De la souveraineté, Volume 1Librairie de Firmin Didot frères, 1857 |
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... gouvernement , ni de gouvernement sans souverai- neté , ni de souveraineté sans infaillibilité ; et ce dernier privilége ( 1 ) est si absolument nécessaire , qu'on est forcé de supposer l'infaillibilité ( 2 ) même dans les souverainetés ...
... gouvernement , ni de gouvernement sans souverai- neté , ni de souveraineté sans infaillibilité ; et ce dernier privilége ( 1 ) est si absolument nécessaire , qu'on est forcé de supposer l'infaillibilité ( 2 ) même dans les souverainetés ...
Page 62
... gouvernement incon- testablement rationnel ; c'est , en présence de l'incompressibilité de l'examen , ce qui devient NÉCESSAIRE : sous peine de mort sociale . « Telle doit être l'œuvre de ce temps . >> - Nous recommandons très ...
... gouvernement incon- testablement rationnel ; c'est , en présence de l'incompressibilité de l'examen , ce qui devient NÉCESSAIRE : sous peine de mort sociale . « Telle doit être l'œuvre de ce temps . >> - Nous recommandons très ...
Page 128
... gouvernement il a plus tué de libertés qu'il n'en a défendu pendant trente années . « Le parti catholique amoncelle les anathèmes sur la tête de M. Prou- dhon , pour avoir voulu abolir l'intérêt de l'argent , et précisément le ...
... gouvernement il a plus tué de libertés qu'il n'en a défendu pendant trente années . « Le parti catholique amoncelle les anathèmes sur la tête de M. Prou- dhon , pour avoir voulu abolir l'intérêt de l'argent , et précisément le ...
Page 148
... gouvernement qui permet qu'on discute son principe , a dit et répété M. le général Cavaignac , est un gouvernement qui ne saurait vivre . » ( Discussion sur la révision de la Constitution , 14 juillet 1851 , soixante - deux ans après le ...
... gouvernement qui permet qu'on discute son principe , a dit et répété M. le général Cavaignac , est un gouvernement qui ne saurait vivre . » ( Discussion sur la révision de la Constitution , 14 juillet 1851 , soixante - deux ans après le ...
Page 166
... force , il n'y a absolument rien ; il dut établir sa morale : sur le vide . Parvenu , depuis , au gouvernement de la France ; il la dirigea , selon son droit utopique ; et , il la conduisit à 166 DE LA SOUVERAINETÉ .
... force , il n'y a absolument rien ; il dut établir sa morale : sur le vide . Parvenu , depuis , au gouvernement de la France ; il la dirigea , selon son droit utopique ; et , il la conduisit à 166 DE LA SOUVERAINETÉ .
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De la souveraineté, Volume 1 Jean-Guillaume-César-Alexandre-Hippolyte baron de Colins Affichage du livre entier - 1857 |
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Expressions et termes fréquents
absolument accepter Adimante anarchie anéantie Aristote autorité avez base bonne raison Bossuet c'est-à-dire chaos Charron chose ciale Cicéron conséquent démocratie démontrée Descartes diable Dieu dieux dire dit-il dites-vous divin doit époque d'ignorance Est-ce éternelle êtes existe expression famille fille du diable Flotte force brutale galimatias Glaucon Gorgias gouvernement GUIZOT homme hypothétique idées ignorance impossible inquisition jugement dernier juste justice l'anarchie l'anéantissement l'anthropomorphisme l'autorité l'homme l'humanité l'ignorance sociale l'incompressibilité de l'examen l'injustice législation liberté de conscience lois maman mariage matérialisme ment monogamie Monsieur morale mort n'est-il pas vrai nécessaire nécessité négation panthéisme passions philosophie Platon politique possible pouvoir présence de l'incompressibilité propriété Proudhon prouver Pufendorf qu'un raineté réalité religion république sociale révélation rien s'il vous plaît sanction religieuse science sentence de jugement serait seule sociale de l'examen société Socrate sophismes sots sottise souve souverain souveraineté du peuple théisme Thrasymaque tion trouve vanité vérité Voilà voulez-vous vous-même
Fréquemment cités
Page 384 - Car à regarder les hommes comme ils sont naturellement, et avant tout gouvernement établi, on ne trouve que l'anarchie, c'est-à-dire dans tous les hommes une liberté farouche et sauvage, où chacun peut tout prétendre et en même temps tout contester; où tous sont en garde, et par conséquent en guerre continuelle contre tous; où la raison ne peut rien parce que chacun appelle raison la passion qui le transporte...
Page 386 - M. Jurieu , dans le peuple considéré en cet état , une souveraineté , qui est déjà une espèce de gouvernement, c'est mettre un gouvernement avant tout gouvernement, et. se contredire soi-même. Loin que le peuple en cet état soit souverain , il n'ya pas même de peuple en cet état. Il peut bien y avoir des...
Page 386 - Loin que le peuple en cet état soit souverain, il n'ya pas même de peuple en cet état. Il peut bien y avoir des familles, et encore mal gouvernées et mal assurées ; il peut bien y avoir une troupe, un amas de monde, une multitude confuse; mais il ne peut y avoir de peuple, parce qu'un peuple suppose déjà quelque chose qui réunisse quelque conduite réglée, et quelque droit établi : ce qui n'arrive qu'à ceux qui ont déjà commencé à sortir de cet état malheureux, c'est-à-dire de l'anarchie.
Page 214 - Il n'ya pas de neutralité possible entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal, entre la santé et la maladie, entre l'ordre et le désordre, entre la France, et l'Anti-France.
Page 385 - ... le devenir, selon que les passions feront conjurer ensemble plus ou moins de gens. Savoir si le genre humain a jamais été tout entier dans cet état, ou...
Page 378 - Pour ce qui est de la théologie, comme une vérité ne peut jamais être contraire à une autre vérité, ce serait une espèce d'impiété d'appréhender que les vérités découvertes en la philosophie fussent contraires à celles de la foi.
Page 348 - ... nos tavernes et de nos lieux de débauche, de nos villes et de nos villages, au rang et à la dignité de sénateur.
Page 345 - De vray, ou la raison se mocque, ou elle ne doit viser qu'à nostre contentement, et tout son travail, tendre en somme à nous faire bien vivre, et à nostre aise, comme dict la Sainte Escriture.
Page 186 - ... tout submerger sur un sol qu'aucune digue ne défendait plus » ; à « cette révélation soudaine des abîmes sur lesquels vit la société, des frêles barrières qui l'en séparent, et des légions destructives qui en sortent dés qu'ils s'entr'ouvrent » ; « c'est à cette heure, ajoutait-il, que j'ai appris les conditions vitales de l'ordre social, et la nécessité de la résistance pour le salut 2 . » Dès lors il ne les oubliera plus, sauf en 1839, pendant le malheureux intermède...
Page 280 - C'est pourquoi , après que les hommes eurent essayé des deux, et se furent nui longtemps les uns aux autres, les plus faibles, ne pouvant éviter les attaques des plus forts, ni les attaquer à leur tour, jugèrent qu'il était de l'intérêt commun d'empêcher qu'on ne fit et qu'on ne reçût aucun dommage.