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Chap. I. Art. 14.

Chap. 1. Alt. 14.

de tout l'acculement de la maîtreffe varangue. Suppofonsle pour ce Vaiffeau de 2 pieds, quoique cet acculement foit confidérable, la ligne CD eft la ligne du relevement.

3°. La ligne GH, parallele à AB, & qui en foit éloignée de la quantité qu'on donne de creux: c'eft la ligne du creux ou du premier pont.

4°. La ligne TU parallele à GH, & qui en foit éloignée de la diftance qu'il y a de la ligne du premier pont à la ligne d'eau en charge, prife au maître couple fur le plan d'élévation, c'eft la ligne d'eau, le Vaiffeau chargé.

5°. La ligne QS parallele à GH, & qui en foit éloignée de la difiance qu'il y a de la ligne du premier pont à celle des feuillets: cette distance doit être prise fur le maître couple.

6°. La ligne IK parallele à GH, & qui en foit éloignée de la diftance qu'il y a du premier pont au fecond, c'est la ligne du fecond pont.

7°. La ligne RM parallele aux précédentes, & qui foit à la hauteur que doit être le plat-bord, cette ligne marque la liffe du plat-bord fur le maître couple.

8°. Les lignes verticales AR, BM qui doivent être perpendiculaires fur AB, & éloignées l'une de l'autre de la plus grande largeur du Vaiffeau; ce font les lignes de la largeur.

9°. La ligne ON qui partage la largeur du Vaisseau en deux parties égales; c'eft la ligne du milieu.

On pourroit tirer encore la ligne de l'étrave, celle de l'étambot, celles du quart, &c. fur quoi il faut confulter ce que nous avons dit précédemment, en expliquant la relation qu'il y a entre le plan d'élévation & celui de projection.

Il faut chercher dans le premier Chapitre, la longueur de la maîtreffe varangue, qui sera si l'on veut de 21 pieds pour un Vaiffeau de 70 canons en porter la moitié ( 10 (10 pieds 6 pouces) de O en 1, & marquer la largeur de la quille de Y en V, de façon qu'elle foit divifée exactement en deux par la ligne du milieu ON.

On prend la moitié de 1O, ou le quart de la longueur de la varangue: on la porte fur la ligne AB, de O en d, & on abaiffe fur ce point la perpendiculaire c d, qu'il faut partager en deux au point e.

On prend AQ, distance de la ligne de l'acculement à la ligne des feuillets; on en retranche ou on y ajoute quelque chofe, fuivant que l'on veut que la courbe qui forme le relevement de la varangue foit plus ou moins concave; on pofe une des pointes du compas fur a, fur a, extrêmité de la maîtreffe varangue, & enfuite fur c pour décrire les petits arcs f, de l'interfection defquels on trace l'arc a e, qui marque le relevement de la varangue.

On prend avec le compas O 1, moitié de la largeur de la varangue, & pofant une pointe fucceffivement fur e & Y, on décrit les petits arcs i h, de l'interfection defquels on trace l'arc e Y, qui marque l'acculement de la varangue.

On partage O A demi largeur du Vaisseau, en deux parties égales au point 1, fur lequel on éleve la perpendiculaire 1 m.

On partage A 1, quart de la largeur totale, en deux parties égales au point n, & on abaiffe la perpendiculaire n o. On partage A n, huitiéme de la largeur totale, en deux également au point p, fur lequel on abaisse la perpendiculaire pq.

On partage A p en deux au point r, fur lequel on abaiffe la perpendiculaire r s.

Enfin on partage A r en deux au point t,

abaiffe la perpendiculaire t u.

fur lequel on

Pour décrire la courbe depuis a jufqu'à T, on prend la distance In, qu'on porte fur la ligne n o, de n en x, & on marque le point x.

On porte la même distance fur la ligne pq de p en a, puis pofant une pointe du compas fur a, on ouvre l'autre jufqu'à ce qu'elle foit fur le point a, & on porte la distance a a, fur la ligne p q, de p en y.

On portera la distance p y, fur la ligne rf, de r en b;

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Art. 22.

on pofera une pointe fur le point b, & ouvrant le com. pas, jufqu'à ce que l'autre touche le point a, on portera Fouverture ba, fur la ligne r f, de ren F.

Enfin on portera la distance r F fur la ligne tu, de t en E; on pofera une pointe fur E, & on ouvrira le compas, jufqu'à ce que l'autre pointe réponde au point a, & on portera l'ouverture E a fur la ligne tu, de i en &. Si on fait paffer une courbe par les points a, x, y, F, &, T, la partie submergée du maître couple fera tra

cée.

Pour tracer le fort & les allonges de revers, il faut marquer fur la ligne du plat-bord R M, la quantité de rentre Chap. 1. ment qu'on veut donner en cet endroit: on voit dans le premier Chapitre, que quelques Conftructeurs donnent 4 pieds, on marque donc cette distance de R en X, on prend le tiers de RX qu'on porte fur la ligne du second pont de I en P.

