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sion (général Puthod), 2 division du 5o corps d'armée (Lauriston).

Sur l'ordre de l'Empereur, Lauriston fait passer trois de ses divisions sur la rive droite de l'Elbe et place à Lüderitz, au nord de Magdebourg, la division Puthod; mais, craignant d'être tourné par sa gauche, il se hâte de repasser le fleuve.

Le 2 avril, au reçu d'une nouvelle dépêche de Napoléon, le prince Eugène, qui a le commandement supérieur des 3o, 5o et 11° corps, ramène ses troupes sur la rive droite de l'Elbe. Le maréchal Davout est à Stendal, ayant provisoirement sous ses ordres la division Puthod et le corps de cavalerie Sébastiani, pour défendre le Bas-Elbe.

Après l'échec de Mockern, Eugène bat en retraite sur Magdebourg, repasse l'Elbe et prend position sur la Basse-Saale. A la mi-avril, le maréchal Davout est toujours sur le Bas-Elbe avec son corps d'armée (1o), la cavalerie Sébastiani et la division Puthod.

A la suite de la bataille de Lützen, le 2o corps, Sébastiani et Puthod, sont rappelés (12 mai) des envi rons de Magdebourg sur Wittenberg et Torgau et réunis à Bernbourg, d'où ils partent pour rejoindre l'armée de Napoléon. Le 18, la division Puthod est à Dahne; le 20, deuxième jour de la bataille de Bautzen, elle est placée entre Wartha et Hoyerswerda; le 21 (journée de Würschen), elle continue à marcher et se soude sur le champ de bataille avec son corps d'armée qui occupe Würschen.

Les alliés, battus, se retirent en Silésie.

Napoléon prend ses dispositions pour suivre l'ennemi.

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Le 22, le 5° corps prend part au combat de Reichenbach il avait parcouru huit lieues et combattu toute la journée. Les jours suivants, étant tête de la colonne de gauche, il combat presque constamment, passant par Gorlitz, Haynau, Liegnitz, Neumarkt, Neukirch (31 mai) où la division Puthod se distingue, et il entre à Breslau.

Pendant l'armistice de Pleischwitz, le corps de Lauriston occupe Breslau, puis Goldberg. Napoléon s'occupe de réorganiser ses forces. Le 5 corps ne comprend plus que trois divisions d'infanterie et une brigade de cavalerie légère (environ 27,000 hommes). A la date du 15 août, la brigade Vachot se compose des 134 et 146° régiments d'infanterie de ligne et du 3 régiment étranger.

Le général Blücher, commandant l'Armée de Silésie, commence les hostilités, Le 5o corps, sur l'ordre du maréchal Ney, se dégage et rejoint Macdonald à Lowenberg, où a lieu un premier combat. Napoléon arrive le 21 août au matin et prend l'offensive. Lauriston attaque vigoureusement le corps prussien d'York réuni devant Lowenberg et l'oblige à reculer. Le corps russe de Langeron se replie également dans la direc tion de Goldberg. Le 22, Macdonald et Lauriston poursuivent leur succès et rejettent le général Blücher au-delà de la Katzbach sur Goldberg, où il prend posi tion. Sur l'ordre de l'Empereur, la poursuite continue. De son côté, Blücher, sur le faux avis que Napoléon s'est retiré, reprend l'offensive (23 août). Pendant que le 11° corps français attaque Goldberg, le 5 passe la Katzbach en amont de la ville, pour tomber sur le flanc gauche de Langeron, et se porte

à l'assaut des hauteurs de Wolfsberg qui sont prises et reprises trois fois et restent définitivement aux mains des Français. Le sanglant combat de Goldberg conta à l'armée de Silésie une perte de plus de 8,000 hommes. Le 5° corps avait été particulièrement éprouvé par cette lutte, qui fut encore pour nous une victoire. Le général Vachot fut tué glorieusement à une heure de l'après-midi, à la tète de ses troupes. Il était membre de la Légion d'honneur.

Son nom est inscrit à l'Arc-de-Triomphe de l'Étoile.

Colonel VERMEIL DE CONCHARD.

SIÈGE ET PRISE

DE LA TÊTE DE PONT DE MANNHEIM

5 nivôse an III (25 décembre 1794)

Par le Général Martial Vachot

Les documents du temps donnent des détails intéressants sur le siège de la tête de pont de Mannheim, qui est la principale action de guerre du général Martial Vachot. On y voit briller les vertus guerrières de cette admirable armée de l'an III de la République et on y trouve des exemples curieux du langage révolutionnaire alors en usage.

Lorsque les alliés, en octobre 1794, quittèrent la rive gauche du Rhin, l'armée du Rhin et de la Moselle commença le blocus de Mayence, en détachant pour la sécurité de cette opération un corps de 30,000 hommes sous le commandement du général Vachot, qui fut chargé du siège de la tête de pont de la place de Mannheim.

L'attaque d'un pareil ouvrage serait une opération ordinaire, s'il ne couvrait que la communication d'une ville ouverte; mais, c'est une opération considérable, quand cette tête de pont est en avant d'une forteresse de premier ordre défendue par une garnison de 15,000 hommes et soutenue également sur la rive droite du fleuve par une armée de campagne, celle du duc de Saxe-Teschen. Le général comte de Wartensleben en avait renforcé les ouvrages et augmenté la garnison.

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Plan de Mannheim

servir à l'intelligence des attaques dirigees contre cette place en xbre 17gh par les Français

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