Le Virgile travesti en vers burlesques

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A. Delahays, 1858 - 436 pages
 

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Fréquemment cités

Page xiii - Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 5 - Mémoires pour servir à l'histoire de France et de Bourgogne, contenant un Journal de Paris, sous les Règnes de Charles VI et de Charles VII.
Page 166 - Cette fureur de burlesque, dont à la fin nous commençons à guérir, était venue si avant que les libraires ne voulaient rien qui ne portât ce nom...
Page 26 - Ses deux jarrets elle doubla Pour lui faire la révérence. Il fit une circonférence Du pied gauche à l'entour du droit, Et cela d'un air tant adroit , Ce pauvre fugitif de Troie , Que sa mère en pleura de joie.
Page x - Scarron est la transformation des caractères et des sentiments nobles en figures et en passions vulgaires opérée de telle sorte que la ressemblance subsiste sous le travestissement, et que le rapport soit sensible dans le contraste.
Page 236 - Sans qu'aucun les puisse noter ; Et ce tourment de n'être en vue, Mille fois pour une les tue. Tous ceux qui , par ambition , Professent la dévotion , Sont condamnés, sans qu'on les voie, De faire de leur peau corroie, De plus à vivre en gens de bien Sans que personne en sache rien.
Page 85 - Et tous nos Dieux avecque lui ; Puis un banc me servant d'appui , On charge sa lourde personne Sur la mienne qui s'en étonne, Et fait des pas mal arrangés, Comme font les gens trop chargés.
Page 233 - Flégélon , un fleuve de soufre , Court à l'entour, creux comme un gouffre, Et roule à grand bruit du brasier, Au lieu de sable ou de gravier. Une tour qui flanque la porte , Si haute , ou le diable m'emporte , Qu'elle atteint au plancher d'enfer, Est toute d'airain et de fer.
Page 15 - Les Bigarrures et touches du seigneur des Accords, avec les Apophtegmes du sieur Gaulard et les Escraignes dijonnoises. Dernière édition, de nouveau augmentée de plusieurs épitaphes, dialogues et ingénieuses équivoques.
Page xliv - ... aux Mimes de Sophron qui, sous un aspect difforme, cachaient la divinité intérieure. Sorbière, un esprit sérieux , un philosophe, compare, non sans raison, le burlesque de Scarron aux grotesques de Rembrandt et de Callot, « lesquels ne sont admirés que des maîtres de l'art, qui voient la symétrie des postures parmi le ridicule et l'irrégularité, qui seule est remarquée du vulgaire, » et il poursuit son éloge sur le ton du plus lyrique enthousiasme. Il est certain que, là où les...

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