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eux, terres,imits, toot est pouro napsa L'océan fut ime pour porter mas visseaux :

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2. L. Monnoie, blamant les antres sourds, proposait ces deux vers Cofue correction :

Mais, sans erer par un trop long soirs,

Si Tours crait le passant, si le passant craint l'ours.

Bokat, dans l'edition de 1683, avait retravaillé ce passage; il y substituant nuvele leçon:

Mais, sans examiner de quel air au passant
L'ours presse de la fa m se montre obeissant,
Etorben un lion, gétule ou num e,
Craint "tre recherche de vol et d'homicide.

Vus au bo it de onze ans (1694), dit Berriat-Saint-Prix, il abandonna cette

01. Nous croyons qu'il a bien fait.

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Cependant à le voir plein de vapeurs légères,
Soi-même se bercer de ses propres chimères,
Lui seul de la nature est la base et l'appui,

Et le dixième ciel ne tourne que pour lui. 1

De tous les animaux, il est, dit-il, le maître.
Qui pourroit le nier? poursuis-tu.

Moi, peut-être.

Mais, sans examiner si, vers les antres sourds,

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beaucoup sa manière riche de rimer. - Pope ( Essai sur l'homme, épître II, trad. de Du Resnel) a dit:

Dans ses vagues désirs, incertain, inconstant,

Tantôt fou, tantôt sage, il change à chaque instant;

Également rempli de force et de foiblesse,

Il tombe, il se relève et retombe sans cesse.

(BERRIAT-SAINT-PRIX.)

Voltaire traduit ainsi un fragment de la satire de Rochester :

Cet esprit que je hais, cet esprit plein d'erreur,
Ce n'est pas ma raison, c'est la tienne, docteur;
C'est ta raison frivole, inquiète, orgueilleuse,
Des sages animaux rivale dédaigneuse,
Qui croit entre eux et l'ange occuper le milieu,
Et pense être ici-bas l'image de son Dieu.
Vil atome importun, qui croit, doute, dispute,
Rampe, s'élève, tombe, et nie encor sa chute.

(Dictionnaire philosophique.) 1. Voltaire a dit lui-même, VI Discours, p. 71-74 :

L'homme vint et cria: « Je suis puissant et sage.
Cieux, terres, éléments, tout est pour mon usage.

« L'océan fut formé pour porter mes vaisseaux :

Les vents sont mes courriers, les astres mes flambeaux. »

2. La Monnoie, blåmant les antres sourds, proposait ces deux vers

comme correction :

Mais, sans examiner par un trop long discours,

Si l'ours craint le passant, si le passant craint l'ours.

Boileau, dans l'édition de 1683, avait retravaillé ce passage; il y substituait cette nouvelle leçon:

Mais, sans examiner de quel air au passant
L'ours pressé de la faim se montre obéissant,
Et combien un lion, ou gétule ou numide,
Craint d'être recherché de vol et d'homicide.

Mais au bout de onze ans (1694), dit Berriat-Saint-Prix, il abandonna cette leçon. Nous croyons qu'il a bien fait.

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