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darem suas Remdas e foros e ffazerem todo o maijo que a elles comprijr, no quaes aforar o dito proveador e officiaaes guardaram o Regimento que temos dado, a noso Juiz dos Residuos e proveador dos ditos espritaacs de que elles tomarao o trelado..... etc. Dada em a nosa cidade de Lixboa a quinze dias de mayo. Cosme Rodrigguez a ffez, anno de noso Senhor Jhesu Christo de mil quinhentos vinte e hu. E porque Nos vijmos per hua carta testamunhavel, os embargos com que a cidade ja véo o se ijsto nom compryr, a Nos pratz que sem embarguo delles nem de outros nenhuus embarguos com que a dita cidade possa vijr, que toda vija se cumpra ijnteiramente, e mamdamos ao dito Juiz dos Resyduos e ao juiz da dita cidade e a outros quoaaesquer a que pertencer, que lhe nom recebam .nenhuus embarguos. EL REY.

V

LETTRES DU ROI DOM MANOEL Ier DE PORTUGAL A MARTIN LOPES DE AZEVEDO (1)

Nos El Rey fazemos saber a vos martim lopes dazevedo fidalguo de nosa casa e proveador das obras, terças, rresydos spritaaes e cappellas na comarqua de antre doiro e minho que a Nos praz fazermos esmolla ha confraria da misericordia da dita cidade, de todo o dinheiro que se achar deposyto nos espritaaes do Recamador e Santa Crara e os de cima de Villa que hora anexamos a dita Confraria. E por tanto vos mâdamos que loguo tomeis a conta dos ditos espritaes as pessoas que delles teverem carreguo..... etc.

Feyta em Lixboa, a deseseis dias de maio. Andre Pirez a fez no anno de mil quinhentos e vinte e hu. EL REY.

VI

DESCRIPTION DE L'HÔPITAL ET HÔTELLERIE DE NOTRE-DAME DE ROCAMADOUR DE PORTO

D'après le Tombo dos bems de 1498 (Alphonse Thomé)

Esta he a casa e asento do dito esprital. Primeiramente o dito eprital e casa dele estaa estituido e edificado na rua do Souto (1) Doc, do. Arch. da Miser. do Porto.

da dita cydade; o qual tem aa entrada dele hua casa na qual estaa a capela em que se celebram os divinos oficios por os edificadores do dito esprital e per esta casa entram aa outra casa dos pobres; a qual casa tem de longo tee aa capela, cinquo varas de medir e duas terças, e de través de porta a porta. S des a porta per onde entram tee aa porta per onde entram aa casa dos pobres quatro varas de medir escasas, a qual casa he de pedra de todalas partes. Outra casa dos pobres he de todalas partes de pedra, e a armaçom de telhado boa e alta mui espaçosa e he de longo vinte e duas varas de medir esforçadas e de través nove varas e dentro a hum cabo esta hûa casa terreira como o dito esprital, cerrada sobre si, pera a espritaleria em esta casa iazem de hûa parte e da outra dezoito camas de pobres e dentro desta casa iaz outra casa sobradada que tem de longo treze varas e terça e de través cinquo varas de medir; esta casa em cima tem cinquo casas pera homes honrados, e debaixo tem hu grande sootom estaa a mayor parte cerrada cô grades çô sua porta pera recolher algua madeira pera corregimento do dito esprital, e de fora estam duas barras pera cama, e detras da dita casa iaz hum enxido do dito esprital, que tem de longo trîta e seis varas de medir e de travéz no mais largo dez e seis varas; este enxido tem quatro larangeiras e duas figueiras e hûa moreira e trez ameixieiras e hûa ramadinha de sete ou oito pees de madeira, e parte de escontra os pelames, cô enxido que traz Joane Anes armeiro, de que a propriedade he do dito esprital e de escontra o vendaval cô o campo das bainheiras e escontra o aguiam, cô outro enxido que anda sobre si que he do dito esprital e no outro enxido ha de longo vinte varas e meia e de travéz doze varas; este enxido tem cinquo larangeiras e hum limoeiro e larangeiras, e da parte de escontra os pelames parte com outro enxido do dito esprital, e da parte. do aguiam corre com a dita casa do esprital que tem as cinquo camaras e de tras cô o dito campo das bainheiras, e antre a dita casa do esprital e o dito enxido estaa hum châo de crasta que he de longo seis varas e terça e de travéz quatro varas e meïa............. etc. (1).

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(1) Doc. do Archiv. da Miseric. do Porto.

VII

LES CANDALS (OU LANTERNES-SIGNAUX POUR LES Pèlerins)

<< A onde ïra aquel romeiro?

Meu romeiro, a ondé ira? « Camino de Compostela, «Non sei s'ali chegara.... «Os pés lleva chéos de sangre

« E non pode mais andar

<< Mal pocado! Probe véllo!
«Non sei s'ali chegara!.... »

Vieil romance Gallicien.

Nous sommes arrivés à la fin de notre mémoire. Il nous reste seulement à dire encore quelques mots sur un point tout à fait en corrélation avec le sujet de notre travail : les Candals.

