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22 juin 1309 (Kopp, Urk., I, 107), le second, dans un acte du 1er mai 1310 (Tschudi, Chron. I, 253), le troisième, dans un acte du 24 avril 1313 (Tschudi, ibid., 261). Cf. Kopp, Gesch., IV, 1, 102, n. 8.

P. 128, n. 31. Ce traité, que Böhmer appelle « la première trace d'une lutte entre l'Autriche et les Waldstätten, » se trouve dans Tschudi, Chron. I, 248.

P. 129, n. 32. Cette pièce est dans Kopp, Urk. I, 107. Sur le sens des mots : « die uns anhoerent, » cf. p. 160, 1. 2. C'est dans cet acte, où l'Etat de Schwyz stipule, à Stanz, pour ses confédérés, que G. de Wyss (Mitth. der ant. Ges. in Z., XIII, 2, 8) voit la première trace authentique d'une Diète.

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P. 130, n. 33. Voyez Kopp, ibid., 108. « kunden wir der Ammann und die lantlüte gemeinlich von Uren, daz wir der höher Herren der Herzogen von Oesterreich..... guot frunde worden sin..... und sollen, weder die vorgenamden Herren,... noch nieman ander der an der getat schuldig was, besweren mit worten noch mit wercken, wan daz wir luterlich und genzelich sollen iemerme allermenliches frunt sin, an alle geverde.....>

P. 130, n. 34. Kopp, ibid., 91; de Wyss, Abtei Z. Beil. No 404. Voyez plus haut la note 10, p. 109.

P. 131, n. 35. Kopp, ibid. 109.

P. 132, n. 36. Des trois actes mentionnés, les deux premiers ont été déjà indiqués, note 31, p. 128 et note 32, p. 129. On trouvera le troisième à l'appendice N° XVI. On peut le considérer comme une pierre d'attente pour l'entrée future de Lucerne dans la Confédération. Il ne porte pas de date d'année, mais on doit, selon toute vraisemblance, le placer en 1309, en rapprochant les deux circonstances suivantes Dans le traité des ducs d'Autriche avec Zurich (du 2 août 1309), on avait prévu le cas où ces princes porteraient,« pour Lucerne », la guerre chez les Waldstätten. En 1310, cette ville décide que le second jour de l'an on fera une offrande « dur dez heiles willen, so inen Got getan hat an der Soene der Waltstetten. » Voyez Aelteste Stadtbuch Lucern, dans Kopp, Gesch. Bl. I, 351.

[P. 133, 1. 3, au lieu de, qui les a fait, lisez qui les a faits.] P. 133, n. 37. Ces plaintes des moines d'Einsiedeln sont reproduites par Kopp, Gesch., IV, 1, 245-248, d'après le Klagrodel, qui se trouve encore dans les archives du couvent.

P. 134, n. 38. Tout ceci résulte des allégations du Klagrodel, Voyez Kopp, Gesch., IV, 1, 3, n. 4; 53, n. 3.

P. 134, n. 39. Kopp, Urk., I, 117.

P. 135, n. 40. Kopp, Urk., II, 183.

P. 135, n. 41. Le décret d'excommunication, daté du 13 mai 1310, est dans Kopp, ibid., 188.

P. 135, n. 42. Tschudi, Chron. I, 255-257.

P. 136, n. 43. Kopp, Urk. II, 187.

P. 136, n. 44. C'est ce que l'on peut conclure du document cité plus loin, note 46, p. 137.

P. 137, n. 45. Ceci dut se passer à la fin de l'année 1312. La lettre adressée par la communauté de Constance à celle de Schwyz. ne porte pas de date, mais un compte de journées de voyage, qui se trouve aux archives de Constance, mentionne dans les derniers mois de 1312, « v tage gen Zuge und gen Swize mit ij rossen in Züricher dienest. » Voyez Kopp, Gesch., IV, 1, 342; et le texte de la lettre, ibid. 343.

P. 137, n. 46. Tschudi, Chron. I, 261-262.

P. 138, n. 47. L'Urbarbuch autrichien a été commencé en 1303 et continué jusqu'en 1311, par maître Burkhard de Fricke. Il se trouvait déposé dans les archives de Baden, qui, lors de la prise de cette ville par les confédérés, le 17 mai 1415, furent transportées à Lucerne. Réclamé en 1432, au nom des ducs d'Autriche, avec les autres papiers de Baden, par Hermann Gessler, leur envoyé auprès des cantons, il ne fut point rendu. L'original a dès lors été morcelé et est tombé en diverses mains; mais il en existe d'anciennes copies. Voyez Fr. Pfeiffer, Das Oester. Urbarbuch, p. x-xxII.

