Journal helvétique: ou, Annales littéraires et politiques de l'Europe et principalement de la Suisse

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la Société Typographique, 1764
 

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Seite 665 - Gengiskan, qui ont dévasté l'Asie ; et nous verrons que nous devons au christianisme, et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître.
Seite 665 - ... révolte. Dire que la religion n'eft pas un motif réprimant , parce qu'elle ne réprime pas toujours , c'eft dire que les loix civiles ne font pas un motif réprimant non plus. C'eft mal raifonner contre la religion , de raflembler dans un grand ouvrage une longue énumération des maux qu'elle a produits , fi l'on ne fait de même celle des biens qu'elle a faits. Si je voulois raconter...
Seite 666 - Religion , plus ils penferoient devoir à la Patrie. Les principes du Chriftianifme bien gravés dans le cœur , feroient infiniment plus forts que ce faux honneur des Monarchies , ces vertus humaines des Républiques , & cette crainte fervile des Etats defpotiques.
Seite 515 - II n'eft point de ferpent ni de monftre odieux Qui par l'art imité ne puifle plaire aux yeux. D'un pinceau délicat l'artifice agréable , Du plus affreux objet fait un objet aimable : Ainfi , pour nous charmer , la tragédie en pleurs D'Oedipe tout fanglant fit parler les douleurs. Voici ce que dit Arijlote : » L'imitation et r» l'harmonie ont produit la poëfie....
Seite 575 - Peut balancer son peuple en l'ame d'un bon roi? (s'appercecant que Guiscard s'attendrit.} La vôtre... mais , seigneur , je vois qu'elle est émue : Ah ! ne dérobez point ces larmes à ma vue ; L'orgueil du trône , hélas ! n'est que trop inhumain. GUISCARD, attendri^ et le relevant.
Seite 575 - Vois ton ami, ton père embrassant tes genoux, Te conjurer en pleurs de te vaincre toi-même. A tes pieds , avec moi , vois un peuple qui t'aime , Et que le ciel confie à tes soins...
Seite 584 - M'at-il dit. A ce mot mon courage succombe; J'ai traîné vers l'autel mes pas avec terreur. Oh ! comment exprimer ce qu'a senti mon cœur...
Seite 586 - Devois-je me hâter de nous perdre tous deux ?. .C'est toi qui l'as voulu, père trop rigoureux! De ton âge endurci la cruelle prudence , Un moment de dépit , un desir de vengeance...
Seite 666 - ... trèsbien les droits de la défenfe naturelle ; plus ils croiroient devoir à la Religion , plus ils penferoient devoir à la Patrie. Les principes du...
Seite 168 - II re les jours de Saturne & de Rhée : Qui rendit de fon joug l'Univers amoureux : Qu'on n'alla jamais voir fans revenir heureux : Qui foupiroit le foir, fi fa main fortunée N'avoit par fes bienfaits fignalé la journée.

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