France, et de et d'intérêt pour son infortuné parent: ce fut le Blanche de Castille, avait reçu en apanage le comté 20 janvier, 1793 la veille du supplice de Louis XVI, d'Anjou. Ayant épousé Béatrix, 4e fille de Raique la lettre parvint à l'assemblée; mais elle ne fut mond Béranger, dernier comte de Provence, la point ouverte, et l'on sait assez d'après qu'elle succession à ce comté lui fut assurée du chef de influence et dans quelles appréhensions. Refuser cette princesse, dont les trois sœurs aînées, par d'obtempérer, c'était rompre avec l'Espagne leur mariage avec les rois de France, d'Allemagne Charles IV aussitôt déclara la guerre à la France; et d'Angleterre, n'avaient plus, aux yeux de leur et dès le mois suivant, ses troupes entrèrent en père, droit à cet héritage. Charles accompagna son campagne. Après une lutte de deux ans, dans laq. frère St Louis en Égypte, et fut fait prisonnier les succès et les défaites furent balancés, le prem. avec lui à l'affaire de Damiette, en 1250. De retour ministre se brouilla avec l'Angleterre; accédant en Provence, il fut appelé en 1264, par le pape, alors aux propositions faites par la républ. franç., pour combattre Mainfroi, roi de Naples, à qui le le cabinet espagnol conclut successivement avec la St-siége voulait ôter le trône. Peu de jours après France un traité de paix, puis une alliance offensive son arrivée à Rome, il fut couronné dans le comet défensive; et enfin, après divers arrangements mencement de janv. 1266, se mit en marche pour pour lesquels le roi fut à peine consulté par ceux faire la conquête du royaume que le pape lui avait sur lesq. il se reposait du soin de gouverner son donné. Toutes les circonstances se réunirent pour royaume, la guerre fut déclarée au Portugal en favoriser cette entreprise. Mainfroi, vaincu dans avril 1801 : les hostilités étaient à peine entamées, une bataille livrée le 26 février, périt dans le comlorsque le roi ordonna que la paix fût conclue. Sur bat; et Charles fut reconnu roi des Deux-Siciles. ces entrefaites l'Angleterre, sans aucune déclarat. Mais ses nouveaux sujets accablés d'impôts et de préalable, et considérant l'Espagne comme enne- vexat. de tout genre ne tardèrent pas à regretter mie, vu son alliance avec la France, autorisa contre leur ancien souver. Impatients de ce joug odieux, la marine espagnole quelques agressions dont la ils recoururent au neveu de Mainfroi, le jeune conséquence funeste aux deux puissances alliées Conradin (v. ce nom), et ce prince accouru de fut la bataille de Trafalgar, livrée en nov. 1805 l'Allemagne en Italie, vers la fin de 1267, vit sa (v. NELSON). Charles IV, au mois d'octobre de la petite armée renforcée en peu de temps par tous même année, avait publ. un édit contre l'émigrat. les gibelins dans les plaines de Tagliacozzo; la espagnole; au commencem. de 1806, il s'empara victoire incertaine se décida pour Charles d'Anjou, d'une partie des biens ecclésiastiques pour subve- et Conradin périt à Naples sur un échafaud. Dès ce nir aux besoins de l'état, et fit un appel à la géné- moment, Charles, plus odieux à ses sujets, acrosité des sujets du roy., accorda des secours ou crut encore leur haine par ses actes de cruauté des récompenses aux soldats blessés à Trafalgar, sans motif, et par conséquent sans excuse. Ayant ainsi qu'aux familles de ceux qui avaient succombé tenté d'amener le St-siége à une dépendance absodans ce combat glorieux en même temps que fu- lue de sa volonté, il éprouva d'abord de la cour de neste à la marine espagnole. La suite des princip. Rome une résistance qu'il n'avait pas prévue : mais événem. de la vie de ce prince se trouva liée à celle il finit par en triompher; et il se préparait à tenter de son fils Ferdinand VII (v. ce nom). Victime de la la conquête de l'empire d'Orient, lorsque ses propolitique de Napoléon, dont les troupes avaient en-jets furent arrêtés par le massacre des Français, vahi ses états, sous le prétexte apparent de continuer aux Vépres siciliennes (v. PROCIDA). Dès-lors ce la guerre contre le Portugal, Charles IV, contraint prince n'éprouva plus que des revers. Il échoua de se rendre en France, y fut considéré comme dans tous ses plans de vengeance, ne put débarprisonnier, après avoir abdiqué la couronne en quer en Sicile, dont les habitants avaient reconnu faveur de son fils par un acte que sanctionna toute l'autorité de Pierre d'Aragon, et mourut en 1285. la famille royale à Bordeaux le 12 mnai 1808. Il sé- CHARLES II, dit le Boiteux, fils du précédent, journa successivement à Fontainebleau et à Com- né en 1248, fut fait prisonnier en 1284 par Roger piègne; puis, ayant obtenu la faculté d'aller babi- de Loria, dans un combat qu'il lui livra malgré la ter un climat plus chaud, il se retira, avec la défense formelle de son père. Conduit en Sicile, reine Marie-Louise, Godoï, la reine d'Etrurie et | puis en Aragon, où la reine Constance (v. ce nom) Pinfant don François de Paule, à Marseille, dont l'envoya pour le soustraire à la fureur des Siciliens les habitants eurent pour lui le respect que com- qui voulaient venger sur lui la mort de Conradin, mande une grande infortune: il se concilia leur il était encore prisonnier à la mort de son père. Le estime par la douceur et l'aménité de son carac- roi d'Angleterre s'employa pour lui faire rendre la tère autant que par de nombreux bienfaits; enfin, liberté moyennant des conditions qu'il souscrivit, il se rendit en 1811 à Rome, occupa le palais mais que le pape Nicolas IV le dispensa d'exécuter. Barberini avec sa famille et sa modeste suite. Pen- | Charles, sacré à Rome le 29 mai 1289, continua de

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