P. 139, n. 48. Ce sont les expressions de l'accord du 19 juillet. 1318, où les Waldstätten reconnaissent aux ducs d'Autriche les droits dont ceux-ci ont joui, « du temps de l'empereur Henri. » Voyez plus haut, note 15, p. 113.

P. 139, n. 49. Voyez Tschudi, Chron. I, 278, et plus haut p. 74. Voici les termes essentiels de ce rescrit : « Nos hominibus habitantibus in valle Swiz, qui se de nobili viro Eberhardo quondam comite de Habspurg redemerunt per pecuniam..... et exhibere potuerunt quod nobis et sacro romano Imperio pertinent, hanc graciam duximus faciendam, quod eosdem homines liberamus, prout alii in eadem

valle aut circumpositis vallibus existere dinoscuntur. » Il existe un acte tout semblable du roi Albert, du 27 janvier 1300, en faveur des hommes libres du comté d'Eglof, qui s'étaient aussi rachetés à prix d'argent pour se placer sous la mouvance directe de l'Empire. Voyez Böhmer, Reg. 1246-1313, p. 219.

P. 140, n. 50. Voyez Kopp, Urk. II, 59, n. 2. La date est fixée par Böhmer, Zw. Erg.-Heft zu den Reg. 1246-1313, p. 503 au bas; cf. le même, Reg. 1246-1313, au 3 juin 1309.

P. 141, n. 51. Voyez, à l'appendice, le N° XVII, p. 142, n. 52. Ce qui prouve bien que c'est par erreur que la vallée d'Uri se trouve mentionnée dans la revendication des ducs d'Autriche, c'est que quelques années plus tard, Léopold obtint de Charles IV, roi de France, la promesse, dans le cas où celui-ci serait nommé roi des Romains, d'être remis par lui en possession « des deux vallées de Switz et d'Underwalden. » Il n'est pas question d'Uri, qui fut au contraire hypothéqué par le roi Frédéric le Beau à ses frères, comme relevant de l'empire et non de leur maison. Dans l'arbitrage du 12 octobre 1351, aucune réclamation n'est élevée, au nom du duc d'Autriche, sur la vallée d'Uri, tandis qu'on réclame pour lui « les domaines, la collation des bénéfices, et la juridiction comtale » (hoefe, kilchensetzte, Grafschaft) dans le ressort d'Underwalden, de Schwyz et d'Arth. (Tschudi, Chron. I, 399; Eidg. Abschiede, 1839, Beil. No 15.) Voyez pour l'engagement de Charles IV, Kopp, Gesch., V, 1, 481, et, pour celui de Frédéric, le même, Gesch. Bl., II, 305; plus haut p. 108, n.9.

Dans toute cette question le roi Henri VII était guidé par le principe qu'il exprimait lui-même en ces termes : « Ex assumpti regiminis debito, alienata jura Imperii recuperare et diminuata seu restricta ad statum debitum reducere. » Voyez Böhmer, Reg. 12461313, au 29 octobre 1309.

P. 142 et 143, n. 52 et 53. Appendice N° XVII.

P. 143, n. 54. Les prétentions ultérieures de l'Autriche confirment également ce point de vue, qui trouve d'un autre côté sa justification dans le soin avec lequel les confédérés, lorsqu'ils font des accords avec l'Autriche après Morgarten, écartent tout ce qui concerne la Grafschaft, pour ne reconnaître que les droits seigneuriaux. Voyez les actes des 18 juillet 1318 et 3 juillet 1319 dans Amtl. Sammlung der älteren eidg. Abschiede. Beil. No 3 et 7, et, pour la revendication

de la juridiction comtale, l'arbitrage de 1351, cité dans la note 51, p. 141, et la sentence de la reine Agnès de la même date; ibid. Beil. No 15 et 16..

P. 145, n. 55. L'engagement de Jean de Bohême se trouve dans Kopp, Gesch. Bl. I, 175, 5. Voyez le même, Urk. II, 186-187 a, b.

P. 149, n. 56. Le poëme de Radegg est intitulé: Capella Heremitana. Il renferme quatre livres, dont le dernier est consacré au récit de l'invasion d'Einsiedeln par les Schwyzois. On le trouve dans Geschichtsfreund, X, 180-230.

P. 155, n. 57. Ces diverses lettres sont dans Tschudi, Chron. I, 265 et 266, et plus correctement dans Kopp, Urk. II, 202.

