Choix littéraire, Volume 11chez Claude Philibert, 1757 |
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Page 38
... larmes de ne pas le pu- nir fi rigoureusement que de lui refuser la per- miffion de me voir & de fe rendre de plus en plus digne de mon eftime . Tant d'artifices ne faifoient que trop d'impreffion fur mon foible cœur ; c'étoit beaucoup ...
... larmes de ne pas le pu- nir fi rigoureusement que de lui refuser la per- miffion de me voir & de fe rendre de plus en plus digne de mon eftime . Tant d'artifices ne faifoient que trop d'impreffion fur mon foible cœur ; c'étoit beaucoup ...
Page 53
... larmes , " - O Madame , me dit il alors , ce font ici des fignes favorables , & bien différens de ceux qui d'abord ont attiré mon attention , & m'ont engagé à vous fuivre fans me montrer , crai D 3 gnant gnant que vous ne roulaffiez ...
... larmes , " - O Madame , me dit il alors , ce font ici des fignes favorables , & bien différens de ceux qui d'abord ont attiré mon attention , & m'ont engagé à vous fuivre fans me montrer , crai D 3 gnant gnant que vous ne roulaffiez ...
Page 54
... avertiffement falutaire que la miféricorde de Dieu n'eft pas encore retirée de deffus vous , mais qu'elle defcend du haut de fon trône pour fauver votre ame de la mort , Les Les torrens de larmes qui couloient de mes yeux pendant $ 4 CHOIX.
... avertiffement falutaire que la miféricorde de Dieu n'eft pas encore retirée de deffus vous , mais qu'elle defcend du haut de fon trône pour fauver votre ame de la mort , Les Les torrens de larmes qui couloient de mes yeux pendant $ 4 CHOIX.
Page 55
Jacob Vernes. Les torrens de larmes qui couloient de mes yeux pendant que cet homme refpectable me parloit , me foulagérent au point que je me trouvai moi - même en état de parler , & que je défirai ardemment de lui témoigner ma re ...
Jacob Vernes. Les torrens de larmes qui couloient de mes yeux pendant que cet homme refpectable me parloit , me foulagérent au point que je me trouvai moi - même en état de parler , & que je défirai ardemment de lui témoigner ma re ...
Page 56
... larmes étoient prê- tes à accompagner les miennes ; ses regards & fa voix exprimérent combien elle étoit tou- chée de mon état , & je vis dans fes foins em- preffés cette vraye politeffe , cette cordiale hofpitalité , qui ne fut jamais ...
... larmes étoient prê- tes à accompagner les miennes ; ses regards & fa voix exprimérent combien elle étoit tou- chée de mon état , & je vis dans fes foins em- preffés cette vraye politeffe , cette cordiale hofpitalité , qui ne fut jamais ...
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Expressions et termes fréquents
affez affurance ainfi Amyntor Athénodore auffi Augufte avoient avoit ayent befoin bonheur bonté brillant c'eft c'eſt caufe cher chofes coeur confidérai connoitre deffus défirs déja douleur écou efprit eſt étoient étoit eût fage fageffe faifoit fang fans ceffe fans doute fecours fein femble fens fentier fentimens fentiment feroit fervir fes yeux feule fiécles flaterie fociété foible foibleffes foin foit foldats fon ame fon cœur font fouffrir foulagement foupirs fource fous foutenir fouvent fuivant fuivre fujets funefte fur moi gloire gout graces heureuſe heureux homme j'avois j'étois jamais joye jufqu'à jufte juftice l'amour l'efprit l'imagination laiffe Lépide loix lumiéres m'avoit maitre malheurs maux mifére Miniftres monde n'eft n'eſt n'étoit néceffaires Nymphe Octa pable paffa paffions panchant paroit penfer perfonne Philofophe plaifir plaifirs poffible pouvoit prefque Prince puiffe raifon refpect refte Religion ſes ſon tems Théodore tion triftes ufage vérité vertu vice Vitellius
Fréquemment cités
Page 81 - ... fait toujours tomber ? Il vous faut quelqu'un qui vous aime mieux que vous ne favez vous aimer vous-même , qui vous parle vrai, & qui force tous vos retranchemens.
Page 82 - L'Empereur Julien difoit que pour compter fur les louanges qu'on donne aux Rois , il faudroit que ceux qui les donnent -fufTent en état de pouvoir blâmer impunément.
Page 79 - ... je faire de l'humble parler & courtoife revé.D rence de celui qui me les doit , vû qu'il n'a » pas en fon pouvoir de me les refufer ? . . . » Nul me cherche prefque pour la feule amitié...
Page 74 - ... qui n'a point de fupérieur au monde ? Pour peu qu'on s'apperçoive qu'il ait un goût dominant , celui de la guerre par exemple , il n'ya perfonne autour de lui qui ne travaille à fortifier cette rage funefte, & qui n'aime mieux trahir le bien public , que de rifquer de déplaire au Monarque ambitieux. Carnéades...
Page 69 - Je fai trop que le flateur , pour mieux féduire , emprunte le nom 8 ami , en imite la voix , en ufurp.e les fonctions, & le contrefait avec tant d'art, que vous le prendriez pour tel : mais ôtez le mafque dont il couvre fon vifage, vous verrez que ce n'eft qu'un courtifan fardé , fans pudeur , fans attachement , & qui ne cherche en vous que fon propre intérêt.
Page 66 - C'eft la flaterie d'imitation , qui répand dans une Cour les vices & les travers de deux ou trois perfonnes , & les vices & les travers d'une Cour fur toute une nation. Les fuccès de ces différens genres de Jlaterie en ont fait un...
Page 76 - Antinous , defira qu'on lui bâtit des temples & des autels ; ce qui fut exécuté avec tout le dévouement qu'on pouvoit attendre d'une nation accoutumée depuis long-tems aux plus honteufes baflefles.
Page 73 - En un mot , le flateur corrompt fans peine notre jugement, empoifonne nos cœurs , enchante notre efprit, & le rend inhabile à découvrir la vérité.
Page 70 - Celui qui flate par des actions , va jufqu'à imiter le mal qu'ils font} tandis que l'écrivain proftitue fa plume à altérer les faits , & à les préfenter fous de faufles couleurs. L'éloquence fertile en traits de ce genre , femble confacrée à flater les pafr fions de ceux qui commandent , à pallier leurs fautes, leurs vices, & leurs crimes mêmes.
Page 166 - L'un eft le fentiment de la nature , l'autre eft le comble de la vertu. Un Roi qui eft né Roi & qui eft bon Roi , eft né fans contredit le meilleur de tous les hommes. La Cour eft un pays où l'on paye trop cher l'honneur de ramper. Un .Sage à la Cour eft comme un Voyageur qui a le plaifir d'examiner les mœurs d'un pays étranger , & n'eft point aflujetti à payer les impots.