Poésie [suite] Éloquence, histoire et littérature mêléeChez Depelafol, 1825 |
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Seite 243 - Pyrrhus, la laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux: Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi; Je m'écarte, je vais détrôner le sophi; On m'élit roi, mon peuple m'aime; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant: Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même, Je suis Gros-Jean comme devant.
Seite 41 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Seite 149 - Où l'Ebre, effrayé dans son onde, Reçut ses membres dispersés, Le Thrace errant sur les montagnes Remplit les bois et les campagnes Du cri perçant de ses douleurs ; Les champs de l'air en retentirent, Et dans les antres qui gémirent Le lion répandit des pleurs.
Seite 288 - Qu'il est grand, qu'il est doux de se dire à soi-même : Je n'ai point d'ennemis, j'ai des rivaux que j'aime ; Je prends part à leur gloire, à leurs maux, à leurs biens; Les arts nous ont unis, leurs beaux jours sont les miens...
Seite 35 - Oui , c'est toi , monstre détestable , Superbe tyran des humains , Qui seul du bonheur véritable A l'homme as fermé les chemins. Pour apaiser sa soif ardente, La terre , en trésors abondante , Ferait germer l'or sous ses pas : II brûle d'un feu sans remède ; Moins riche de ce qu'il possède , Que pauvre de ce qu'il n'a pas.
Seite 161 - L'homme superbe est renversé, Ses propres flèches l'ont percé. Une Autre. J'ai vu l'impie adoré sur la terre : Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux Son front audacieux ; Il semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n'ai fait que passer, il n'était déjà plus.
Seite 291 - Ce pain, cet aliment dans mon corps digéré, Se transforme en un lait doucement préparé ; Comment, toujours filtré dans ces routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines, A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau, Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau. Il lève au ciel les yeux, il s'incline, il s'écrie : « Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.
Seite 168 - Et la mer leur répond par ses mugissements ; La rive au loin gémit, blanchissante d'écume; La flamme du bûcher d'elle.même s'allume ; Le ciel brille d'éclairs, s'entr'ouvre, et parmi nous Jette une sainte horreur qui nous rassure tous.
Seite 298 - Et l'art de le connaître, et celui de jouir. Les plaisirs sont les fleurs que notre divin Maître Dans les ronces du monde autour de nous fait naître : Chacune a sa saison , et par des soins prudens On peut en conserver dans l'hiver de nos ans.
Seite 371 - D'Adam nous sommes tous enfants, La preuve en est connue , Et que tous nos premiers parents Ont mené la charrue.