Histoire de Washington et de la fondation de la république des États-Unis

Cover
Didier, 1855 - 491 Seiten
 

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 403 - Washington est mort. Ce grand homme s'est battu contre la tyrannie. Il a consolidé la liberté de sa patrie. Sa mémoire sera toujours chère au peuple français comme à tous les hommes libres des deux mondes, et spécialement aux soldats français qui, comme lui et les soldats américains, se battent pour l'égalité et la liberté.
Seite 428 - Nous publions et déclarons solennellement au nom de l'autorité du bon peuple de ces colonies, que ces colonies unies sont et ont droit d'être des États libres et indépendants ; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la couronne de la Grande-Bretagne...
Seite xcvi - Bien qu'en repassant les actes de mon « administration je n'aie connaissance d'aucune faute « d'intention, j'ai un sentiment trop profond de mes « défauts pour ne pas penser que probablement j'ai « commis beaucoup de fautes. Quelles qu'elles soient, « je supplie avec ferveur le Tout-Puissant d'écarter « ou de dissiper les maux qu'elles pourraient entraî
Seite 428 - États indépendants ont droit de faire; et, pleins d'une ferme confiance dans la protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien •de cette déclaration nos vies, nos fortunes, et notre bien le plus sacré, l'honneur.
Seite li - Pendant que nos voitures s'éloignaient l'une de l'autre, je me demandais souvent si c'était pour la dernière fois que je vous avais vu ; et malgré mon désir de dire non, mes craintes répondaient oui. Je rappelais à mon esprit les jours de ma jeunesse, et je trouvais que depuis longtemps ils avaient fui pour ne plus revenir, que je descendais à présent la colline que j'ai gravie pendant cinquante-deux ans; car je sais que, malgré la force de ma constitution, je suis d'une famille où l'on...
Seite 468 - Bien qu'en repassant les actes de mon administration, je n'aie connaissance d'aucune faute d'intention, j'ai un sentiment trop profond de mes défauts pour ne pas penser que probablement j'ai commis beaucoup de fautes. Quelles qu'elles soient, je supplie avec ferveur le Tout-Puissant d'écarter ou de dissiper les maux qu'elles pourraient entraîner. J'emporterai aussi avec moi l'espoir que mon pays ne cessera jamais de les considérer avec indulgence , et qu'après quarantecinq années de ma vie...
Seite c - ... le triomphe de ses adversaires. Plus d'une fois peut-être, sans altérer sa sérénité, ce résultat s'était offert à sa pensée : « Un motif dominant a dirigé ma conduite : donner du temps à mon pays pour asseoir et mûrir ses institutions encore récentes, et pour s'élever, sans secousse, à ce degré de consistance et de force qui peut seul lui assurer, humainement parlant, le gouvernement de ses propres destinées ' . » Le peuple des États-Unis gouverne en effet ses propres destinées.
Seite xv - Jour redoutable et inconnu, que nulle science humaine ne saurait prévoir, que nulle constitution humaine ne peut régler, qui pourtant se lève quelquefois, marqué par la main divine. Si l'épreuve qui commence alors était absolument interdite, si du point mystérieux où il réside, ce grand droit social ne pesait pas sur la tête des pouvoirs mêmes qui le nient, depuis longtemps, le genre humain, tombé sous le joug, aurait perdu toute dignité, comme tout honneur.
Seite xxxiii - Dès que la querelle s'éleva, Washington fut convaincu que la cause de son pays était juste, et qu'à une cause si juste, dans un pays déjà si grand, le succès ne pouvait manquer. Pour conquérir l'indépendance par la guerre, il fallut neuf ans; pour fonder le gouvernement par la politique, dix ans. Les obstacles, les revers, les inimitiés, les trahisons, les erreurs et les langueurs publiques, les dégoûts personnels abondèrent, ainsi qu'il arrivo, sous les pas de Washington, dans cette...
Seite lxxxiv - Ibid., p. 314. ni son opinion personnelle, ni la politique de son pays. Quand le jour difficile arriva, quand la déclaration de guerre entre la France et l'Angleterre fit éclater en Europe la grande lutte révolutionnaire , la résolution de Washington fut nette et prompte. Il proclama sur-le-champ la neutralité des ÉtatsUnis. « Ma politique est simple. Vivre en relations amicales avec toutes les nations de la terre, mais ne dépendre d'aucune, n'épouser les querelles d'aucune ; tenir envers...

Bibliografische Informationen