Flore de Virgile: composée pour la collection des classiques latinsP. Didot, 1822 - 252 Seiten |
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Seite lxxxvi - Théophraste (i), un lotuspaliure, qui diffère du lotus des Lotophages, ayant la tige plus entourée de rejetons, et la feuille du paliure grec. Le fruit n'en est point aplati, mais rond et rouge. Son noyau ressemble aux pépins de la grenade. Ce fruit est suave; on l'améliore encore en le faisant macérer dans du vin, qu'il améliore à son tour.
Seite lxxxiii - ... exacte pour lever tous les doutes. « L'arbre , dit-il , est de médiocre grandeur, épineux , semblable au rhamnus; il a les feuilles petites , plus ovales que celles du rhamnus , et de couleur plus foncée. Son fruit, comparable à plusieurs égards aux baies du myrte , porte un noyau très-petit ; il prend, à l'époque de la maturité, une couleur pourpre , et parvient à la grosseur d'une olive. Mûr, on le cueille pour être pilé avec une bouillie de froment , et servir à la nourriture...
Seite lxxxv - Est-ce la jujube appelée zifzouf, cjjyjj ? ou celle nommée bèrir. jjjj? ou quelque autre encore moins connue? Le fait peut se vérifier sur les lieux. Que les botanistes du Midi l'éclaircissent. Quand même on ne trouverait pas de jujube entièrement dépourvue de noyau, il suffirait de choisir celle qui approche le plus de ce caractère. Les Anciens, en effet, n'employaient point strictement, et à la lettre, cette expression de fruits APYRÈNES ou sans noyau.
Seite xcv - Lotus corniculatus comme la plante dont il s'agit. Mais, tout réfléchi, il nous semble voir plus de probabilité dans les raisons de Sprengel. Ce botaniste a tort de s'étayer de Mathiole, qui n'a jamais affirmé ce qu'il lui...
Seite lxxxvi - ... doit être servi par les houris aux bienheureux, et qu'à l'a description donnée soit par Abou Hanif Ed-Daynouri,' soit par Ebn Alwam, on reconnaît bien devoir appartenir au genre des jujubiers, est fort épineux, sans doute; tellement même, qu'au rapport d'Hasselquist, on croit en Orient que la couronne de Jésus-Christ fut faite des branches de cet arbuste. Mais cette qualité n'est point particulière au seul R. Paliurus. Les épines sont un caractère très prononcé du Rhamnus divaricatus...
Seite lxxxix - Il attribue ensuite à l'écorce et à la racine de cette faba grceca, une vertu colorante (2) qui se trouve dans le lotus de Dioscoride. Columelle, en parlant de la fève grecque, qu'il range parmi les arbres fruitiers, ne lui donne aucun caractère qui la distingue du lotus italique ordinaire. Concluons donc, sans toutefois regarder comme inadmissible l'opinion contraire , que celtis et faba grœca n'étaient que deux noms du micocoulier, ou lotus d'Italie ( Celtis australis, L.
Seite xc - Théophraste qui décrit cette plante (2), la fait naître dans le Nil, quoiqu'elle vienne aussi, dit-il, dans quelques marais de Syrie, de Cilicie, etc. La racine en est épineuse au point de faire fuir le crocodile, qui n'a pourtant que les yeux de vulnérables. Passons sur cette fable, et voyons le reste. On mange cette racine, crue ou cuite.
Seite xcvi - ... fait usage, est en effet l'une des boussoles les moins incertaines. Si la correction insérée par plusieurs bons critiques, dans le texte de Théophraste, est admise, le botaniste athénien avait probablement parlé de notre plante sous le nom de P.EX/Xoxroç.
Seite lxxv - ... le gratteron , la bardaue , etc. ; c'est même à la bardane ( arctium ) que Linné a conservé pour nom spécifique la dénomination traditionnelle de lappa. Cette composée cynarocéphale ne semble pourtant guère devoir se rapporter au lappa des Latins ; elle ne croît point dans les champs cultivés , et sa description ne se rapproche en aucune manière de celle qu'en donne Pline ( xxvi...
Seite clxxxii - ... et qui ne peuvent plus être révoqués en doute. Chez nous, la vigne, apportée par les Phocéens de la colonie de Marseille, ne se propagea d'abord que dans les parties méridionales qui formaient la Province romaine. De proche en proche on parvint à la cultiver jusqu'aux environs d'Autun, ville devenue fameuse sous les empereurs par ses écoles grecques. Des ordres dictés par une politique fausse et cruelle firent arracher toutes les vignes établies dans nos contrées.