Histoire de Napoléon et de la grande armée pendant l'année 1812, Band 1

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Baudouin, 1824 - 896 Seiten
 

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Seite 372 - Soldats! voilà la bataille que vous avez tant désirée ! Désormais la victoire dépend de vous ; elle nous est nécessaire , elle nous donnera l'abondance, de bons quartiers d'hiver et un prompt retour dans la patrie...
Seite 133 - Elle ne veut donner aucune explication de son étrange conduite que les aigles françaises n'aient repassé le Rhin, laissant par là nos alliés à sa discrétion. La Russie est entraînée par la fatalité ; ses destins doivent s'accomplir.
Seite 153 - Si vos efforts sont unanimes, vous pouvez concevoir l'espoir de réduire vos ennemis à reconnaître vos droits. Mais, dans...
Seite 377 - disait-il; « un métier de barbares où tout l'art consiste à être le » plus fort sur un point donné.
Seite 144 - Cosaques, ce jour-là, comme les suivants, le ciel seul se montra notre ennemi. En effet, à peine l'empereur avait-il passé le fleuve qu'un bruit sourd avait agité l'air. Bientôt le jour s'obscurcit, le vent s'éleva et nous apporta les sinistres roulements du tonnerre. Ce ciel menaçant, cette...
Seite 50 - Napoléon est saisi d'éton» nement et de colère Il s'écrie, en » frappant violemment cette lettre et » la table sur laquelle elle est ouverte : » Lui ! le misérable ! il me donne des » conseils! il veut me faire la loi! il » m'ose proposer une infamie ! etc » Dès lors ses instructions se ressenti
Seite 410 - On apercevait des Russes se traînant jusqu'aux lieux où l'entassement des corps leur offrait une horrible retraite. Beaucoup assurent qu'un de ces infortunés vécut plusieurs jours dans le cadavre d'un cheval ouvert par un obus, et dont il rongeait l'intérieur. On en vit redresser leur jambe brisée, en liant fortement contre elle une brandie d'arbre, puis s'aider d'une autre branche, et marcher ainsi jusqu'au village le plus prochain.
Seite 153 - L'amour de son pays est le premier devoir de l'homme civilisé. « Dans ma situation, j'ai beaucoup d'intérêts à concilier et beaucoup de devoirs à remplir. Si j'avais régné pendant le premier, le second, ou le troisième partage de la Pologne, j'aurais armé mes peuples pour la défendre. « J'aime votre nation ! Pendant seize ans j'ai vu vos soldats à mes côtés, dans les champs d'Italie et dans ceux de l'Espagne.
Seite 144 - Tout-à-coup il s'enfonça à travers le pays, dans la forêt qui bordait le fleuve. Il courait de toute la vitesse de son cheval ; dans son empressement il semblait qu'il voulût tout seul atteindre l'ennemi. Il...
Seite 143 - ... réunie. A trois cents pas du fleuve, sur la hauteur la plus élevée, on apercevait la tente de l'empereur. Autour d'elle toutes les collines, leurs pentes, les vallées, étaient couvertes d'hommes et de chevaux. Dès que la terre eut présenté au soleil toutes ces masses mobiles, revêtues d'armes étincelantes, le signal fut donné, et aussitôt cette multitude commença à s'écouler en trois colonnes vers les trois ponts. On les voyait serpenter en descendant la courte plaine qui les séparait...

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