P. 155, n. 58. Sur cette élection contestée, qui eut lieu le 19 et le 20 octobre 1314, voyez Kopp, Gesch., IV, 2, 34-59.

P. 157, n. 59. Voyez Tschudi, Chron. I, 269.

P. 157, n. 60. Ceci résulte du contenu de la première pièce citée dans la note suivante.

P. 158, n. 61. La lettre de Louis de Bavière du 25 mai et son décret du 17 juillet 1315 se trouvent dans Tschudi, Chron. I, 269. Nous en donnons l'extrait à l'appendice No XVIII.

P. 158, n. 62. Nous adoptons ici une conjecture de Kopp, basée sur l'extrait suivant de l'inventaire de Baden : « a) Item Ein brieff von Keyser Ludwigen, wie er ussprach daz die herschaft bliben sol bi allen iren rechten, so sü hant ze Switz, Underwalden, Ure und Ursern, und widerruoft damitte alle die fryung die er in hette geben, die der herschaft schedelich weren (Bl. 1, b, 4). b) Aber ze gelicher wise ein Brieff von Künig Friderichen (Bl. 1, b, 5). » Cette dernière pièce, dont le contenu était donc tout semblable à celui du premier document, ne peut se placer à un meilleur moment qu'au début du règne de Frédéric, qui devait avoir à cœur de procurer à ses frères ce qu'ils avaient été sur le point d'obtenir de son prédécesseur. Les prétentions sur Uri et Urseren sont justifiées en ce qui concerne cette dernière vallée qui était un ffef de l'Autriche; mais, quant à Uri, voyez ci-dessus, note 51, p. 141.

P. 159, n. 63. Sur les préparatifs de Lucerne contre les Waldstätten, voyez Aeltestes Stadtbuch Lucern, dans Kopp, Gesch. Bl. I, 334-335; 352-353; le même, Gesch., IV, 2, 137-138. La chronique de M. Rüss, publiée par J. Schneller (Berne, 1834) renferme, p. 28-35,

le récit d'expéditions entreprises par Lucerne contre les Waldstätten et réciproquement, en employant la voie du lac; l'auteur semble les placer au commencement du schisme impérial. Le comte de Strassberg n'était pas seulement bailli de l'Autriche dans l'Oberland (voyez plus loin note 81* p. 172), il venait en outre de recevoir en gage du duc Léopold et de son frère Henri, ses neveux, les châteaux d'Interlaken, d'Unspunnen et d'Oberhof. (Voyez l'acte du duc Henri daté de Baden, 30 mai 1315, dans Gesch.-Freund, XV, 109.)

P. 159, n. 64. Homberg tenait ce péage de Henri VII, depuis le 13 janvier 1313; Frédéric le lui confirma avec d'autres fiefs le 18 mars 1315 (Kopp, Urk. I, 126; Gesch. IV, 2, 93). Voyez de Wyss, dans Mittheil. der ant. Ges. in Zürich, XIII, 2, 12, 21. D'après sa déclaration du 22 novembre 1315, Homberg consent à ne pas rendre les gens d'Uri responsables des obstacles qu'ils ont mis à l'exercice de ses droits et dont ils pourraient avoir à porter la peine ‹ so ein einwelig chuenig wirt. » (Kopp, Urk., I, 125; de Wyss, ibid. 22.)

P. 160, n. 65. Sur les relations nouées par Uri avec Urseren, voyez Kopp, Gesch. IV, 2, 133, n. 4. Elles nous semblent résulter de la force même des choses qui devait amener et qui amena plus tard l'nnion des deux vallées, plutôt que des actes de 1309 et de 1317, d'où Kopp les déduit.

L'acte de réconciliation avec les gens du haut bailliage de Glaris et leur bailli, le comte de Toggenbourg, est dans Tschudi, Chron. I, 270; Kopp, Gesch., IV, 2, 457.

P. 160, n. 66. Pierre Villinger, qui était curé d'Arth en 1575, dit que, d'après les documents qu'il a trouvés dans sa paroisse, ce fut à l'occasion des mesures de défense à prendre contre l'Autriche, que les Schwyzois attirèrent à eux ceux d'Arth. Voyez dans Kopp, Gesch., II, 2, 141, n. 1.

P. 160, n. 67. Cette trêve du 7 juillet 1315 est dans Kopp, IV, 2, 456. Elle devait durer jusqu'à Noël, à moins que l'une ou l'autre des parties contractantes ne fût obligée par des ordres supérieurs d'entrer en campagne (ausziehen). Cette prévision se réalisa au mois de novembre suivant.

D'après Kopp (ibid. 134, 141) il faudrait rattacher encore aux précautions que les circonstances commandaient de prendre, une réunion tenue à Stanz, le 1er mai 1315, à laquelle, sous prétexte de

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