On prend la distance Od quart de la varangue, on la porte fur la ligne du creux de Z en L, & de l'ouverture LG on trace l'arc GQP. Pour former le revers on ouvre le compas de O Z, ou de tout le creux, & pofant une pointe fucceffivement fur les points P & X, on décrit les petits arcs ff, g g, de l'interfection defquels on trace. l'allonge de revers PX : il ne refte plus à tracer que la portion du maître couple comprise entre T & G, qu'on peut ́tracer du point H, prenant pour rayon la plus grande ̄largeur du Vaiffeau.

REMARQUE.

Nous avons parlé plus haut affez amplement du maître couple, pour être difpenfés de faire beaucoup de refléxions à ce fujet; ainfi je me contenterai de dire, que quelques Conftructeurs calculent l'aire de leur maître couple, pour le comparer aux maîtres couples de plufieurs Vaiffeaux de même rang, afin de connoître à peu près fi la carène du Vaiffeau qu'ils projettent, aura des capacités fuffifantes.

Le maître couple étant fait, il faut tracer la moitié de l'étambot; on ne décrira non plus que la moitié de tous les couples, parce que les autres moitiés étant femblables, il fera aifé de repréfenter tout le contour des couples, en repetant les opérations qu'on a faites pour former le premier côté, ainfi le feul maître couple fe trace entierement, & il eft d'ufage de ne repréfenter fur les plans de projection, que la moitié de tous les couples de l'arriere, qu'on met ordinairement du côté gauche, & on place du côté droit la moitié de tous les couples de l'avant: cette difpofition donne la facilité de comparer le rapport que doivent avoir l'avant & l'arriere en certains points; tout ceci deviendra clair par la fuite.

XXII.

Réduction des couples de l'arriere. Maniere de tracer l'étambor fur le plan de projection. PL. XIV.

Chap. 25

Pour avoir la moitié de l'étambot on prend fur le plan Art. 7. d'élévation, Fig. 2, la moitié de la hauteur de la quille A B, & retranchant de cette quantité 1 pouce, on porte le refte fur le plan de projection de O en b, Fig. 1, & on trace la ligne bc, parallele à NO.

Chap. r.

On prend enfuite la diftance CD, Fig. 2, qui marque Art. 1O. de combien le Vaiffeau eft plus enfoncé dans l'eau à l'arriere qu'au maître couple, on la porte de Y en d, & on mene la droite d e, parallele à YV.

Pour avoir la hauteur de l'étambot, on prend fur le plan d'élévation, Fig. 2, la hauteur DX de l'étambot prife de deffus la quille, qu'on rapporte de e en f, ou bien on prend la diftance CX, & on la porte de V en f, & le point findique la hauteur de l'étambor.

REMARQUE.

On fçait que, fuivant l'ufage ordinaire, l'étambot ne fait

Chap. 1. Art. 13. Chap. 2.

Art. 11.

point, avec la quille un angle droit mais un angle obtus à caufe de fa quête. Cette obliquité ne peut paroître dans le plan de projection, où l'on fuppofe le Spectateur placé vis-à-vis l'étambot dans la prolongée de la quille.

XXIII.

De la life d'hourdi. PL. XIV.

Prenez fur le plan d'élévation, Fig. 2, la distance perpendiculaire EF de la ligne d'eau en charge à la ligne droite de la liffe d'hourdi, portez - la fur l'étambot du plan de projection de g en h, & du point h tirez h f, perpendiculaire à O N, égale à 13 pieds 6 pouces, moitié de la largeur de la liffe d'hourdi, qui peut être de 27 pieds.

REMARQUE.

Quoique la liffe d'hourdi ait deux courbures, une dans le fens horisontal qu'on ne peut appercevoir dans le plan de projection, & l'autre dans le fens vertical qu'on pourroit y exprimer, on fe contente néanmoins de représenter la liffe d'hourdy par une droite h f, tirée d'une de fes extrêmités à l'autre par fon champ fupérieur.

Il eft cependant bon de fçavoir que fa courbure verticale, qui eft femblable aux bouges des baux, eft ordinairement d'autant de pouces que le quart de la longueur de la liffe a de pieds, ou de 4 à 5 lignes par pied de fa lon gueur; la courbure horisontale qui forme la rondeur de la poupe, eft ordinairement égale à autant de pouces que le tiers de la longueur de la liffe a de pieds.

Pour tracer le bouge de la liffe d'hourdi, on prend la fomme de ce bouge ou la longueur de la fleche de cette courbe (A a, par exemple) on la tranfporte fur une ligne où l'on fait un quart de cercle, dont A a, eft le rayon; on divife ce demi diamétre en autant de parties qu'on yeut, & on éleve les perpendiculaires A a, Bb, Cc, Dd.

On divife de même la demi longueur de la liffe en au

tant

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