Napoléon

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Bureaux, 1894 - 396 Seiten
 

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Beliebte Passagen

Seite 315 - Robespierre jeune est honnête ; mais son frère ne badine pas. Il faudrait le servir. Moi, soutenir cet homme! non, jamais! Je sais combien je lui serais utile en remplaçant son imbécile commandant de Paris ; mais c'est ce que je ne veux pas être. Il n'est pas temps. Aujourd'hui il n'ya de place honorable pour moi qu'à l'armée : prenez patience, je commanderai Paris plus lard.
Seite 343 - Vous êtes trop, vous, dans votre intérieur, et pas assez dans votre administration. Je ne vous dirais pas tout cela sans l'intérêt que je vous porte. Rendez heureuse la mère de vos enfants; vous n'avez qu'un moyen : c'est de lui témoigner beaucoup d'estime et de confiance. Malheureusement vous avez une femme trop vertueuse; si vous aviez une femme coquette, elle vous mènerait par le bout du nez.
Seite 382 - Après avoir rattaché votre âme au monde par l'amour filial et l'amour maternel, appréciez pour quelque chose l'amitié et le vif intérêt que je prendrai toujours à la femme de mon ami. Persuadez-vous qu'il est des hommes, en petit nombre, qui méritent d'être l'espoir de la douleur, parce qu'ils sentent avec chaleur les peines de l'âme.
Seite 316 - Les brillantes qualités qui distinguent votre personne nous ont inspiré le désir de la servir et honorer. En nous adressant à l'Empereur, votre père, pour le prier de nous confier le bonheur de Votre Altesse Impériale, pouvons-nous espérer qu'elle agréera les sentiments qui nous portent à cette démarche...
Seite 343 - MA fille, tout ce qui me revient de La Haye m'apprend que vous n'êtes pas raisonnable : quelque légitime que soit votre douleur, elle doit avoir des bornes ; n'altérez point votre santé; prenez des distractions, et sachez que la vie est semée de tant...
Seite 314 - Paris dès le lendemain, en position de nous y établir tous avantageusement. Pour ma part, cette annonce m'enchantait : atteindre enfin la capitale me paraissait un bien que rien ne pouvait balancer. « — On m'offre, nous dit Napoléon, la place de Henriot. Je dois donner ma réponse ce soir. Eh bien, qu'en dites-vous?
Seite 272 - Tout, dans le culte, doit être gratuit et pour le peuple. L'obligation de payer à la porte ou de payer les chaises est une chose révoltante. On ne doit pas priver les pauvres, parce qu'ils sont pauvres, de ce qui les console de leur pauvreté.
Seite 343 - ... de vos enfants. Vous n'avez qu'un moyen, c'est de lui témoigner beaucoup d'estime et de confiance. Malheureusement vous avez une femme trop vertueuse: si vous aviez une coquette, elle vous mènerait par le bout du nez. Mais vous avez une femme fière, que la seule idée que vous puissiez avoir mauvaise opinion d'elle révolte et afflige. Il vous aurait fallu une femme comme j'en connais à Paris. Elle vous aurait joué sous jambe et vous aurait tenu à ses genoux. Ce n'est pas ma faute, je l'ai...
Seite 287 - Eh bien ! disait l'Empereur, il est peut-être vrai que les circonstances du temps auraient dû borner cette cérémonie au prince impérial, et seulement au temps de sa jeunesse; car c'était l'enfant de toute la nation, il devait donc appartenir dès lors à tous les sentiments, à tous les yeux 1.
Seite 340 - Vous traitez une jeune femme comme on mènerait un régiment... Vous avez la meilleure femme et la plus vertueuse et vous la rendez malheureuse. Laissez-la danser tant qu'elle veut, c'est de son âge. J'ai une femme qui a quarante ans; du champ de bataille, je lui écris d'aller au bal. Et vous voulez qu'une femme de vingt ans qui voit passer sa vie, qui en a toutes les illusions, vive dans un cloître, soit comme une nourrice toujours à laver son enfant!

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