Correspondance des Saulx-Tavanes au XVIe siècle

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Seite 117 - ... telle force qu'aviserez pour les conduyre. Monsieur de Nemors m'a fort bien retenu ma compagnye et m'a mandé qu'il a quelque entreprinse à faire, occasion que je suys tout seul. De ma part je partiray incontinant après avoir donné ung peu d'ordre à ces villes qui sont en merveilleuse craincte pour le peu de force qui y est. Je vous supplie très humblement me mander là où vous serez; car tant que vous serez près de ce gouvernement, je ne bougeray d'auprès de vous pour vous faire service...
Seite 169 - Quant à voz soldatz, j'ay envoyé Pellissier à la court il ya jà quinze jours, et suis tousjours en attendant responce. Sytost que j'en auray nouvelles je vous en advertiray. Qui est tout ce que je vous puis mander, me recommandant de bien bon ceur à vostre bonne grâce , priant Dieu vous donner bonne et longue vie. Du xx
Seite 56 - Au même m8., f. 49, est une lettre adressée également au duc d'Aumale, et datée du 14 décembre 1560, qui est la répétition exacte de celle-ci. qu'il nous a donnez par vostre moyen rebmède à tant de fortunes ; de sortie que nous retrouvons prompt soullagemant à naus mysères en volant soudein renaistre le sang et la vie- de naus maistres par vostre bonheur. Madame, je ne voy synon entière obéissance par dessa, et ne sauriez commander chose qui n'y soit diligemment exécutée de ma part....
Seite 202 - L'espéransse de bonheur m'a fait travailler de faire les servisses que j'ay faitz et non le bien, que Vostre Majesté saura sy luy plait conssidérer. Faisant pour moy, vous ne fistes jametz pour homme moinz ingrat, ny de qui vous tegniez la vie plus à vostre commandemant. Voillà tout mon language, remettant sce fait qui touche à Vaus Majestez et à moy de sy prez à vostre bon jugemant et bontez(l). Madame, je prie à Dieu vous donner en santté très bonne et longue vie* Bibl.
Seite 269 - ... jamais que meurtres, pouvretez. Quant aux insultes et oppressions faictz à ceulx de l'ancienne religion contenuz au mémoyre, comme aussi transgression des eedicts, ceulx qui tiennent vostre justice vous en pourront advertir quant il vous plaira le commander. Et s'il vous plaict me commander vous en advertir, je le feray à la vraye vérité, non que je veulle dire que mondict Seigneur le Prince en soyt occasion, car j'estime qu'il ne le vouldroyt souffrir; joinct que je m'asseure qu'il n'est...
Seite 202 - U3. A LA REINE-MÈRE Dijon, 7 avril 1567. Madame, vous voyez sce qui sce présentte pour me faire paroistre le bien que vous me vouliez et dont vous m'avez tant assuré; comme je me le suis toute ma vie promyz, vous estant sy fidelle serviteur. Je vous suplie très humblemant conssidérer avecque quelle rayson je vous puis faire ceste requeste, et, si vous me faillez à sce coup, si j'ay oquasion de desespérer du tout de jametz estre honoré, ny recongneu pour cerviteur de Vauz Majestez, tel que...
Seite 247 - ... les armes, il brusla tous les tiltres, Chartres, papiers tant du clergé que aultres, et que encores depuis la publication de l'édict de paciffication , il a manifestement contrevenu à la volunté de Vostre Majesté contenue audict édict, ainsi comme plus amplement il apert par les informations sur ce faictes, ayant mené à Cluny, qui n'est point destiné pour le presche, plus de cinq cens personnes; me requérant à ce moyen, suyvant la délibération qui a esté faicte par lesdicts Estatz,...
Seite 93 - Dijon, ce xxi" may 1562. Bibl. Nat. — Fonds français. — Ma. 463i, fol. 116. — Minute. 72. A LA REINE-MERE Dijon, 29 mai 1562. Madame, j'ay veu sce qu'il vous a pieu m'escribre de vostre mein et ne sçay guières bien que vous y respondre, d'aultant que cella est tant esloigné de la raison qu'il n'ya homme sy hors du sens qui deust pencer que voullussiez ruigner vostre propre sang et ceste coronne qui vous honore tant : s'il vous plait me dire ceulx qui vous onst dit que j'aye parilez de vous,...
Seite 97 - Mascou font leur excuse d'estre ainsi désobéissans, disans que je n'avoys point de pouvoir, je leur ay voullu faire monstrer ce jourd'huy, mais ilz l'ont refusé et dient que ce qu'ilz font, c'est par vostre commandemant. Je tiens que les princippaulx sont cause de n'avoir point voulu que le susdict pouvoir fust veu, de peur que le peuple s'en aperceut, auquel ilz font acroyre que toutes choses se font à vostre dévocion. J'ay...
Seite 242 - ... aller en Piémont. Et me commandés encoyres que je prene les bandes qui sont à Vertuz ; desquelles, comme je vous ay jà escript, Vostre Majesté se trouvera trompée, n'ayant point esté suyvy l'ordre qui avoit esté délibéré au conseil, quant je partys, qui estoyt que lesdictes bandes attendroyent audict Vertuz, faisant leursdictes monstres jusques à ce que les trouppes dudict duc Casimyr fussent hors de vostredict royaulme, en la Lorrayne. Mais elles ont faict leurs monstres, à ce que...

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