D'après Boyer d'Agen, les Candal ou Candals étaient des tours au sommet desquelles on allumait, au moyen âge, des fanaux qui éclairaient durant la nuit les chemins que devaient suivre les roumious (1) et les pèlerins qui visitaient les sanctuaires célèbres ou la terre sainte.

Le plus souvent, les candals servaient à indiquer de loin la proximité des ermitages, hôtelleries, monastères et hôpitaux de pauvres voyageurs et pèlerins.

Ces chandelles gigantesques étaient ordinairement situées sur les hauteurs à travers les montagnes, aux embranchements des chemins, ou alors tout près des populations.

Primitivement les pèlerins, pour marquer la route ou indiquer des haltes et des stations, entassaient des pierres dans certains lieux (2). C'est l'origine de ces croix ou petits oratoires

(1) En portugais Romeiras. Leur nom provenait du nom de Rome, où ils s'en allaient pour visiter le Pontife et les sépulcres des deux apôtres saint Pierre et saint Paul.

(2)

....Constituunt acervum lapidum et ponunt cruces. » (Cardinal Huguet de Saint-Clair-Del-Rio, raconte la même chese des pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle.) « Lapidum congéries..... Galli Mont-joyes vocant. >> - Bourassé, Dict. d'archéol. sacrée, verbo Montjoie.

[Cet appendice a été inspiré par une page du livre de M. Ernest Rupin, RocAmadour, pp. 226-227, où l'auteur parle des montjoie faites sur les chemins de pèlerins, ainsi que des fanaux allumés au sommet de certains édifices ou sur des points élevés par où passaient les chemins que devaient suivre les pèlerins. La figure 43 donne le dessin d'une tour de l'hôpital Saint-Jean, commune de Sarrazac, canton de Martel, et la figure 44 celui d'une des aiguilles de

(Alminhas) qu'on rencontre fréquemment, éclairées d'une petite lanterne ou lampe, sur des tertres de gazon, aux embranchements des chemins et au long des routes, et dont l'usage s'est conservé chez nous, jusqu'à nos jours.

Plus tard se sont créés les Candals.

Fatigues et périls de toutes sortes attendaient les pauvres voyageurs et les pèlerins qui avaient eu le courage d'entreprendre de si lointains voyages, et certainement beaucoup auraient succombé toujours menacés de tous les dangers et tout à fait épuisés de leurs forces, si la charité chrétienne n'eût pourvu de cette manière avec la plus dévouée sollicitude à leur secours, à leur guide et à leur défense, créant des institutions hospitalières, comme celles dont nous venons de nous occuper, des stations, et même des postes militaires, assurant aux pauvres pèlerins leurs vies, la protection et tous les soins.

En France il y en avait beaucoup de Candals, dont le nom, plus ou moins modifié, se retrouve encore en plusieurs peuplades de ce pays-là : Puy de Candal près Rocamadour (1).

Du mot Candal s'est formé en Portugal le mot Candello (2) ou Canidello, et encore même Candemil, modification du mot gallicien Candil.

De nos jours il n'existe point de ces tours; elles devaient ressembler aux Fachos, ou Faros, qui se conservèrent et furent même utilisés en temps de guerre jusqu'au commencement du XIXe siècle; nous pouvons, des descriptions de ces Fachos, tirer comme conséquence quelle était la forme et disposition des anciens Candals.

Généralement les Fachos étaient de hautes tours cylindriques en maçonnerie ou en briques, avec quatre baies ou meurtrières aux quatre points cardinaux, destinées à l'observation des che

Figeac construites dans le même but. M. Rupin rapporte également le passage de M. Delpon (Stalistique du département du Lot, t. I, p. 516), où il est question d'un puy de Candal près de Saint-Céré, où l'on retrouve non seulement la même destination mais encore le même mot qu'en Portugal. Quant aux « moutjoies », on trouve ce nom entre Roc-Amadour et Mayrinhac-le-Francal; un acte cité par M. Rupin fait allusion aux offrandes que les pèlerins déposaient dans quelque tronc, mis sans doute au pied de la croix surmontant le tas de pierres qui formait le signal.] — E. A.

(1) En réalité, près de Saint-Céré (Lot).

(2) Dérivé du français : Chandelle. Il semble que c'était une haute colonne ou pyramide, sur laquelle était accrochée une lanterne.

mins et à répéter des signaux d'une localité à l'autre. Les Fachos avaient des terrasses garnies d'un parapet crénelé, et sur lesquelles étaient clouées de solides barres de fer qui soutenaient des paniers formés de grilles en fer où brûlait quelque combustible, généralement des pelotons d'étoupe goudronnée ou mêlée de diverses matières colorantes. Cela était fait en temps de

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guerre; en temps de paix les Fachos n'avaient ordinairement, durant la nuit, qu'une lanterne suspendue à un long croc de fer. Un des derniers Fachos qui ait existé en Portugal, fut celui du mont de Val-d'Amores, vis-à-vis la ville de Porto, lequel exista jusqu'en 1834; il occupait le lieu même où était situé autrefois un Candal. D'ailleurs, de ce qu'il en restait, on voyait bien qu'il était d'une construction très ancienne.

(1) Tour-Signal près de Porto, sur le mont de Valle-d'Amores, vis-à-vis la ville de Porto. - (D'après un dessin à la plume de M. Coelho.)

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