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Jérusalem'. » Ces mots explicatifs seraient donc une glose introduite au temps d'Esdras, qui se serait confondue ensuite avec le texte sacré. On peut opposer à ce raisonnement le Xe chapitre de Josué où Adonisédek reçoit le nom de roi de Jérusalem, mais, sans même supposer que, dans ce passage de l'Écriture, la glose ait pris la place du texte, j'admettrai Jérusalem comme une appellation épithéthique de Jébus, signifiant habitation parfaite, habitation excellente, puisque, par la force de sa position, Jébus était pour les Jébuséens le refuge le plus sûr et le mieux choisi. Plus tard de deux choses l'une ou les Hébreux auront trouvé établi l'usage du nom de Jérusalem-avec le sens donné ci-dessus, ou, ce qui est plus probable, ils auront voulu compléter leur conquête en effaçant jusqu'au nom national de la ville conquise. Et alors, ils lui auront imposé le nom hébraïque de Yarouschalaïm, la possession de paix, en mémoire de la soumission complète du pays, de la fondation définitive du royaume hébreu*.

1. Josué, XV, 8; Juges, XIX, 40, 44, 44, I Paral., XI, 4, 5. — 2. II Rois, VII, 10.

FIN.

Imp. Hedin.

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