La vie moderne au théâtre: causeries sur l'art dramatique. Première série. Deuxième sérieGeorges Barba, libraire-éditeur, 1869 - 398 Seiten |
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Seite 335 - Vous qui l'avez aimée et qui l'avez suivie ! Qui n'êtes pas de ceux qui, duc, marquis ou lord, Se faisant un orgueil d'entretenir sa vie, N'ont pas compris l'honneur d'accompagner sa mort ! Marie Duplessis eut plusieurs biographes.
Seite 365 - II faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d'adieux. Puis le cœur s'aperçoit qu'il est devenu vieux, Et l'effet qui s'en va nous découvre les causes. De ces biens passagers que l'on goûte à demi, Le meilleur qui nous reste est un ancien ami. On se brouille, on se fuit. — Qu'un hasard nous rassemble, On s'approche, on sourit, la main touche la main, Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble, Que l'âme est immortelle et qu'hier c'est demain.
Seite 270 - Êtes-vous en droit, dites-moi, d'en tirer quelque vanité? et qu'avezvous fait dans le monde pour être gentilhomme? Croyezvous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sortis d'un sang noble, lorsque nous vivons en infâmes?
Seite 51 - ... je suis fort proche des ennemis, et n'ai quasi pas un cheval sur lequel je puisse combattre, ni un harnais complet que je puisse endosser. Mes chemises sont toutes déchirées, mes pourpoints troués au coude, ma marmite est souvent renversée, et depuis deux jours je dîne et soupe chez les uns et les autres, mes pourvoyeurs disant n'avoir plus moyen de rien fournir pour ma table, d'autant qu'il ya plus de six mois qu'ils n'ont reçu d'argent.
Seite 315 - Nos prêtres ne sont pas ce qu'un vain peuple pense ; Notre crédulité fait toute leur science.
Seite 325 - Envoyez-les chercher par la gendarmerie, de force! la justice est pour moi, tout est pour moi, la nature, le code civil. Je proteste. La patrie périra si les pères sont foulés aux pieds. Cela est clair. La société, le monde roulent sur la paternité, tout croule si les enfants n'aiment pas leurs pères.
Seite 292 - France ! se font entendre de tous côtés ; c'est LE SPECTACLE TOUCHANT ET ANIMÉ D'UNE FÊTE CIVIQUE, plutôt que le moment terrible d'un naufrage...
Seite 364 - Gentilly; il amenait quelquefois avec lui un camarade, à peu près de son âge, gentil garçon, à la taille déliée, aux cheveux d'un blond de lin, au regard ferme et clair, aux narines dilatées, aux lèvres vermillonnées et béantes.
Seite 292 - se font entendre de tous côtés : c'est le spectacle touchant et animé d'une fête civique, plutôt que le moment terrible d'un naufrage. Un instant ils ont dû délibérer sur leur sort. Mais non, citoyens...
Seite 270 - Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble lorsque nous vivons en infâmes? Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas.