Das moderne drama der Franzosen in seinen hauptvertretern: Mit zahlreichen textproben aus hervorragenden werken von Augier, Dumas, Sardou und Pailleron

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F. Frommann (E. Hauff), 1888 - 325 Seiten
 

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Seite 11 - Le désespoir m'allait saisir; on pense à moi pour une place, mais par malheur j'y étais propre: il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint. Il ne me restait plus qu'à voler; je me fais banquier de pharaon: alors, bonnes gens ! je soupe en ville, et les personnes dites comme il faut m'ouvrent poliment leur maison, en retenant pour elles les trois quarts du profit.
Seite 10 - ... mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail. Auteur espagnol, Je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule : à l'instant un envoyé... de je ne sais où se plaint que j'offense...
Seite 10 - Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ! fils de je ne sais pas qui ; volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs, je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête ; et partout je suis repoussé...
Seite 23 - C'est le peuple. Le peuple, qui a l'avenir et qui n'a pas le présent; le peuple, orphelin, pauvre, intelligent et fort; placé très bas, et aspirant très haut; ayant sur le dos les marques de la servitude et dans le cœur les préméditations du génie...
Seite 10 - Las de nourrir un obscur pensionnaire,* on me met un jour dans la rue; et, comme il faut dîner quoiqu'on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume et demande à chacun de quoi il est question: on...
Seite 11 - Pour profiter de cette douce liberté, j'annonce un écrit périodique, et, croyant n'aller sur les brisées d'aucun autre, je le nomme Journal inutile. Pou-ou! je vois s'élever contre moi mille pauvres diables à la feuille; on me supprime, et me voilà derechef sans emploi!
Seite 34 - Rois! regardez en bas! —Ah! le peuple! — océan! — onde sans cesse émue! Où l'on ne jette rien sans que tout ne remue! Vague qui broie un trône et qui berce un tombeau ! Miroir où rarement un roi se voit en beau! Ah! si l'on regardait parfois dans ce flot sombre, On y verrait au fond des empires sans nombre, Grands vaisseaux naufragés, que son flux et reflux Roule, et qui le gênaient, et qu'il ne connaît plus!
Seite 31 - Ah ! c'est un beau spectacle à ravir la pensée Que l'Europe ainsi faite et comme il l'a laissée! Un édifice, avec deux hommes au sommet, Deux chefs élus auxquels tout roi né se soumet.
Seite 33 - Ah ! briguez donc l'empire, et voyez la poussière Que fait un empereur ! Couvrez la terre entière De bruit et de tumulte ; élevez, bâtissez Votre empire, et jamais ne dites : C'est assez ! Taillez à larges pans un édifice immense.
Seite 10 - Il s'élève une question sur la nature des richesses; et, comme il n'est pas nécessaire de tenir...

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