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cement du XVIe siècle. Ce n'est donc pas de la démolition des remparts romains d'Arlon en 1671 que peut venir cette pierre, mais elle peut avoir été tirée de ces remparts auparavant, comme nous le verrons en faisant l'histoire des découvertes de monuments romains à Arlon.

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D(is) M(anibus), sur un monument funéraire. XII

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Partie d'un monument trouvé en 1854, dans le rempart romain, derrière la maison Gérard. Actuellement au musée d'Arlon (1).

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(1) ROULEZ, BAR., 21, 2, 1854, p. 683-4. PRAT, AA., 7, 1871, p. 81 = HA., I, 1873, p. 117. SCHUERMANS, BCR., 1868, p. 56, et 15, 1876, p. 122, no 344. Roulez et Prat décrivent les sculptures; Prat en donne une reproduction mal réussie dans son Atlas, pl. 20, 2e série. Cfr. HETTNER, Westd. Zeitschr., 2, 1883, Taf. 2, 2.

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et gravés profondément; ils rappellent la plus belle époque. On peut supposer que cette pierre était surmontée d'une autre portant l'inscription.

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Le monument est sculpté de trois côtés: il est cassé en bas au-dessus des genoux des personnages. Sur la face antérieure, on voit deux époux dans une niche, sous une arcade soutenue par deux pilastres. Entre le mari et la femme s'élève une colonne de

très peu de saillie, supportant un cartel où sont gravées les lettres D M. Sur le côté droit est sculpté un jeune homme en toge;

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sur le côté gauche était sculptée une femme qui a disparu presque entièrement. Nous aurons à revenir sur ces sculptures.

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[D(is)] Manibus), sur un monument funéraire.

Ce monument a été trouvé avec le précédent et se trouve aussi au musée d'Arlon (1).

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[D(is)] Manibus). « Aux dieux Mànes. »

C'est encore une pierre sculptée de trois côtés. Sur la face antérieure, on voit une niche contenant deux époux; la femme tient un coffret et le mari une falx rostrata ou serpette, de le main gauche. Au-dessus de la niche, sur le coin droit de la pierre, est gravée la lettre M; le coin gauche, où se trouvait la lettre D, est cassé. Les deux côtés sont ornés de bas-reliefs divisés en deux compartiments. A droite, en haut, un homme dans une voiture, et, en bas, un esclave avec un panier de fruits; à gauche, en haut, deux esclaves entassant des fruits sur une table, et, en bas, deux hommes remuant la terre, l'un avec une houe, l'autre avec une bêche. Nous reviendrons également sur ce monument.

(1) ROULEZ, BAR., 21, 2, 1854, p. 683-4. PRAT, AA., 7, 1871, p. 81, et HA., I, 1873, p. 117. SCHUERMANS, BCR., 7, 1868, p. 56 note, et 13, 1875, p. 122, n. 34, AA., IX, 1876, p. 15. Roulez et Prat décrivent les sculptures; Prat en donne un dessin inexact dans son Atlas.

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Fig. 1. PLAN DU SANCTUAIRE DE POSEIDON ET D'AMPHITRITE.

FOUILLES ET INSCRIPTIONS

DE TÉNOS

PAR

HUBERT DEMOULIN,

Docteur en philosophie et lettres,

Ancien membre étranger de l'Ecole française d'Athènes.

Les navigateurs anciens qui faisaient le trafic entre la Grèce et l'Asie Mineure, rencontraient sur leur route des iles nombreuses, où ils pouvaient trouver un refuge contre la tempête; arrivant de Smyrne, d'Éphèse ou de Milet, ils apercevaient de loin la haute chaîne de montagnes qui, à travers les îles de Myconos, de Ténos et d'Andros, se prolonge jusqu'à la pointe septentrionale de l'Eubée. Derrière elle, ils se savaient à l'abri du vent du nord, dont les coups balayent très souvent l'Archipel. Ils s'arrêtaient volontiers à Ténos pour demander au dieu des mers une heureuse traversée ou rendre grâces à celui qui les avait préservés du naufrage. A ces visiteurs étrangers venaient se joindre les pèlerins des iles voisines afin de célébrer les fêtes de Poseidon et d'assister aux concours dramatiques organisés en son honneur. Leur affluence était telle qu'on avait construit de vastes réfectoires pour les héberger. A l'occasion de ces panégyries, la confédération des Cyclades, florissante au me siècle avant notre ère, tenait des séances dans le sanctuaire de Poseidon et votait des décrets en faveur de ses bienfaiteurs.

Les recherches que nous entreprimes à Ténos au mois de juin 1902 (1), sur le conseil et avec les précieuses indications de

(1) Le rapport détaillé des recherches de 1902 & paru dans le Bulletin de correspondance hellénique, XXVI (1902), p. 399. Cf. Musée Belge, VI (1902), p. 453. Les fouilles ont été menées à bien grâce au subside que M. le Ministre de l'intérieur et de l'instruction publique et M. le Ministre de l'agriculture ont bien voulu mettre à notre disposition. Nous sommes heureux d'exprimer ici à MM. les Ministres toute notre reconnaissance. Nous remercions aussi M. Homolle, Directeur de l'Ecole française d'Athènes, M. Van Overbergh, Directeur général de l'enseignement supérieur, et M. Verlant, Directeur des Beaux-Arts, de l'appui bienveillant qu'ils ont prêté à nos recherches.

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