Poésies inéditesA. Lemerre, 1886 - 335 Seiten |
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Seite 327 - Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise :
Seite 324 - O lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Seite 326 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur ? Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
Seite 326 - O lac! rochers muets! grottes! forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle Nature, Au moins le souvenir!
Seite 325 - O temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours...
Seite 317 - Je te salue , ô Mort! Libérateur céleste, Tu ne m'apparais point sous cet aspect funeste Que t'a prêté long-temps l'épouvante ou l'erreur; Ton bras n'est point armé d'un glaive destructeur, Ton front n'est point cruel, ton œil n'est point perfide ; Au secours des douleurs un Dieu clément te guide ; Tu n'anéantis pas, tu délivres : ta main, Céleste messager, porte un flambeau divin ; Quand mon œil fatigué se ferme à la lumière...
Seite 325 - Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ; Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t'en souvient-il? Nous voguions en silence; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du...
Seite 320 - Pour moi, quand je verrais dans les célestes plaines Les astres , s'écartant de leurs routes certaines , Dans les champs de l'éther l'un par l'autre heurtés, Parcourir au hasard les cieux épouvantés ; Quand j'entendrais gémir et se briser la terre ; Quand je verrais son globe errant et solitaire...
Seite 319 - Voit penser la matière et végéter l'esprit; Insensé! diront-ils, que trop d'orgueil abuse, Regarde autour de toi : tout commence et tout s'use, Tout marche vers un terme, et tout naît pour mourir; Dans ces prés jaunissants tu vois la fleur languir; Tu vois dans ces forêts le cèdre au front superbe Sous le poids de ses ans tomber, ramper...
Seite 325 - Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! « Assez de malheureux ici-bas vous implorent : Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux.