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Dans les lignes suivantes, les caractères sont au contraire espacés, et ce qui est remarquable, mais produit (mauvais effet, c'est que les caractères de la 5 ligne sont plus grands que ceux de la 2o. On remarquera ici encore la graphie E au lieu de Æ au datif féminin singulier.

Messius et Messia, suivant Holder, sont des noms italiques, peut-être aussi celtiques.

N° 8. ÉPITAPHE DE PRIMULIUS PARDUS ET DES SIENS,

PAR LEUR HÉRITIER. XIII 4006.

Pierre tombale trouvée derrière la maison Gérard, dans le rempart romain, en 1854. Au Musée d'Arlon (1).

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(1) ROULEZ, BAR., 21, 2, 1854, p. 688. ENGLING, PL., 10, 1854, p. 148. (D'après Roulez P. C. (Van) d(er) Meersch), Messager des sc. hist., 1855, p. 92, et SCHUER

:

D M

PRIMVLIO

PARDO DF

ET SVIS HER

ENS C 5

D(is) Manibus). Primulio Pardo d(e)f(uncto) et suis herens f(aciendum) curavit).

<«<< Aux dieux Mânes. A Primulius Pardus défunt, et aux siens, l'héritier a fait élever ce monument. »

Dans un hémicycle, qui a 0"57 de haut sur 071 de large. La dernière ligne n'est pas dans l'encadrement, mais sur le bord inférieur. Les lettres sont profondément gravées; il n'y a pas d'interponction. Dans Primulio, R et I en bas, V et L en haut sont reliés par un trait; dans Pardo, P et A sont également reliés en bas. On ne voit plus rien de f(aciendum), mais Roulez lisait encore FC.

Pardus est un nom très fréquent en pays celtique; on le trouve en Espagne, dans le nord de l'Italie, dans la Narbonnaise et sur le Rhin, comme surnom. Voyez Holder, qui ne cite pas notre inscription.

N 9. ÉPITAPHE DE PRUSCIALLUS SUARCA, PAR SON MARI

IOLSIUS SECUNDINUS. XIII 4008.

Pierre tombale, découverte dans le rempart romain de la cour de l'hôtel de ville (autrefois athénée royal), en 1856. Au Musée d'Arlon (1).

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MANS, BCR., 7, 1868, p. 56 no 72). PRAT, AA., 7, 1871, p. 89 = HA., I, 1873, p. 125; FELSENHART, p. 282. SCHUERMANS, A., 9, 1876, p. 10. BIRNBAUM, AA., 35, 1900, p. 79.

(1) PRAT, AA., 7, 1871, p. 91 HA., I, 1873, p. 127. FELSENHART, p. 286, no 14. SCHUERMANS, AA., 9, 1876-1877, p. 13. BCR., 15, 1876, p. 103 et 125, no 347; BIRNBAUM, AA., 35, 1900, p. 80.

D(is) Manibus). Prusciallo Suarc(a)e Iolsius Secundinus uxori et sibi vivos fecit.

« Aux dieux Mânes. A Prusciallus Suarca; Iolsius Secundinus a élevé ce monument, à sa femme et à lui-même, de son vivant. >> L'inscription est dans un rectangle de 070 sur 055. Le haut forme un trapèze de 0m 70 x 050 × 053 et contient une ascia. Voyez no 7.

Les caractères sont gravés avec régularité et ont la forme

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classique. Les points séparatifs sont de forme triangulaire. On distingue les lignes tracées par le graveur pour donner à toutes les lettres la même hauteur.

L. 2. Entre les deux L de Prusciallo, il y a un point séparatif, sans que ces deux lettres soient espacées; nous croyons que c'est une erreur du lapicide ou un accident. Nous pensons qu'il n'y a pas lieu non plus de nous arrêter à une espèce de thilde qui semble surmonter L de Iolsius.

:

Dans VIVOS, il y a deux ligatures I est inscrit dans le premier V et le deuxième V est inscrit dans 0. A droite, les lignes 5 et 5 dépassent les autres : ce défaut d'alignement est un signe

de la négligence du graveur. La ponctuation existe après tous les mots, excepté après Prusciallo, qui occupe toute la ligne peutêtre le point a-t-il été reporté ici entre les deux L (voy. au no 5).

Il faut remarquer le nom de femme Prusciallus Suarca; Holder ne le cite pas et il ne connaît pas non plus Iolsius. Un nom de femme à forme masculine n'est pas chose rare à Arlon. Voyez plus loin Primia(e) Tauso (no 12) et XIII 5990: Pruscia(e) Motto (datif); XIII 4005 Matto coniugi; XIII 4005 : Bimottia Nequigo. Nous avons vu la formule sibi vivos fecit au no 6 et nous la

retrouverons au no 11.

N 10.

ÉPITAPHE DE PRUSCIUS MAGIO ET DE SA FEMME TERTINIA COSSULA, PAR LEUR FILLE ACAUNISSA. XIII 4009.

Pierre tombale, découverte dans le rempart romain de la cour de l'hôtel de ville (ancien athénée royal), en 1856. Au Musée d'Arlon (1).

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D(is) Manibus) Prusci(i) Magionis et Tertiniae Cossul(a)e co(n)iugi viv(a)e, Acaunissa fil(ia) fecit.

«Aux dieux Mànes de Pruscius Magio et de Tertinia Cossula, sa femme, encore vivante; leur fille Acaunissa, a élevé ce monument. >>

Sur deux pierres superposées; l'une a 055 de hauteur sur 068 de largeur à la base; l'autre est rectangulaire, et a 050 de hauteur sur 060 de largeur. Au-dessous de l'inscription est gravée une ascia. Voyez n° 7.

Il faut remarquer le point qui suit Prusci; placé à la fin de la

(1) PRAT, AA., 7, 1871, p. 91, et HA., I, 1873, p. 127. FELSENHART, p. 286, no 15. SCHUERMANS, AA., 9, 1876-1877, p. 14. BCR., 15, 1876, p. 126, no 348. BIRNBAUM, AA., 35, 1900, p. 77.

ligne, il est irrégulier mais sert à remplir le vide qui restait. Les points ont la forme triangulaire. I dans coiugi est long. A droite l'inscription n'est pas alignée, ce qui est une preuve de

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négligence les 1. 5 et 7 dépassent les autres. Le point qu'on a cru voir entre ACA et V est fortuit. Il n'y a pas de point après Cossule et il y en a un après coiugi. La lettre O de coiugi n'est pas traversée d'une ligne oblique qui d'ailleurs ne pourrait pas représenter la lettre N; la forme coiux est fréquente (Voy. Neue, Formenlehre der latein. Sprache, I, p. 219-220); on ne peut donc

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