Oeuvres de m. le marquis de Pompignan ...Nyon l'aïné, 1784 |
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Seite 86 - D'un jour marqué par vos regrets. Ainsi le tombeau de Virgile Est couvert du laurier fertile, Qui par vos soins ne meurt jamais. D'une brillante et triste vie Rousseau quitte aujourd'hui les fers, Et loin du ciel de sa patrie ' , La mort termine ses revers.
Seite 88 - Du sein des ombres éternelles S'élevant au trône des dieux, L'envie offusque de ses ailes Tout éclat qui frappe ses yeux. Quel ministre, quel capitaine, Quel monarque vaincra sa haine Et les injustices du sort ? Le temps à peine les consomme; Et jamais le prix du grand homme N'est bien connu qu^près sa mort.
Seite 88 - Et jamais le prix du grand homme N'est bien connu qu'après sa mort. Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus : Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous ne vivons plus. Le chantre d'Ulysse et d'Achille, Sans protecteur et sans asile, Fut ignoré jusqu'au tombeau.
Seite 379 - Nous fûmes donc au château d'If : C'est un lieu peu récréatif, Défendu par le fer oisif De plus d'un soldat maladif, Qui , de guerrier jadis actif , Est devenu garde passif.
Seite 429 - Autant qu'un homme assis au rivage des mers Voit d'un roc élevé, d'espace dans les airs, Autant des immortels les coursiers intrépides En franchissent d'un saut...
Seite 329 - Si je marche avec toi, fais-moi la grace entière De te suivre jusqu'à la fin; Si je m'égare, ta lumière Doit me remettre au bon chemin. Quelques biens qu'à mon cœur ta sagesse dénie, Ou que m'accorde ta bonté , Sauve-moi du murmure impie, Et de la folle vanité. Fais que de mon prochain je plaigne les souffrances, Toujours lent à le condamner; Et pardonne-moi mes offenses, Pour mieux m'apprendre à pardonner. Tout retrace aux mortels le néant de leur être; Mais ils sont l'œuvre de tes...
Seite 89 - L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissans ! fureurs bizarres ; Tandis que ces monstres barbares Poussoient d'insolentes clameurs, Le dieu poursuivant sa carrière, Versoit des torrens de lumière Sur ces obscurs blasphémateurs.
Seite 217 - Public déformais faiciné par ies guides , Ne veut qu'être ébloui par des éclairs rapides. Amoureux du bizarre , avide du nouveau , Et pour comble d'erreur , ennemi du vrai beau.
Seite 367 - N'est plus qu'un torrent furieux. Le long des campagnes fleuries , Sur le sable et sur les cailloux , Elle caresse les prairies Avec un murmure plus doux. Alors elle souffre sans peine Que mille différens canaux Divisent au loin dans la plaine Le fécond trésor de ses eaux.
Seite 161 - N'ont pu le sauver du trépas. Cet objet des vœux les plus tendres N'ira point déposer tes cendres Sous ce marbre rongé des ans , Où son aïeul et ton modèle Attend la dépouille mortelle De l'héritier de ses talents , etc.