Napoléon et la grande armée en Russie ou Examen critique de l'ouvrage de M. le Comte Ph. de Ségur, Band 1

Cover
Bossange frères, 1825 - 346 Seiten
 

Ausgewählte Seiten

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 112 - Elle ne veut donner aucune explication de son étrange conduite, que les aigles françaises n'aient repassé le Rhin, laissant par là nos alliés à sa discrétion.
Seite 278 - ... heures. A sa droite, Friand n'attaquait pas encore Semenowska; à sa gauche , les divisions Gérard , Broussier, et la garde italienne n'étaient pas encore en ligne. D'ailleurs cette attaque n'aurait pas dû être faite si brusquement : on ne voulait que contenir et occuper Barclay de ce côté, la bataille devant commencer par l'aile droite , et pivoter sur l'aile gauche. Tel avait été le plan de l'Empereur, et l'on ignore pourquoi luimême y manqua au moment de l'exécution ; car ce fut...
Seite 104 - m'arrive quelquefois de douter de la fidélité de » mes plus anciens compagnons d'armes : mais alors » la tête me tourne de chagrin , et je m'empresse » de repousser de si cruels soupçons.
Seite 100 - Dans l'émotion qu'il en éprouva , il offrit son fils à Napoléon pour l'accompagner comme aide-de-camp , et le présenta aux aides-de-camp de l'Empereur, en demandant leur amitié pour cet illustre compagnon d'armes. Que deviennent cette intervention du comte de Narbonne et cette résistance de l'Empereur irrité, qui ne veut pas voir le roi de Prusse ? Que deviennent cette résistance de Duroc , qui fait la leçon à son maître , et cette charitable insinuation que le roi de Prusse s'effraya...
Seite 154 - ... présent à l'affaire , il aurait dû lire les rapports du prince Eugène ; il y aurait vu que ce prince , en parlant de ce régiment , s'exprime ainsi : « II fallait la valeur des troupes et l'opi« niâtreté du général qui commandait , « pour réussir dans une attaque aussi dif
Seite 116 - Il fit sans hésiter ce premier pas vers sa perte. Il se tint d'abord près du pont, encourageant les soldats de ses regards. Tous le saluèrent de leur cri accoutumé. Ils parurent plus animés que lui, soit qu'il se...
Seite 127 - L'Autriche le savait; elle le craignait. Napoléon était-il en position , à Wilna , de dire les mots solennels qui auraient justifié les craintes de cette puissance , et de taire ceux qui seuls auraient pu la rassurer ? Ses devoirs , ses intérêts, sa conduite sont-ils suffisamment expliqués? Ce ne sont pas là des conjectures ni des rumeurs de quartier-général ; c'est la substance des instructions données alors au comte Otto. Dans la campagne de...
Seite 153 - L'auteur devrait avoir assez de connaissances militaires, pour savoir que l'intervalle entre les escadrons eût permis au roi de Naples de se retirer, si sa bravoure personnelle ne l'eût entraîné à prendre part à la charge. Voici une autre assertion , qui attaque encore la réputation d'un régiment français. Les Russes défendaient un bois ,
Seite 198 - ... jambes fracassées par un boulet. Il fut remplacé par le comte Gérard. Le combat devint extrêmement vif. Cependant, les Français atteignirent la hauteur opposée. Quatre fois les colonnes russes se précipitèrent sur eux ; quatre fois Gérard les repoussa. Tout le corps de Baggowouth, la division Alsuwief, et celle du prince Eugène de Wurtemberg étaient arrivés au combat, qui dura jusqu'à dix heures du soir. En ce moment, l'ennemi n'ayant pu reprendre la position que la division Gérard...
Seite 207 - Thémistocle , le premier, c'est moi; le « second, c'est mon voisin. » Alors, on nomma le capitaine Moncey , blessé et dans ce moment absent. « Quoi ! dit l'em« pereur , Moncey qui a été mon page , le « fils du maréchal? Voyons un autre. « — « Sire, c'est le meilleur. — Eh bien! je lui

Bibliografische Informationen