Lycée, ou cours de littérature ancienne et moderne: T. I-XVI.

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Chez H. Agasse, 1798
 

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Fréquemment cités

Page 156 - Mais on remarque quelque parure dans son discours : l'art y est merveilleux , mais on l'entrevoit : l'orateur, en pensant au salut de la république , ne s'oublie pas et ne se laisse pas oublier. Démosthène paraît sortir de soi, et ne voir que la patrie. Il ne cherche point le beau, il le fait sans y penser; il est au-dessus de l'admiration.
Page 329 - ... tout ce qu'il a fait, mais tout ce qu'on a dit de lui. On rit de cette attention dont il se pique dans les plus petites choses , mais on n'est pas fâché de les trouver...
Page 308 - Dans cette douloureuse oppression , Tacite , obligé de se replier sur lui-même, jeta sur le papier tout cet amas de plaintes et ce poids d'indignation dont il ne pouvait autrement se soulager. Voilà ce qui rend son style si intéressant et si animé.
Page 260 - Je prends donc sur moi une partie de vos » obligations, et, comme un second père, je » donne à notre chère fille cinquante mille ses
Page 355 - On dit chez nous que la fortune » est sans pieds : elle n'a que des mains et des » ailes , et , quand elle nous présente les unes , elle » ne laisse pas prendre les autres. Enfin , si tu es. » un dieu , tu dois faire du bien aux hommes , et » non pas leur ravir le leur : si tu n'es qu'un » homme, songe toujours que tu es un homme. » Il ya de la folie à ne se souvenir que de ce qui » nous porte à nous oublier. Tu n'auras pour...
Page 157 - Il tonne, il foudroie ; c'est un torrent qui entraîne tout. On ne peut le critiquer, parce qu'on est saisi ; on pense aux choses qu'il dit, et non à ses paroles. On le perd de vue ; on n'est occupé que de Philippe qui envahit tout. Je suis charmé de ces deux orateurs; mais j'avoue que je suis moins touché de l'art infini et de la magnifique éloquence de Cicéron, que de la rapide simplicité de Démosthène.
Page 156 - Il se sert de la parole comme un homme modeste de son habit pour se couvrir. Il tonne, il foudroie. C'est un torrent qui entraîne tout. On ne peut le critiquer, parce qu'on est saisi. On pense aux choses qu'il dit, et non à se
Page 286 - Cette traduction en douze volumes in-4° est plus faite pour les savants et les littérateurs que pour les gens du monde. Mais heureusement c'est à ceux-ci qu'on a songé lorsqu'on nous a donné un volume composé des morceaux les plus curieux de Pline le naturaliste, choisis avec goût, classés avec méthode, et traduits avec une pureté, une élégance et une noblesse qui prouvent une connaissance réfléchie des deux langues. Cet ouvrage , qui est un véritable service rendu aux amateurs, est...
Page 156 - Je proteste que personne n'admire Cicéron plus que je fais. Il embellit tout ce qu'il touche : il fait honneur à la parole ; il fait des mots ce qu'un autre n'en saurait faire; il a je ne sais combien de sortes d'esprit; il est même court et véhément toutes les fois qu'il veut l'être, contre Catilina, contre Verres, contre Antoine.
Page 205 - S'il n'est pas vertueux , ma voix le force à l'être. Un courage indompté , dans le cœur des mortels , Fait ou les grands héros ou les grands criminels.

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