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Souvenir à M. C. Dr Fiedler

de l'Université de Glusyon

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CONSERVATEUR DES ARCHIVES DU DÉPÔT DE LA GUERRE

Vévoqué por Note Diplomatique de
la Prussi, Prince de Bismarcs, 1 mai 1883.

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OF

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UNIVERSITY

13 APR. 1935
OF OXFORD

INSTITUTION

DU MÊME AUTEUR :

La Liberté de Tester et la Divisibilité de la propriété foncière.— Ouvrage couronné par l'Académie de Législation. - Rapporteur à l'Institut, M. Hip. Passy, ancien Ministre des Finances.

Traité sur les Octrois.

Ouvrage couronné par l'Académie de Législation. Rapporteur à l'Institut, M. Michel Chevalier, Professeur au Collège de

France.

Sully économiste.

politique.

Le Droit d'Hérédité.

Mémoire à l'Institut, ayant servi de thèse d'économie

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Rapporteurs à l'Institut, M. Franck, Professeur au

Collège de France, et M. Hip. Passy, ancien Ministre des Finances.

Manuel et son Temps. - Étude sur l'Opposition parlementaire sous la Restauration. Rapporteur à l'Institut, M. Henri Martin, Sénateur, Membre de l'Académie Française.

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Capitulations militaires de la Prusse. Études sur les désastres des armées de Frédéric II, d'Iéna à Tilsitt, d'après les Archives du Dépôt de la guerre. Rapporteur à l'Institut, M. Hip. Passy, ancien Ministre des Finances.

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La Diplomatie prussienne depuis la Paix de Presbourg jusqu'au Traité de Tilsitt, d'après les Archives du Dépôt de la Guerre et du Ministère des affaires étrangères. Rapporteur à l'Institut, M. Zeller, Professeur à l'École Polytechnique.

Rapporteur à

Histoire de Desaix, d'après les Archives du Dépôt de Guerre, ouvrage écrit par ordre de M. le Ministre de la Guerre. l'Institut, M. Zeller, Professeur à l'Ecole Polytechnique.

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PRÉFACE

Le vrai fondateur du Royaume de Prusse est Frédéric II.

C'est par lui que la Maison de Hohenzollern est devenue en Europe la Monarchie des démembrements.

Les causes relatives qui avaient fait du démembrement une politique d'occasion, ont survécu à leur origine; elles constituent, depuis le xvme siècle, un Système.

Vainement, dès la Guerre de Sept ans, l'illustre Montcalm écrivait-il mémoires sur mémoires pour établir que Frédéric II allait transformer les conditions de la guerre et organiser son royaume en un État redoutable; vainement, Mirabeau s'écria-t-il en 1789 : « La guerre est l'industrie nationale de la ́.

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Prusse; vainement, Merlin de Thionville conseilla-t-il, en 1795, au Comité diplomatique de la Convention, une autre attitude à l'égard de la Prusse que celle des négociations de Bâle : la France ne comprit pas.

Et cependant, la Westphalie dépecée; la Saxe amoindrie; l'Autriche perdant une des provinces héréditaires; la Suède menacée en son entier; la Pologne démembrée par trois partages successifs ; la France livrée aux fantaisies des plénipotentiaires de Pilnitz et de Pavie, quelle leçon ! Tout cela ne disait-il pas un système ?

La vérité historique n'est-elle point d'accord avec les devoirs que l'impartialité impose de cons

tater?

L'Allemagne n'est-elle que dans la Prusse?

Est-il exact de soutenir que dans le passé la Prusse fut à elle seule toute l'Allemagne ?

La Maison de Wittelbasch et la Maison de Saxe ne sont-elles pas comme familles souveraines, dans le vieil Empire germanique, plus haut que la Maison de Hohenzollern ?

Le Système des démembrements et ce que les publicistes de Berlin appellent la Mission alle

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mande de la Prusse, il faut l'exposer sans crainte : Pietas ergà Patriam. Nul ne peut nier les faits.

Quelque douloureuse que soit la situation imméritée qu'aient faite à la France le Traité de Prague et le Traité de Francfort, nous savons être juste. La grandeur de notre patrie dans le passé nous le permet.

Notre ouvrage n'est pas l'œuvre d'un vaincu, c'est une leçon d'histoire.

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