Jugemens des savans sur les principaux ouvrages des auteurs, Band 1Aux depens de la compagnie, 1725 |
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affés Ainfi Anciens apelle auffi auroit Auteurs avoient avoit ayent Baillet Biblioth C'eft C'eſt c'étoit caufe cenfure chap chés chofes compofé confiderer connoiffance Critiques Croix du Maine deffein Diogene Laërce dire diverfes Eccléfiaftiques écrit Ecrits Ecrivains Edit efprit Eftienne Epift eſt étoient étoit faifoit faint faloit fans doute favoir fe font fecond felon femble fens fent feroit fervir feulement fiécle fimple foient foin foit fon Livre fous fouvent François fuivant fujet Grammairien Grecs Guillaume le Rouille Hift Hiftoires Hiftoriens illuftres imprimé Imprimeur Item Jean Journal des Savans jufqu'à Jugemens jugement l'an l'efprit l'Eglife l'Hiftoire laiffé Latin Lettres maniére ment Monfieur n'eft Ouvrages paffer particuliérement penfer perfonne perfuader Philofophes plufieurs Poëtes præfat prefque Préjugé premiére profeffion puiffe raifon raport refte Romains s'eft Saint Savans Scholaftique tems teurs tion Titre toûjours traité tres Voff Voffius vres
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Seite 107 - Si l'on commente Aristote, c'est le génie de la nature. Si l'on écrit sur Platon, c'est le divin Platon. On ne commente guère les ouvrages des hommes tout court ; ce sont toujours les ouvrages d'hommes tout divins, d'hommes qui ont été l'admiration de leur siècle, et qui ont reçu de Dieu des lumières toutes particulières.
Seite 61 - ... connaît que confusément et obscurément. Le peu d'amour que les hommes ont pour la vérité fait qu'ils ne se mettent pas en peine la plupart du temps de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux.
Seite 127 - ... et que les autres, par une longue durée, ont comme acquis une prescription légitime. Mais cette faveur, qui à peine met à couvert ces grands hommes, ne passe point jusqu'à leurs successeurs.
Seite 115 - Il est assez difficile de comprendre comment il se peut faire que des gens qui ont de l'esprit aiment mieux se servir de l'esprit des autres dans la recherche de la vérité que de celui que Dieu leur a donné.
Seite 66 - Cette délicatesse des fibres se rencontre ordinairement dans les femmes, et c'est ce qui leur donne cette grande intelligence pour tout ce qui frappe les sens. C'est aux femmes à décider des modes, à juger de la langue, à discerner le bon air et les belles manières.
Seite 424 - ... point entièrement inutiles à ceux qui avoient lu les originaux : « mais ce petit » avantage n'a rien de comparable à la perte que la . » plupart de ces abrégés ont caufée à leurs au...
Seite 48 - Livres corrompus & altérés, foit par la fucceflïon des tems , foit par la malice ou la négligence des hommes , & de les purger des fautes que la mauvaife foi des Hérétiques y avoit fait glifler, comme dit le fleur Leti dans fa vie.
Seite 137 - Il eft à propos de remarquer ici que dans les queftions de la foi ce n'eft pas un défaut de chercher ce qu'en a cru , par exemple, Saint...
Seite 84 - C'est une pédanterie que de se mettre sur le pied, au xvu6 siècle, de faire des leçons de grammaire aux Anciens qui nous ont appris leur langue et qui ont écrit dans le temps qu'on parlait le mieux, de vouloir changer les mots et transporter les périodes, même dans le texte de l'Écriture, sans apporter d^autre raison de cette liberté qu'il nous paraît que le sens en serait meilleur...
Seite 421 - Abrégés , prétendent que la coutume de les faire , ne s'eft introduite que longtems après ces heureux fiécles , où fleuriffoient les belles lettres & les fciences parmi les Grecs & les Romains. C'eft , à leur avis , un des premiers fruits de l'ignorance & de la fainéantife , où la barbarie a fait tomber les fiécles , qui ont fuivi la décadence de l'Empire. Les gens de Lettres •& les Sçavans de ces fiécles , ne cherchoient plus qu'à abréger leurs peines & leurs études , fur tout...